Sahara marocain: La Slovaquie reconnaît l'Initiative marocaine d'autonomie "comme base pour une solution définitive"    Hilale: "Le Sahara est Marocain par l'histoire, le droit et la libre expression de ses populations"    L'Inspecteur général des FAR reçoit le Commandant de la mission de l'ONU    La Slovaquie réaffirme son soutien aux intérêts du Maroc au sein de l'UE    Akhannouch : le gouvernement mobilisé pour accompagner la réforme de la Justice    Algérie, Iran, trafic au Sahel... l'engrenage terroriste du polisario    Nouveau record de fréquentation aux Journées portes ouvertes de la DGSN    HCP : hausse de 0,7% de l'IPC en avril    L'Institut International pour la Transition Durable en Afrique tient sa première Assemblée Générale à Marrakech Une étape fondatrice pour son développement stratégique    HCP : la pauvreté multidimensionnelle en repli    BAD-Maroc : revue de portefeuille pour optimiser 2,9 Md€ d'investissements structurants    Fouad Machrouh nommé directeur de l'ISCAE    Reconstitution du cheptel: Voici les détails du Programme national d'aide aux éleveurs    Une gifle sévère pour l'Algérie... Visite officielle de Saddam Haftar, fils du commandant en chef de l'armée libyenne, dans la capitale du Niger    Le président sud-africain humilié à Washington : un moment d'embarras révèle le double discours et la dangerosité de son régime    Le Premier ministre chinois en visite en Indonésie et participation à un sommet régional en Malaisie    Bruxelles: tentative d'infiltration diplomatique du polisario ignorée par l'Union européenne    African Lion : Déploiement d'un hôpital médico-chirurgical de campagne dans la province de Tiznit    Prison et amende pour la famille Jerando    Une centaine de miliciens du Polisario impliqués dans le terrorisme au Sahel    L'Algérie s'endette : Un désaveu cinglant pour le discours souverainiste de Tebboune    La CAF dévoile un tout nouveau trophée pour la Ligue des champions    Liga : Luka Modric annonce son départ du Real Madrid    « Le Parisien » : Hakimi, un «athlète hors norme»    Leicester : Partir ou rester? Bilal El Khannouss face à un choix difficile    Lekjaa : Avec ou sans la Coupe du Monde, le Maroc est dans une logique de développement    Le JZN de Rabat annonce la naissance de plus de 80 animaux d'espèces rares et menacées    Peines alternatives : Baitas souligne une consécration des droits humains    Le temps qu'il fera ce jeudi 22 mai 2025    Les températures attendues ce jeudi 22 mai 2025    Télécommunications : Itissalat Al-Maghrib et Wana créent deux coentreprises dans les infrastructures passives    Kayouh appelle à Leipzig au renforcement de la représentation des pays africains au sein de l'ITF    Tourisme : Grenade fait sa promotion à Rabat    «La Huppe et les Douze Oiseaux» : Une comédie musicale soufie et poétique au cœur de l'enfance    "Adress Unknown: Fukushima Now" de Arif Khan remporte Le Grand Prix du 23è FICAM    Cannes 2025 : Randa Maroufi consacre Jerada et offre au Maroc un prix    Bitcoin au sommet, euro en repli : entre régulation américaine et fragilité économique européenne    Maroc : La gigafactory de Gotion High Tech, levier stratégique vers une souveraineté énergétique verte    Coupe COSAFA : Le Lions de l'Atlas fixés sur leurs adversaires    Mondial U17 – Maroc 2025 : les 24 nations qualifiées connues    Nayef Aguerd, entre incertitudes et spéculations sur son avenir    Plusieurs proches de Hicham Jerando condamnés à Casablanca pour offense à une institution constitutionnelle    Plus de 2,4 millions de visiteurs : la DGSN établit un record à El Jadida lors des journées de l'ouverture citoyenne    La DIA américaine attribue à l'Algérie une responsabilité directe dans le conflit saharien, malgré les dénégations d'Alger    Musiques sacrées à Fès: un souffle haïtien guérisseur au jardin Jnan Sbil    Dialogue des âmes et renaissances artistiques : les incontournables du Festival de Fès    Morocco reportedly considered as filming location for next Spider-Man film    Journée mondiale du thé : Le Maroc à l'honneur au siège de la FAO à Rome    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Fraude financière : Omar Fassal s'attaque à un gros morceau
Publié dans Finances news le 24 - 10 - 2016

Omar Fassal est responsable de l'investissement international dans une banque d'affaires au Maroc.
