Mondial féminin U17 : le Maroc éliminé par la Zambie    C24: Antigua-et-Barbuda réitère son soutien au plan d'autonomie, "la solution de compromis"    Compensation : le gouvernement économise 7,5 MMDH après la décompensation partielle du gaz butane    Managem acquiert la société Sound Energy Morocco East Ltd    Casablanca: grande campagne de nettoyage en perspective de l'aïd    UA: Le Maroc réitère sa détermination à promouvoir un avenir digital inclusif, ouvert et sûr pour tous en Afrique    Manifestations en France contre l'extrême droite    487 Marocains ont fait des demandes d'asile au Brésil en 2023 (Source brésilienne)    SM le Roi félicite le Roi Charles III à l'occasion de son anniversaire    Désarmement et non-prolifération : Accord de jumelage Maroc/ Etats-Unis    Diaspo #342 : Lahoucine Tifert, du surf à Taghazout aux défis des vagues à travers le monde    Euro 2024 : Succès prometteur de l'Espagne face à la Croatie    CDM féminine U17: Le Mondial 2024 sans les Lioncelles !    Botola D2 / Le DHJ promu ; l'ASS et le CISM relégués    Voici la météo de ce samedi 15 juin    Semaine dans le rouge pour la Bourse de Casablanca    A l'ONU, l'Algérie inclut le Polisario dans un débat sur les discours de haine et l'extrémisme    Bruxelles : Hommage à la première génération de l'immigration marocaine en Belgique    Corruption au Parlement européen : La justice belge ferme l'enquête sur le volet marocain    Hajj : Plus de 1,8 million de pèlerins pour la saison 1445    Euro 2024: la Suisse lance son tournoi en battant la Hongrie    Botola Pro D1 : Le Raja Casablanca sacré champion    Kenya : Un proche du Maroc candidat à la présidence de la Commission de l'Union africaine    Diaspo #342 : Moroccan surfer Lahoucine Tifert chases waves in Spain    Cuisine traditionnelle : Cinq plats marocains emblématiques de l'Aïd al-Adha    Aïd El-Kebir : Une célébration au goût du jour    Photographie : «Bringing Morocco and Italy together» célèbre les ponts culturels entre le Maroc et l'Italie    Tunisie/Foot : Faouzi Benzarti nouveau sélectionneur des aigles de Carthage    Le Maroc disposé à élargir les domaines de sa coopération avec Madagascar    Afrique du Sud: Ramaphosa réélu pour un deuxième mandat    La Cour suprême américaine annule l'interdiction d'un accessoire permettant de tirer en rafale    Cigarettes : 438.784 d'unités saisies en 2023 (ADII)    Températures prévues pour le dimanche 16 juin 2024    Revue de presse de ce samedi 15 juin 2024    Plus de 90% des eaux de baignade sont conformes aux normes de qualité    Détournement de fonds : Nouveaux détails révélés sur la coopérative « Al Abrar »    Baccalauréat : Pourquoi les élèves optent plus pour les filières scientifiques ?    Campagne de désinformation algérienne : Les dessous d'une nouvelle guerre hybride contre le Maroc [INTEGRAL]    HCP: hausse de 2% de l'IPI des industries manufacturières au T1-2024    Aïd al-Adha et viande : quelques conseils pour un plaisir sain    France : la gauche se rassemble sous la bannière du Front populaire    Casablanca: "Casa Anfa Latina" fait son retour du 21 au 23 Juin    Littérature : transmettre Averroes, selon Driss Ksikes    Inauguration du Forum de Dialogue Culturel Maroco-Italien : « Bringing Morocco and Italy Together » à Rabat    Culture : le Maroc et la Chine lancent un programme conjoint    Jam Show crowns Morocco's Newest rap star Nezar    Maroc-Chine: le renforcement de la coopération culturelle au centre d'entretiens entre Bensaid et le vice-ministre chinois de la Culture    Suisse : 16 crocodiles d'Afrique de l'Ouest transportés au Maroc    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Viande Rouge : jusqu'où ira la hausse des prix au Maroc ?
Publié dans Hespress le 23 - 05 - 2024

Les Marocains sont confrontés à une nouvelle flambée des prix de la viande rouge ces derniers jours et il s'agir d'une source de préoccupation majeure. Et pour cause, dans les abattoirs de Casablanca et d'ailleurs au Maroc, le kilogramme de viande de bœuf oscille désormais entre 85 et 95 dirhams, tandis que la viande d'"agneau "atteint des sommets historiques, en se négociant de 110 à 120 dhs voire parfois, 130 dhs.
