L'Agence de notation Fitch Ratings a confirmé, ce lundi 20 décembre, la note souveraine du Maroc à « BB+ » avec une perspective stable. Cette note, ont estimé les experts de l'agence américaine, est soutenue par un record de stabilité macroéconomique, reflété par une inflation et une volatilité du PIB relativement faibles avant la pandémie, une part modérée de la dette en devises étrangères dans la dette totale des administrations publiques et des réserves de liquidités extérieures relativement confortables. « Ces atouts sont contrebalancés par des indicateurs de développement et de gouvernance faibles, une dette publique élevée et des déficits budgétaires et courants plus importants que ceux de ses pairs », relève toutefois Fitch. Elle relève, en outre, que « les nouveaux engagements de dépenses resteront inférieurs à l'objectif annuel de 4% du PIB d'ici 2025, car les autorités chercheront à continuer de réduire le déficit ». Fitch Ratings fait, par ailleurs, noter que le coût des dépenses liées au NMD en 2022 s'établiraient à environ 1,3% du PIB, soulignant que ces dépenses « se concentrent sur la prestation de services sociaux, en particulier dans les domaines de la santé et de l'éducation et l'élargissement de la couverture sociale ». A noter que le Conseil de Bank Al Maghrib (BAM) d'octobre dernier avait fait état d'une prévision d'inflation à 1,6% en 2022, et d'un déficit budgétaire, hors privatisation, en amélioration, passant de 7,6% du PIB en 2020 à 7,3% en 2021 et à 6,8% en 2022.