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Côté banque, côté station-services  : Le braquage entre performance et incompétence
Publié dans La Gazette du Maroc le 15 - 05 - 2009

Phénomène nouveau ? Non, le braquage, selon d'anciens hauts responsables de la police marocaine date de 1965. Ses auteurs ont été maîtrisés. Mais depuis 2003, le crime est devenu phénomène. En peu de temps, plusieurs opérations ont concerné des établissements financiers, non seulement dans les grandes villes, mais aussi des villages comme Sidi Bennour. Rétrospective !
Le dernier braquage en date allait être signé lundi 4 mai à Salé. Des éléments de la police judiciaire «Les aigles», étaient dans l'obligation de tirer des coups de feu sur les membres d'une bande de braqueurs qui s'apprêtaient à attaquer le propriétaire d'une station-service. Celui-ci se dirigeait vers sa banque à Hay Rahma pour y déposer une grosse somme d'argent, la recette du week-end. Les trois membres de la bande ont sorti des armes à feu et se positionnaient pour attaquer le pompiste dès sa descente de la voiture. Trois coups de feu ont été tirés par l'un des policiers : le premier en l'air, l'autre dans l'un des pneus de la Mercedès et le troisième a atterri dans la jambe de l'un des braqueurs. Les deux autres ont pris la fuite. La voiture a été retrouvée calcinée au quartier Bouknadel.
Jeudi 8 mai courant, la police judiciaire de Khénifra a procédé à l'arrestation des membres d'une bande qui avaient été à l'origine du braquage de l'agence «Western Union» du boulevard Zerktouni de la ville. Ils avaient cambriolé la somme de 80.000 DH. Il s'agit en fait d'un faux braquage orchestré par un employé de l'agence et son frère. Le phénomène du faux braquage n'est pas nouveau (cf. notre encadré). Et comme le soulignent certains banquiers, des employés sont souvent derrière une opération du genre. Si ce n'est pas totalement à leur profit, ils facilitent la tâche à des éléments extérieurs en leur fournissant des informations sur le montant, le temps et les signalements du détenteur de l'argent.
Malgré la panique qui secoue les établissements financiers, banques et sociétés de transfert d'argent et les secousses qui ont atteint la DGSN, voire le ministère de l'Intérieur qui a fini par prendre des mesures fermes contre les agences qui ne veulent pas se doter d'un système de sécurité adéquat, les opérations de braquage restent archaïques. Le plus souvent, elles sont signées par des novices armés d'épées et de coutelas, parfois cagoulés. Nous sommes loin de la plus grande opération, sous forme de série, effectuée par une seule personne dans les années 80 et qui fera l'objet d'un long métrage. Le scénario relate la série de braquages de banques, 72 au total, commis par Dodson (Ewan McGregor), à Los Angeles, avant qu'il ne soit arrêté par le FBI. L'acteur britannique campera ce rôle de mauvais garçon aux côtés de Carey Mulligan (Public Enemies), également en discussion avec Myriad Pictures pour faire partie du casting.
Au Maroc, le phénomène, encore une fois est nouveau et est à son stade du commencement.
Historique
A Casablanca, dans le quartier El Oulfa, Deux individus munis de coutelas ont braqué dans l'après-midi d'un vendredi, une agence bancaire, emportant la somme de 180.000 DH.
Les deux hommes avaient fait irruption vers 14H00 dans l'agence El Fath de la banque Attijariwafa bank, sise boulevard Oued Daoura (préfecture des Arrondissements Hay Hassani-Ain Chock), et menaçant le personnel et la clientèle de l'agence de leurs armes blanches, ils ont obligé le caissier à leur remettre la recette du guichet avant de prendre la fuite, avait indiqué une source policière à l'agence MAP, précisant qu'aucune personne n'a été blessée.
Les deux malfaiteurs, qui portaient des lunettes de soleil, l'un un casque de moto et l'autre une casquette pour ne pas être reconnus, ont réussi à s'enfuir à bord d'une motocyclette.
Une enquête a été ouverte pour l'identification et l'arrestation des deux braqueurs, a fait savoir la même source.
Ainsi, pendant quelques jours seulement, on a assisté à des opérations successives de braquages de banques : BMCE à Casablanca, Wafacash à Kénitra, BMCI à Rabat au quartier de l'Océan et Attijariwafa bank à Mohammédia. Des sommes colossales sont parties en fumée. Or, dans toutes ces opérations, selon les enquêteurs et les déclarations des victimes, après recoupement, le mode opératoire est presque le même : les auteurs de ces braquages agissent de la même manière. Beaucoup sont longtemps restés en fuite.
