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L'ancien président du Raja, Mohamed Aouzal, rattrapé par la Justice
Publié dans Hespress le 27 - 11 - 2024

Le football, sport populaire et passionnant par excellence, s'est souvent retrouvé éclipsé par les scandales financiers et les trahisons de ses dirigeants. Aujourd'hui encore, le Maroc est le théâtre d'une affaire qui entache la crédibilité d'un milieu déjà fragilisé. Mohamed Aouzal, ancien président du bureau directeur du Raja Casablanca et figure influente du sport national de par, vient de rejoindre une liste déjà trop longue de responsables emprisonnés pour des affaires de corruption et de détournements.
En effet, le monde du football, souvent perçu comme une passion universelle et un vecteur de rêve, dévoile parfois un visage bien sombre. Les dirigeants, censés incarner l'éthique et la rigueur, se retrouvent fréquemment à échanger leurs loges VIP contre la paille de cellules austères. L'histoire de Mohamed Aouzal, ancien président du bureau directeur du Raja, ne fait que confirmer une tendance inquiétante : la corruption et la malversation gangrènent les sommets du sport marocain.
Coup de grâce pour un « sage » du football marocain
Mardi soir, Mohamed Aouzal a été placé en détention provisoire et écroué à la prison locale d'Aïn Sebaâ, tristement célèbre sous le nom de prison d'Oukacha. Cette décision a été prise par le juge d'instruction du tribunal pénal de Casablanca, après des heures d'interrogatoire dans le cadre d'une enquête préliminaire. L'ancien président du bureau directeur du Raja, autrefois salué comme l'un des « sages » du club, est accusé de fraude et de complicité dans une affaire remontant à 2006.
Le plaignant ? La compagnie d'assurance Axa, qui affirme qu'Aouzal n'a pas honoré un engagement de partenariat, accumulant ainsi une dette colossale de près de 39 millions de dirhams. L'affaire, longtemps restée dans l'ombre, éclate aujourd'hui au grand jour, révélant un énième cas de trahison dans un milieu dans lequel l'éthique semble être une denrée rare.
Le cas Aouzal s'ajoute à une série de scandales ayant déjà envoyé plusieurs dirigeants du football marocain derrière les barreaux. Comment oublier les déboires judiciaires de Saïd Naciri, ex-président du Wydad Casablanca (WAC), inculpé pour des accusations aussi graves que le trafic de stupéfiants ? Ou encore Aziz Boudrika, ex-dirigeant du Raja, arrêté en Allemagne et en attente d'extradition vers le Maroc ? Sans parler de Mohamed Hidaoui, président de l'Olympique Safi, impliqué dans le retentissant scandale des billets du Mondial ainsi que d'autres, verts et des pas mûrs.
Et, la liste est encore longue. Ces affaires révèlent un mal profond dans la gestion du football marocain, où certains dirigeants semblent avoir confondu leurs responsabilités avec une opportunité d'enrichissement personnel. Le sport, censé être un vecteur d'unité et de passion, se transforme en une arène de convoitises, où les millions circulent parfois au détriment des clubs, des joueurs et des supporters.
Mohamed Aouzal : un passé prestigieux, un présent terni
Ironie du sort, Aouzal était autrefois considéré comme un pilier du sport national. Il a occupé des postes clés, notamment à la Fédération royale marocaine d'athlétisme dont il fut le président et à la Fédération royale marocaine de football. Sous son mandat, le Raja a connu des périodes de gloire, mais cette aura de respectabilité s'effondre aujourd'hui face à des accusations qui jettent une ombre sur l'ensemble de sa carrière.
Ce dernier scandale soulève une question fondamentale : comment un homme ayant occupé des postes aussi prestigieux peut-il sombrer dans de telles dérives ? La réponse réside peut-être dans un système dans lequel le manque de transparence et de contrôle alimente les abus de pouvoir.
Le football marocain, riche de son histoire et de sa ferveur populaire, mérite mieux que d'être le théâtre de ces dérives scandaleuses. Les dirigeants, censés être les gardiens de l'intégrité du sport, se doivent d'adopter une éthique irréprochable. Pourtant, ces récidives montrent à quel point les valeurs sportives sont souvent sacrifiées sur l'autel de l'appât du gain.
Alors que Mohamed Aouzal attend de connaître son sort, il est temps pour les autorités sportives et judiciaires de redoubler d'efforts pour nettoyer cette arène gangrenée. Car au-delà des individus, c'est la crédibilité de tout un système qui est en jeu. Les supporters marocains, fidèles et passionnés, méritent un football où les scandales financiers cèdent enfin la place à l'excellence sportive.


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