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Recrutement des médecins étrangers : le projet de loi suscite l'insatisfaction des professionnels de la santé
Publié dans 2M le 02 - 07 - 2021

Le vote à l'unanimité du projet de loi n° 33.21 modifiant et complétant la loi 131.13 relative à l'exercice de la médecine, relance le débat autour du recrutement des médecins étrangers au Maroc. Les professionnels de la Santé dénoncent l'absence des amendements demandés et appellent à d'autres solutions pour combler le manque en matière des ressources humaines, notamment dans certaines régions du Royaume.
Contacté par 2M.ma, Jaafar Heikel, épidémiologiste et expert dans l'économie de la Santé, estime que le système de la santé national a besoin d'une refonte, comme cela a été annoncé par SM le Roi Mohammed VI dans le discours du Trône de 2020, pour résoudre le problème de la qualité des soins et de l'iniquité en terme d'accès aux soins.
« Je ne pense pas que c'est le recrutement des médecins étrangers qui va résoudre cela », précise-t-il, dénonçant le fait que les amendements réclamés par les syndicats du secteur n'aient pas été pris en compte.
Dans ce sens, Jaafar Heikel, appelle, si recrutement il y a, à un vrai contrôle des compétences et des diplômes des médecins étrangers.
« Quand les médecins marocains partent à l'étranger, on leur demande une équivalence, d'autant plus que dans certains pays, la formation est tout à fait différente et le cursus ne dure que 4 ans, ce qui remet sur la table le sujet de la compétence de ces ressources humaines étrangères, tout en sachant que les médecins qui ont plusieurs années d'expérience à leur actif, n'accepteront pas de travailler dans les régions où il y a le besoin », poursuit-il.
Selon la même source, il faut élargir l'accès aux facultés de médecine et profiter de l'aide des médecins du privé dans le cadre du partenariat public privé.
"La pression sur la demande aux soins confirme le besoin d'avoir des médecins étrangers", Taieb Hamdi.
Pour sa part, Taieb Hamdi, Médecin, Chercheur en politiques et systèmes de santé et Président du Syndicat National de Médecine Générale, rappelle la pression sur la demande de soins, induite par le vieillissement de la population marocaine, qui rend le besoin en matière de ressources humaines plus urgent.
« Nous avons besoin de former les médecins nationaux et les ressources humaines nationales car ils sont les seuls à pouvoir combler le manque en la matière, toutefois, nous ne pouvons pas attendre une quinzaine d'années pour cela, vu la transition épidémiologique et la montée des maladies chroniques », souligne-t-il.
Et d'estimer que le chantier relatif à la généralisation de la couverture médicale initié par Sa Majesté le Roi Mohammed VI a besoin de démarrer dans l'immédiat d'où l'intérêt d'avoir des médecins étrangers.
Toutefois, Taieb Hamdi estime que cette opération ne doit pas se faire de manière anarchique mais selon une carte sanitaire pour que cette facilitation du recrutement des médecins étrangers ne vienne pas enraciner l'injustice territoriale en terme d'accès aux soins.
« 50% des médecins exercent dans l'axe entre Kénitra et El Jadida, au moment où le reste du territoire reste démédicalisé », déclare-t-il.
Quels amendements ?
De son côté, Saida Ait Bouali, Présidente de la commission des secteurs sociaux à la Chambre des représentants, nous précise que le projet de loi a été soumis à la procédure d'élaboration et d'adoption des textes avant d'être voté à l'unanimité.
« Les groupes de la majorité ont proposé de reporter à un délai indéfini et nous ne voulions pas que le texte reste en instance », nous précise-t-elle.
A souligner que le bureau de la chambre des représentants s'est réuni avec les présidents des groupes et groupements parlementaires pour former un comité technique qui décide des modifications et amendements en présence du Ministère de tutelle et du secrétariat général du gouvernement.
Selon la présidente de la Commission, la même réglementation de l'exercice de la médecine par les médecins marocains sera appliquée aux étrangers.
Parmi les amendements proposés, la nécessité de combler le besoin dans les zones démédicalisées à travers une carte sanitaire, comme le dispose la loi-cadre 34-09, qui reste non respectée par les médecins marocains, d'après la même source.
Et de poursuivre qu'il faut commencer par la loi-cadre en question qui constitue le tableau de bord de ce volet.
Les amendements vont donc être appliqués dans le cadre de décrets ou dans le cadre de deux projets de loi, a souligné le Ministre de tutelle, à savoir la loi cadre 34-09, où des articles vont être modifiés et ajoutés, et le projet de loi-cadre relatif à la fonction publique de santé, qui a principalement pour but d'améliorer les conditions de travail des médecins.
* Généralisation de la couverture sociale en 5 ans: le projet de loi-cadre approuvé en Conseil des ministres


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