Après le coup d'El Oulfa à Hay Hassani, les braqueurs de banques récidivent à Mohammédia. En décembre 2007, quatre individus, visages cagoulés, munis de coutelas et de pistolets en plastique (jouets de l'Achoura), avaient fait irruption dans une agence de la banque «Attijariwafa bank», sise à Casablanca, au Boulevard de Palestine. En très peu de temps, ils avaient mis la main sur la somme de 130.000 DH dont la contrevaleur de 80.000 en devises, et 39.000 DH arrachés à un client accoudé au comptoir de l'agence. La somme totale volée s'élevait donc à 169.000 DH. Les conséquences de cette opération auraient pu être plus lourdes. Encore novices, les quatre malfrats avaient bloqué sans le savoir et dans la précipitation, la combinaison du coffre-fort qui contenait près de trois millions de dirhams. On n'a déploré aucun blessé, mais les braqueurs se sont sauvés sains et saufs.
Le même acte a été perpétré de la même manière, encore au quartier El Oulfa à Hay Hassani. Les malfrats avaient fait irruption dans une agence de la (BMCE Bank) et emporté la somme d'environ un million de dirhams. A Kénitra, une agence de Wafacash a été braquée de la même façon, dans la même semaine. Une agence de la BMCI à Rabat Océan a été la cible de braqueurs.
Ceci, en plus de la tentative de braquage des magasins «Marjane» d'Aïn Sbaâ, dont les suspects filmés ont été arrêtés puis relâchés pour manque de preuve, peut-être ! Evidemment, les autorités concernées ne sont pas restées les bras croisés. Une bande criminelle, composée de sept malfaiteurs, repris de justice, impliquée dans les attaques à main armée perpétrées les 26 octobre et 6 décembre 2007, respectivement contre une agence de la «Banque Populaire» à Tafersit (Nador) et une autre d'Attijariwafa bank à Mohammedia, a été arrêtée. Un communiqué même de la DGSN a été rendu public pour apaiser cette panique qui avait envahi le secteur bancaire.
Les membres de ce groupe de malfaiteurs ont été trouvés en possession d'une arme à feu, de pistolets à gaz, de bombes lacrymogènes, de cagoules et d'une partie du butin, ajoutait le communiqué. La meilleure prise a été effectuée au mois de décembre 2008. Elle était spectaculaire. Ses signataires ont été les fins limiers de police judiciaire de Casablanca qui ont tendu un piège à des braqueurs. Ils y sont tombés comme des rats. Trois individus munis de sabres et accompagnés d'un chien, ont été arrêtés la dernière semaine du mois de décembre 2008, alors qu'ils tentaient de braquer une banque à Casablanca. Les braqueurs s'apprêtaient à faire irruption vers 15h30 dans une agence de la Banque Populaire de l'avenue Bir Anzarane (Mâarif), lorsque les éléments du service préfectoral de la police judiciaire (SPPJ) du Grand Casablanca, les ont arrêtés avant de commettre leur forfait. Les trois malfrats, qui étaient surveillés et filés par les services de police depuis bien longtemps, ont été interpellés à bord de leur voiture avant d'accéder à la banque, dans le but de garantir la sécurité des employés et éviter toute éventuelle prise d'otages. L'un des trois braqueurs a lâché le chien (Pitbull) sur un policier qui a dû tirer sur lui. Un animal féroce qui devrait être interdit de séjour parmi les citadins. Les cas de braquages tant des banques, stations services que sociétés de transfert d'argent, sont devenus nombreux au Maroc.
Il est quand même malheureux de constater à travers les chaînes satellitaires de télévision, que le citoyen peut maîtriser l'allumage et l'extinction du lampadaire de sa rue alors que nos banquiers campent sur leurs coffres forts et n'investissent pas dans la sécurité. Car, après les risques auxquels sont exposés leurs employés et clients, c'est l'image du Maroc qui est en jeu….
Braquage semi réussi à Casablanca
Un million et demi de dirhams dans la rue
Quatre individus, munis de coutelas et de bombes lacrymogènes, avaient fait irruption dans l'agence d'Attijariwafa Bank du quartier «La Villette» de Hay Mohammadi et obligé le caissier à leur remettre la recette du guichet qui s'élevait à 3,17 millions de DH. Ils n'en ont pris que
1,33 MDH.
En prenant la fuite sur deux vélomoteurs, ils ont été heurtés par un automobiliste et dû abandonner les deux sacs remplis d'argent, dont le premier avait été récupéré sur place. Aucune personne n'a été blessée lors de ce vol, a fait savoir la même source, ajoutant que les malfrats avaient poursuivi leur cavale à pied.
La somme de 1,33 DH, dérobée lors du braquage de la banque a été récupérée chez un individu qui s'était emparé du sac abandonné par les braqueurs.
