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Moins de privatisations et plus d’investissements
Publié dans Finances news le 27 - 10 - 2005

Le ministre des Finances a présenté vendredi dernier le projet de loi de Finances 2006 au parlement. Oualalou a annoncé que le projet va respecter la stabilité macroéconomique. Le budget est marqué notamment par une forte baisse des recettes de privatisation et une hausse des dépenses d’investissement.
Vendredi 21 octobre, Fathallah Oualalou a présenté le projet de loi de Finances 2006 au parlement. Le ministre des Finances et de la Privatisation a indiqué dans son intervention devant les députés que le Maroc est passé par une conjoncture difficile marquée notamment par la hausse des prix pétroliers, les répercussions des aléas climatiques, les charges relatives à la problématique des caisses de retraite et le poids de la masse salariale de la fonction publique.
«Tout le monde pensait que le baril n'allait pas dépasser les 35 dollars alors que son prix a presque doublé atteignant des records en 2005», a indiqué Oualalou.
Malgré ces contraintes, le projet de Loi de finances 2006 prévoit un taux de croissance de 5,4% et un taux d'inflation de 2%, sur la base d'un baril de pétrole à 60 dollars et d'un taux de change de 9 dirhams pour un dollar américain. Le projet prévoit également un équilibre de la balance des paiements et un déficit budgétaire ne dépassant pas les 3,2% du PIB.
Le ministre a fait savoir que son département a procédé à une série de mesures pour «rationaliser les dépenses publiques, l'amélioration des recettes publiques, l'élargissement de la participation des ressources ordinaires dans le financement du Budget et la maîtrise de la dette publique».
Oualalou a tenu a préciser que «la Loi de Finances 2006 serait la première depuis 5 ans à être autonome des recettes de privatisations». En effet, le projet a prévu 4,9 milliards de recettes de privatisations contre 12 milliards de DH prévus auparavant soit une baisse de près de 60%.
Le ministre des Finances a souligné que «l'affectation des crédits a répondu à six orientations principales qui consistent à défendre l'intégrité territoriale du Royaume, à réunir les conditions de la cohésion sociale à travers une stratégie de développement axée sur l'épanouissement de l'élément humain et la réduction du déficit social, à promouvoir les activités génératrices de revenus, à améliorer les conditions de vie des citoyens en less faisant bénéficier des prestations de base dans le cadre de la nouvelle dynamique enclenchée par l'Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH)», avant d’ajouter qu’«il s’agit aussi de renforcer et de poursuivre, avec fermeté et engagement, le processus d'assainissement, de redressement et de réformes pour palier toute forme de gaspillage qui hypothèque le rendement du secteur public».
En ce qui concerne les chiffres, le Budget prévoit des ressources estimées à 197,14 milliards de dirhams et des charges de l'ordre de 197,46 milliards de DH.
Les ressources s'inscrivent en hausse de 6,03% par rapport à 2005. Elles se répartissent entre 166,53 milliards DH pour le budget général de l'Etat qui va augmenter de 4,45%, 738,93 millions de DH pour le budget annexe de la RTM avec une progression de 2,42%, 1,58 milliard DH pour les services de l'Etat gérés de manière autonome SEGMA avec une augmentation de 9,21 % et les comptes spéciaux du Trésor CST qui s’inscrivent à 28,285 milliards de DH Les CST vont augmenter de 16,36%.
En ce qui concerne les charges, elles enregistrent une hausse de 5,81%. Elles se répartissent entre le budget général qui est de 167,14 milliards de DH soit une hausse de 4,42%, le Budget annexe de la RTM est de 738,9 millions DH avec une progression de 2,42%, les SEGMA (1,58 milliard de DH, soit +9,38%) et les CST (environ 28 milliards DH, soit +14,79%).
Pour ce qui est des dépenses, le Budget 2006 table sur un volume de l'ordre de 167,14 milliards de dirhams et des recettes de quelque 166,53 milliards de dirhams.
Les dépenses sont réparties entre 101 milliards DH pour les dépenses de fonctionnement qui sont restées quasi stables avec une évolution de moins de 0,5%, 21,5 milliards DH pour les dépenses d'investissement qui ont connu une progression notoire et 44,4 milliards pour la dette avec une hausse de 12,8%. La dette extérieure s'élève à 9,2 milliards de dirhams en baisse de 10%, devant une hausse de 21% de la dette intérieure (35,2 milliards de dirhams).
Les recettes pour leur part sont réparties entre les impôts directs et taxes assimilées (40,4 milliards DH, soit +9,82 %), les droits de douane (12,26 milliards DH, soit +10,6%), les impôts indirects (40,42 milliards, soit +12,37%), les droits d'enregistrement et de timbre (6,7 milliards, soit +13,6%), les produits et revenus du domaine (276,5 millions de DH), les recettes de monopoles (8,37 milliards DH, soit +42,6%), les recettes de la privatisation (4,95 milliards, soit -58,75%) et les recettes d'emprunts (48,6 milliards DH, soit -2,22%).
Evoquant la question du défi Fathallah Oualalou a cité les arriérés de la Caisse de compensation et leur impact sur le déficit. En effet, «pour 2005 ces créances s'élèvent à 7 milliards de dirhams et la facture énergétique a pesé sur la balance commerciale», a fait savoir le ministre des Finances. Il a rappelé que « le déficit a augmenté de 27% en 2004 et qu’il ne cesse de s’aggraver pour 2005 ».


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