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Emaar : Quand le sable devient de l’or !
Publié dans Finances news le 08 - 05 - 2008

* Etalé sur 500 ha, Downtown Burj Dubaï, le dernier né du groupe Emaar Dubaï, est une preuve de plus de l’ingéniosité du groupe.
* Regroupant la plus grande tour du monde et d’autres services, le projet est une ville à part en plein centre de Dubaï.
* Pour le Directeur général de Emaar Dubaï, le Maroc occupe une place spéciale dans la Vision 2010 du groupe.
Dubaï est l’une des destinations les plus prisées dans le monde. Le secret ? Des matières grises et des bras d’acier travaillent dans cette ville, autrefois désert mais aujourd’hui cité-bijou. Le constat est sans équivoque lors du voyage de presse organisé par le Groupe Emaar. D’ailleurs, l’un des objets de ce voyage était la visite du mégaprojet Downtown Burj Dubai qui accueille justement Burj Dubaï, lequel est probablement en phase de devenir la plus grande tour au monde avec ses 700 mètres de hauteur. Le mégaprojet est établi sur un terrain de 500 Ha qui, en trois ans, est passé d’un simple désert à une cité féerique. Downtown Burj Dubaï est une ville à part entière à l’image des projets d’Emaar, qui inclut tous les services possibles et imaginables.
Le coût global de ce projet est de 20 milliards de dollars, pour quelque 30.000 unités résidentielles, 9 hôtels mondialement connus, soit 2.000 chambres, 14.000 places de parking, un lac artificiel qui s’étend sur 12 ha. Le projet qui regroupe deux projets-phares dans le monde : la plus grande tour du monde, Burj Dubaï, et l’un des plus grands centres commerciaux au monde, Dubaï Mall.
La tour qui surplombe l’avenue Cheikh Zaïd est presque terminée, puisque sur les 700 m qui la composent, quelque 600 mètres sont déjà construits. Le plus étonnant est que tout est «Sold out», vendu : appartements, résidences ou plateaux de bureaux. «Nous avons tout simplement annulé la stratégie de commercialisation de la tour puisqu’à peine les résidences mises en vente, tout a été acheté en deux jours», explique le responsable du projet.
En effet, les produits d’Emaar sont devenus en moins de 10 ans une référence et un bon investissement dans l’immobilier.
Et c’est bien sur cette tour, aux bas étages que sera sis le premier hôtel Armani, complètement dessiné par Georgio Armani. Il faut dire que les Emiratis ne savent pas faire dans la demi-mesure. D’ailleurs, les résidences Armani seront lancées en octobre 2008.
La tour est connectée au Dubaï Mall pour permettre un accès facile à ce grand centre commercial qui accueillera 1.200 boutiques dont 70 marques qui s’installent pour la première fois à Dubaï, plus de 120 restaurants et cafés, en plus d’un aquarium qui devra accueillir quelque 400 espèces différentes de requins. Une aile est entièrement réservée aux Galeries Lafayette. L’inauguration de ce nouveau temple du shopping est prévue le 28 août prochain et on attend quelque 30 millions de visiteurs durant sa première année d’activité.
Non loin du Dubaï Mall et juste collé à Burj Dubaï, est érigé Dubaï Square qui est en phase de devenir un grand centre d’affaires. Ainsi, des plateaux-bureaux ont été construits surplombant le lac artificiel.
Une touche traditionnelle qui rappelle quand même que le projet est sis dans un pays arabe, le Palace, un hôtel de luxe avec 242 chambres est entièrement érigé sur un modèle oriental. D’ailleurs, le style de l’hôtel est entièrement inspiré de l’architecture marocaine à un détail près. Les trois restos de l’hôtel ont tout de même chacun un style différent.
Toujours dans la touche traditionnelle, tout un centre a été bâti dans un style purement arabe accueillant différentes échoppes. Baptisé Old Souk, il n’a de vieux que le nom !
A quelques mètres du souk, des résidences de luxe ont été construites sur l’ancien modèle des maisons arabes n’excédant pas les trois étages.
Le projet entier Downtown Burj Dubaï a été construit sur le modèle d’une fleur qu’on retrouve dans le désert, hymenocallis flower. C’est pourquoi, à l’image de cette fleur, des tours ou plutôt des gratte-ciel sont en construction pour compléter la fleur.
Et pour couronner le tout, la Downtown Burj Dubaï s’est dotée du Boulevard Burj Dubaï, à l’image des Champs Elysées en France ou tout autre fameuse avenue dans le monde. D’une longueur de 3,5 km et d’une largeur de 73 mètres, ce boulevard est un espace piéton parsemé d’échoppes, de cafés et autres services.
Emaar, leader émirati qui ambitionne d’être leader dans le monde
A Dubaï, la ville où il a démarré son activité avant de l’étendre à d’autres pays, le groupe a bien mis en évidence son empreinte, notamment avec les nombreuses résidences communautaires et services annexes comme les écoles, les centres commerciaux, les établissements scolaires, les centres hospitaliers, les marinas … Emaar, n’a plus rien à prouver à personne ni à Dubaï ni dilleurs dans le monde !
D’ailleurs, ce voyage de presse avait pour objectif de se familiariser avec l’approche du groupe et des environnements de vie qu’il aspire à promouvoir. En 10 ans, les exploits du groupe se passent de tout commentaire. À la clôture de l’exercice 2007, le groupe affiche des recettes record de l’ordre de 4,78 milliards de dollars et un bénéficie net de 1,79 milliard de dollars. Soit en tout, une progression de 25 % de recettes annuelles et 3 % de bénéfice net.
«La crise des subprimes n’a pas influencé notre activité puisqu’en somme nous n’avons qu’un seul projet aux USA», explique Ahmad Matrooshi, managing Director Emaar Dubai qui a reçu le groupe de journalistes marocains dans le QG d’Emaar.
Aucune autre incidence sur l’activité du groupe malgré la hausse des matières premières et de construction, et nul surenchérissement des terrains.
«Nous possédons un bassin foncier dans le monde qui équivaut à la superficie de Singapour», poursuit-il.
«Le Maroc nous est cher, s’exclame-t-il, c’est l’une des raisons pour lesquelles le pays accueille l’un de nos plus grands investissements dans la région Afrique du Nord».
D’ailleurs, Marrakech sera l’une des premières villes du Royaume à accueillir un hôtel Armani.
Emaar Maroc entreprend des projets de développement d’une valeur de 43,5 milliards de DH, de même que le groupe est lié à Onapar du groupe ONA par des projets réalisés en partenariat d’une valeur de 12,4 milliards de DH.
Si Matrooshi assure que le gouvernement est très coopératif, il justifie néanmoins le retard accusé sur quelques-uns des projets du groupe au Maroc à cause des études d’impact et d’autres études liées à la sensibilité des sites, notamment la côte de Témara.
Une chose est sûre, le Maroc occupe une place de choix dans la Vision 2010 du groupe. Emaar planifie une nouvelle ligne de croissance à travers une stratégie à double volet, grâce à l'expansion géographique et à la segmentation économique en vue de devenir une des plus importantes sociétés au monde à l'horizon 2010.


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