Le mis en cause, cordonnier de son état, a été arrêté à son domicile à Hay Mohammadi par les éléments de la police judiciaire d'Ain Sebâa-Hay Mohammadi, en possession de l'argent, a déclaré la police, précisant que l'individu en question n'a aucun lien avec le braquage. Le prévenu a avoué avoir trouvé le sac et s'en est emparé après l'abandon de celui-ci par les malfaiteurs.
Le Monde avait écrit sur un Marocain en France
Faux braquages de six banques pour financer le terrorisme
La direction de la surveillance du territoire (DST) vient de mettre à jour, une affaire de financement du terrorisme islamiste d'une ampleur inédite, liée au Groupe islamique combattant marocain (GICM), à l'origine des attentats de Casablanca (Maroc) qui avaient fait 45 morts, le 16 mai 2003. Les policiers ont interpellé, vendredi 19 novembre, Hassan Baouchi, qui s'était fait passer pour une victime, le 1er mars, d'un braquage de banque. Un braquage monté de toutes pièces, dont le profit -plus d'un million d'euros- devait servir à financer la cause islamiste.
Le jeune homme, âgé de 23 ans, travaillait à la Brink's (convoyeur de fonds) où il était «technicien dabiste», chargé de vérifier l'état des distributeurs automatiques des billets de banque (DAB). Il a raconté le 1er mars aux policiers de la brigade de répression du banditisme (BRB), qu'il avait été pris en otage ce jour-là par trois malfaiteurs cagoulés, qui l'avaient forcé à ouvrir l'accès aux distributeurs de six banques de Seine-Saint-Denis (Le Monde du 3 mars). En dépit de leurs doutes sur ce braquage sans aucun coup de feu, les policiers l'avaient laissé libre, faute de preuve, mais avaient transmis des éléments -notamment un enregistrement de caméra de surveillance- à la DST, intéressée depuis des mois par le frère de la «victime», Mustapha Baouchi.
Attentats de madrid
Arrêté en compagnie de plusieurs autres islamistes début avril, cet électronicien, qui a effectué au moins deux séjours en Afghanistan, est considéré comme le chef de la cellule du GICM démantelée en France. Cette cellule, selon la DST, n'avait pas de projet terroriste dans le pays, mais elle aurait apporté un appui logistique aux auteurs des attentats du 11 mars à Madrid. Malgré ce coup de filet, la DST n'avait toujours pas trouvé la trace du million évaporé.
Il y a près d'un mois, pourtant, un homme soupçonné d'avoir participé au braquage, était interpellé en Algérie avec plusieurs dizaines de milliers d'euros. Deuxième pas pour la DST, l'arrestation en début de semaine d'un homme d'origine antillaise, mis en examen vendredi 19 novembre pour «association de malfaiteurs» et «financement du terrorisme», par le juge Jean-François Ricard, dans l'enquête ouverte en France sur les attentats de Casablanca.
Interrogé sur le braquage, cet homme a désigné Hassan Baouchi comme participant à l'opération. Arrêté à son tour vendredi, le «technicien dabiste», présenté comme une «petite pointure», a reconnu être complice du braquage, dont les fruits devaient alimenter la cause islamiste à l'étranger. Le parquet de Paris a ouvert, jeudi, une information judiciaire pour «financement du terrorisme».
La DST dispose d'écoutes qui montreraient des liens entre les frères Baouchi et l'enquête sur les «filières tchétchènes» d'envoi de djihadistes dans la République caucasienne : plusieurs islamistes qui figurent dans les deux dossiers sont originaires d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) et se connaissent depuis l'enfance.
P. S.
Article paru dans l'édition du «Monde» le 21.11.04
Le dernier en date a eu lieu lundi
11 mai courant
100.000 DH allaient partir en flammes
Le western est victime de nom ? Si. L'agence western union de Salé a été victime d'un braquage, lundi 11 mai (c'est tout récent). Le malfrat s'était posté pendant plus d'une heure devant la porte. Il a surveillé entrées et sorties. Il est originaire de Safi. Lorsqu'il a constaté que l'un des deux employés a quitté la boutique, il s'est armé. Epée bien aiguisée dans une main et un pavé dans l'autre. Il fit irruption dans le local et force l'unique employé à lui donner sa bourse. Juste la bagatelle de 100.000 DH. Le coup d'épée est allé directement dans le crâne de l'employé qui gémissait et criait. L'attroupement habituel, heureusement, s'est constitué et le malfrat a été maîtrisé et livré à la police qui est arrivée sur le champ.
Les 100.000 DH ont ainsi été récupérés. L'auteur de cette œuvre incomplète est originaire direct de Safi et cherchait à faire fortune à Salé !


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