Cette augmentation vertigineuse des prix suscite une profonde inquiétude parmi les consommateurs et soulève de nombreuses questions sur les causes de cette hausse et ses perspectives. Ces hausses successives des prix de la viande rouge ont mis à rude épreuve les budgets des ménages, suscitant des interrogations sur l'avenir de ce marché essentiel. Mais, jusqu'où pourrait aller cette hausse des prix et quelles sont les perspectives pour les mois à venir ?
Le contexte climatique favorisé pour expliquer la hausse
Selon les spécialistes, les six dernières années de sécheresse continue ont été déterminantes dans la hausse des prix. La diminution drastique des pâturages a entraîné une augmentation significative des coûts des aliments pour le bétail, rendant l'élevage beaucoup plus coûteux. Face à ces difficultés, de nombreux éleveurs ont dû réduire leurs troupeaux, ce qui a contribué à une diminution de l'offre disponible sur le marché.
L'importation de viandes rouges, bien qu'elle pourrait potentiellement atténuer la pression sur les prix, se heurte à des obstacles notables, notamment réglementaires. Le cahier des charges strict imposé par l'Office National de Sécurité Sanitaire (ONSSA) dissuade certains fournisseurs étrangers, qui considèrent le Maroc comme une destination peu attractive. Les exigences sanitaires de l'ONSSA, somme toute, des plus raisonnables, incitent, effectivement, les pays exportateurs à privilégier d'autres marchés plus accessibles et moins regardants quant à la sécurité alimentaire. Ce qui n'explique pas leur attitude.
En plus des défis climatiques, l'inflation généralisée joue un rôle crucial dans la hausse des prix de la viande rouge. L'augmentation des coûts des carburants, de l'énergie et des biens de consommation réduit le pouvoir d'achat des Marocains. Les dépenses alimentaires représentent une part croissante des budgets des ménages, rendant chaque augmentation de prix d'autant plus douloureuse.
Le gouvernement marocain a mis en œuvre diverses mesures pour tenter de contenir cette flambée des prix, telles que la subvention des aliments pour bétail et l'autorisation d'importations supplémentaires. Cependant, ces mesures n'ont eu qu'un succès limité. Les importations autorisées de 300 000 têtes, étendues récemment à 600 000 têtes, n'ont pas réussi à faire baisser les prix des ovins, en partie parce que les consommateurs marocains préfèrent les races locales, particulièrement le Sardi, aux moutons importés d'Espagne, du Portugal ou de Roumanie.
Les experts prévoient que la hausse des prix de la viande rouge pourrait se poursuivre si les conditions actuelles persistent. La combinaison de perturbations des chaînes d'approvisionnement globales, de défis climatiques et de l'inflation locale maintient une pression à la hausse sur les prix. Une amélioration pourrait survenir si les conditions climatiques deviennent plus favorables et si les efforts pour renforcer la production locale produisent leurs effets.
Problèmes Structurels et Inflation
La demande soutenue de viande rouge, conjuguée à un stock national de bétail en baisse constante, contribue également à cette flambée des prix. De plus, l'abattage massif de jeunes animaux et de brebis affecte négativement la reproduction des troupeaux, limitant ainsi l'offre disponible.
La hausse des prix de la viande rouge au Maroc est le résultat de multiples facteurs locaux et internationaux. Alors que les mesures gouvernementales cherchent à stabiliser le marché, les défis climatiques, l'inflation et les restrictions à l'importation continuent de maintenir une pression à la hausse. Les consommateurs marocains doivent donc s'attendre à des prix élevés dans un futur proche, nécessitant vigilance et adaptation pour faire face à cette situation pour le moins, complexe.
La flambée de l'inflation a joué un rôle central dans l'augmentation des prix de la viande rouge au Maroc. La hausse des coûts des carburants, de l'énergie et d'autres biens de consommation a considérablement réduit le pouvoir d'achat des Marocains. Dans ce contexte économique difficile, les dépenses alimentaires occupent une part de plus en plus importante des budgets des ménages, rendant chaque hausse des prix de la viande rouge particulièrement pénible. Afin de freiner cette hausse des prix, le gouvernement marocain a entrepris plusieurs actions, comme la subvention des aliments pour bétail et l'augmentation des importations pour stabiliser l'offre. Toutefois, ces mesures ont eu des effets limités, et les prix continuent de grimper.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.