La 3e réunion ministérielle Union européenne-Union africaine a tourné au fiasco pour le polisario et son parrain algérien, qui ont vu leur tentative désespérée de se faire une place sur la scène internationale se transformer en un camouflet diplomatique retentissant. Ignorés, mis au placard et vidés de toute légitimité, les séparatistes ont été renvoyés à leur insignifiance. C'était le décor parfait d'un spectacle diplomatique désastreux pour le polisario et son parrain algérien. Venue tenter désespérément de casser le mur d'isolement diplomatique qui l'enferme, la délégation séparatiste s'est heurtée à une Europe claire : pas d'invitation, pas de reconnaissance, pas même un semblant de respect protocolaire. Les grands de l'UE ont préféré faire le vide autour d'eux, réduisant les militants du polisario à de simples figurants, inaudibles et invisibles. Bruxelles a ainsi confirmé ce que tout le monde sait déjà : la thèse séparatiste n'est qu'un vieux fantasme algérien sans avenir. Humiliation diplomatique : le polisario mis au placard Bruxelles a orchestré une humiliation quasi chirurgicale. Arrivés clandestinement dans les bagages de l'Union africaine, les représentants du polisario n'ont bénéficié d'aucune invitation officielle. Nabila Massrali, porte-parole de l'UE, avait déjà planté le décor : « Ni l'Union européenne, ni aucun de ses États membres ne reconnaissent la prétendue "rasd" ». Sur place, pas de drapeau, pas de place d'honneur. Le summum ? La Haute Représentante de l'UE pour la politique étrangère, l'Estonienne Kaja Kallas, a quitté la salle lors de la prise de parole du représentants des séparatistes, envoyant un signal limpide : « Vous n'existez pas. » Même les protocoles diplomatiques ont fait la sourde oreille. Un camouflet total, un rappel sans appel que ce mouvement est réduit à sa plus simple expression : une farce politique. Un message clair de l'UE Directement de Paris, Mustapha Tossa déchire le rideau d'illusions : « Cette participation, sans invitation, a offert à l'UE une occasion en or pour dire sans détour qu'aucun État européen ne reconnaît ce mirage qu'est la rasd ». Intervenant au JT de la chaîne Al Oula, le politologue est d'avis que cet épisode n'est pas juste un revers, mais bien un acte qui demande une traduction concrète : « puisque l'UE rejette cette entité fictive, elle doit aller jusqu'au bout et reconnaître la marocanité du Sahara ». Le politologue n'y va pas par quatre chemins :l'Algérie, obstinée dans son isolement, caeca fide sequi un mirage séparatiste que le monde entier a déjà rangé aux oubliettes. L'UE, en tournant le dos au polisario, livre un message clair : l'affaire du Sahara n'est plus qu'une querelle artificielle, portée par le régime algérien, sans relais ni crédibilité sur la scène internationale. Un camouflet magistral et hautement symbolique. Le tournant international : l'autonomie marocaine, seul avenir viable Ce camouflet de Bruxelles s'inscrit dans un basculement géopolitique significatif. Selon Tossa, la communauté internationale ne tourne plus autour du pot : « l'initiative marocaine d'autonomie est devenue l'unique solution politique sérieuse ». Ce n'est plus une proposition mais le seul cadre acceptable pour régler ce conflit. L'ONU, les grandes puissances, dont l'UE, convergent vers ce consensus. Tossa lance aussi un avertissement sans détour aux pays africains qui continuent de soutenir une cause morte-née : « il est temps de couper les ponts avec ce corps étranger qui empoisonne le continent ». Bruxelles a parlé sans bruit, mais avec force : le Sahara est marocain, point final. L'Algérie est plus isolée que jamais, et la farce séparatiste touche à sa fin.