Il est également chroniqueur et auteur. Son dernier ouvrage, «Une histoire de la fraude financière», s'attaque à ce sujet d'actualité, avec un regard académique.
Sa particularité ? Il est toujours disponible lorsqu'il s'agit de démocratiser la compréhension des marchés financiers. Omar Fasal a publié en 2013 «Tout savoir sur la finance» dans ce but-ci. Aujourd'hui, il s'attaque à un gros morceau dans son dernier ouvrage : «Une histoire de la fraude financière». Sa présentation du livre, très provoc', donne envie...
Les piliers de la finance se sont nourris de la fraude
Les trois piliers du système financier moderne sont la comptabilité, qui se met en place parallèlement au développement de l'agriculture au cours du huitième millénaire av. J.-C; la monétisation du papier, qui mènera à partir du treizième siècle à la dématérialisation progressive de la monnaie; et l'appel public à l'épargne et au développement du marché des valeurs mobilières de placement qui se met en place à partir du dix-septième siècle. Chacune de ces phases s'est accompagnée de fraudes et de scandales financiers. C'est leur histoire que raconte ce livre, mais pas seulement.
«Aborder l'histoire de la finance à travers les scandales permet de comprendre tout le parcours de l'industrie financière, qui agit souvent a posteriori afin de corriger les abus. Cela permet également de comprendre le devenir des institutions, qui se dévorent les unes les autres à coups d'acquisitions et ne font qu'une bouchée des malades affaiblis par un scandale», explique Omar Fassal. Cela permet enfin de comprendre le développement des produits financiers, qui s'adaptent après chaque scandale pour faire face aux réticences des investisseurs qui ne veulent plus se faire avoir de la même façon. Mais pas de panique, l'escroc est innovateur, et les clients se feront avoir autrement. «Le chat et la souris», nous dit-il...
Un essai académique intemporel
Nous avons demandé à Omar Fassal si l'idée de cet ouvrage émane de l'actualité financière. «Absolument pas», rétorque l'auteur. «Je m'intéressais à cette thématique et j'ai remarqué que les rares ouvrages qui existent furent consacrés à des événements précis, type Enron etc. Deuxièmement, les auteurs évoquent les fraudes qui ont eu lieu après les années 80. J'ai donc décidé d'écrire l'essai que j'aurais moi-même voulu lire». Dans «Une histoire de la fraude financière», l'auteur remonte en effet très loin dans l'histoire, avant même l'apparition de l'écriture. Le travail documentaire est très important et le souci du détail est frappant. On y découvre d'ailleurs que l'écriture est apparue pour résoudre des problèmes de fraude, que l'homme a écrit d'abord pour tenir une comptabilité. Il a démarré avec de petits symboles, puis la complexité de l'environnement a provoqué un enrichissement de l'écriture. Ce livre est littéralement bourré de ce type d'anecdotes qui frappent, qu'on retient facilement et que l'on peut, chers lecteurs, utiliser aussi, dans des soirées mondaines, histoire d'exhiber une culture générale utile et précise. On a testé et ça marche !
«Une histoire de la fraude financière» s'arrête à notre époque. Nous avons demandé à l'auteur de se projeter dans le futur pour caractériser la fraude du futur. «Elle sera planétaire, complexe et difficile à démêler», selon lui. Un exemple monsieur Fassal ! «Regardez le cas Kerviel. L'affaire est très médiatisée. Pourtant, aujourd'hui, certains sont intimement convaincus qu'il est innocent, et d'autres sont persuadés qu'il ne l'est pas. La manipulation des taux en Europe et d'autres exemples du genre témoignent de la complexité de plus en plus importante de la fraude, que les régulateurs n'arrivent pas à suivre, souvent par manque de moyens». Mais la morale de l'histoire est que ce challenge constant des régulateurs est un moteur de développement pour la finance.
«Une histoire de la fraude financière», nous l'avons lu et nous vous le conseillons vivement si vous avez le souci de comprendre l'environnement dans lequel nous vivons d'un angle original et foncièrement objectif.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.