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CNUCED : le Maroc, 2è pôle d'investissement en Afrique du Nord
Publié dans Hespress le 20 - 06 - 2025

Le Maroc a réussi à engranger 1,6 milliard de dollars (près de 15,8 milliards de dirhams) en investissements directs étrangers en 2024, poussés par des projets en énergies renouvelables, selon un rapport onusien. Il s'agit d'une augmentation significative, la plus importante d'Afrique du nord après l'Egypte.
En 2024, le Royaume a enregistré une hausse remarquable des investissements directs étrangers (IDE) grâce à une hausse de 55%, selon le rapport qui retrace les évolutions de l'investissement mondial.
Au niveau mondial, le rapport indique un recul de 11 % des flux d'IDE pour s'établir à environ 1 500 milliards de dollars, soit la deuxième baisse annuelle consécutive.
Le Maroc fait partie de pays ayant tiré leur épingle du jeu en dépit du recul global des investissements à l'échelle mondiale. Selon le rapport de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED), le Royaume attire particulièrement les investissements dans les domaines des énergies renouvelables, de l'électricité propre et de l'industrie liée à l'hydrogène vert.
Le document souligne à titre d'exemple, un grand projet de production d'ammoniac vert et de carburant industriel propre, avec des investissements provenant de Chine, de France, des Émirats arabes unis et du Royaume-Uni.
Au niveau africain, le domaine de la construction demeure un secteur important, reflétant d'importants déficits d'infrastructures et des besoins en développement urbain, souligne le rapport.
Il indique que des pays comme l'Égypte, l'Afrique du Sud et l'Angola, dans cet ordre, ont attiré de grands projets à forte intensité de capital, tandis que le Ghana, le Kenya et le Maroc ont attiré des projets de taille moyenne à fort impact.
En 2024, l'Afrique a enregistré un rebond remarquable des flux d'IDE, qui ont augmenté de 75 % pour atteindre 97 milliards de dollars. Ce chiffre représentait 6 % des entrées mondiales d'IDE, contre 4 % l'année précédente, et 11 % du total des IDE vers les économies en développement, contre seulement 6 % en 2023.
Le rapport souligne toutefois que cette croissance exceptionnelle est largement attribuable à un seul mégaprojet : le projet de développement urbain de Ras El-Hekma en Égypte.
Et sans compter l'Egypte, les flux d'IDE vers l'Afrique ont progressé de 12 %, mais sont restés modestes, à environ 62 milliards de dollars, soit 4 % des IDE mondiaux.
Quant à la région d'Afrique du Nord en particulier, elle est apparue comme le principal moteur de la croissance. Sans compter l'Egypte, les IDE en Tunisie ont augmenté de 21 % pour atteindre 936 millions de dollars et ceux au Maroc de 55 % pour atteindre 1,6 milliard de dollars, rappelle le document.
Outre les énergies renouvelables, le Maroc s'est illustré par des IDE dans l'économie numérique et l'intelligence artificielle grâce à des incitations ciblées pour attirer les investisseurs et une vision numérique à long terme.
Le document souligne par ailleurs, que les économies en développement sont devenues des acteurs importants des marchés de capitaux à capital variable et des marchés de capitaux à capital fixe, manifestant un intérêt croissant pour les marchés du carbone afin de financer la transition énergétique.
L'adoption de taxes carbone comme outil politique de réduction des émissions prend de l'ampleur, des pays comme l'Argentine, la Colombie, le Chili, le Mexique, l'Afrique du Sud et l'Ukraine ayant déjà mis en œuvre de telles mesures. Tandis que le Botswana, le Kenya, le Maroc et l'Uruguay, entre autres, explorent activement des cadres de taxation du carbone.
L'une des tendances remarquées dans les contrats d'investissements, est la présence de clauses sur la responsabilité des investisseurs. Environ la moitié des accords d'investissement conclus depuis 2020 contiennent des références en matière de lutte contre la corruption et de responsabilité sociale des entreprises
Sur le plan juridique, le rapport relève un recul de l'usage des mécanismes d'arbitrage entre investisseurs et États dans les accords d'investissement récents, notant que 45 % des accords conclus au cours des 5 dernières années ne contiennent pas cette clause, soulignant que les textes privilégient désormais la coopération et la facilitation plutôt que la protection traditionnelle des investisseurs.
Enfin concernant les perspectives pour l'année prochaine, le rapport de la CNUCED estime que les flux d'IDE garderont une tendance baissière, indiquant que les premiers mois de 2025 ont connu une chute des investissements globaux, entre autres à cause des tensions géopolitiques, les perturbations dans les chaînes de valeur et le manque de confiance des investisseurs.
Cependant, il note que les pays émergents restent toutefois des cibles d'investissements privilégiés notamment grâce aux opportunités offertes.


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