Il est vrai que le patron de la DGSN a sorti le grand jeu ces dernières semaines pour opérer un grand et vigoureux nettoyage pour traquer les « ripoux » dans les différents corps sécuritaires d'Etat, donner une chasse sans merci aux contrebandiers, y compris aux frontières, démanteler les groupuscules de présumés terroristes, déjouer les tentatives de vols d'agences bancaires tout en rivalisant d'ardeur dans les garanties d'une sécurité publique plus fiable. Charki Draiss a mis un point d'honneur à mettre à exécution, autant que les services compétents de l'administration territoriale, les hautes Instructions ordonnant de tout mettre en œuvre pour une moralisation effective et efficiente de la vie publique dans le Royaume. C'est véritablement le grand déballage en plein jour avec force disposition à communiquer les moindres faits à l'opinion publique, du « linge sale » car les coups de filets spectaculaires de la Sûreté nationale n'épargnent aucunement leurs propres membres pris en flagrant délit où qu'ils se trouvent et quels que soient leurs grades. Draiss est aussi un manager participatif appliqué à la stimulation et à la valorisation des ressources humaines et il tient à le faire savoir publiquement, à l'instar de la lettre de félicitations adressée au Préfet de Police du Grand Casablanca, Mustapha Mouzouni, pour le déroulement impeccable du derby casablancais entre le Raja et le Widad. Enfin, le premier policier du Royaume est un homme reconnaissant et au cœur d'or en ayant une pensée affectueuse pour les orphelins de policiers décédés, pour lesquels il a organisé une belle réception au Club de la DGSN de la capitale la semaine dernière avec surprises et cadeaux. Il marque un point sur tout le reste, car peu y ont pensé à ce jour, dans les administrations, les entreprises et même ailleurs.