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Introduction en bourse de Risma (Accor) : Le prix compris entre 210 et 240 dirhams
Publié dans La Gazette du Maroc le 24 - 04 - 2006

L'entreprise a dégagé son premier bénéfice en 2005 qui reste faible malgré tout. L'évaluation effectuée par les conseillers fixe une valeur minimale de 210 dirhams l'action. Accor ne veut collecter que 250 millions de dirhams avec cette opération, alors que ses besoins dans les 5 années à venir sont de l'ordre de 1,5 milliard de dirhams pour financer 14 nouveaux hôtels. Accor est le seul fonds d'investissement qui détient pour l'heure 4,4% de la capacité d'hébergement du pays. Cela mérite de s'y intéresser.
Adil Diouri en a fait un leitmotiv : "Il nous faut quatre, cinq ou encore plus de Risma, pour enfin atteindre les objectifs de la vision 2006". C'est ce que répète sans relâche le ministre du Tourisme qui cite en exemple Accor, la chaîne hôtelière internationale dont le bras financier au Maroc est Risma.
A y regarder de plus près, il y a de quoi être fier de la force de Risma au Maroc. Comme le rappelle Marc Thépot, président d'Accor Maroc, "avec 6,8% des nuitées en 2005, Risma est aujourd'hui le 1er groupe hôtelier marocain tant en nombre de chambres qu'en profondeur de gamme. Le périmètre exploité s'élève à 2.768 chambres réparties sur vingt établissements dans douze villes du Royaume". Avec 6,8% des nuitées en 2005, Risma est devenu en neuf ans le 1er groupe hôtelier marocain.
L'entreprise exploite aujourd'hui 20 unités hôtelières sous les enseignes du groupe Accor (Sofitel, Mercure, Ibis Moussafir, Coralia), soit 2.768 chambres réparties sur 12 villes. Pour arriver à être propriétaire d'autant de chambres, il a fallu avoir une vision très ambitieuse et mener petit à petit cette croissance.
En effet, en 1993, la société avait été mise en place pour gérer deux villages de vacances de l'enseigne Coralia que sont Palmariva à Marrakech et la Kasbah d'Agadir, avec comme seul capital de départ quelque 100.000 dirhams.
Ce qui n'était qu'un coup d'essai va très vite se transformer en une vraie success story. Accor décide très vite de renforcer sa présence au Maroc et vise très haut en signant, en 1996, cinq ans avant l'avènement de la vision 2010 un contrat avec l'Etat. L'objectif est de créer une chaîne d'hôtels de 7.000 chambres à terme, ce qui veut dire que seuls 35%
de l'objectif en question sont réalisés aujourd'hui. Mais cette convention conduira Accor à réaliser ses premières acquisitions d'envergure. Il met dans son giron la chaîne Moussafir constituée de 6 unités, en achetant les 66,7% que contrôlaient l'ONCF et l'ONA. Accor ne tardera pas
à y apposer son enseigne Ibis qui représente aujourd'hui 40% de la capacité totale d'Accor au Maroc, grâce à la création d'autres Ibis à Agadir, Ouarzazate, etc.
Dans la même lancée, Accor continue ses contrats de gestion. En 1998, c'est le palais Jamaï de Fès qui est pris en location gérance, ensuite c'est au tour des 3 hôtels Almohades de Tanger, Agadir et Casablanca qui y passent pour une durée de 5 ans. De même, une année plus tard, l'hôtel Shéhrazade à Rabat est acquis et passe sous l'enseigne Mercure.
Risma avait désormais atteint une taille suffisamment importante pour associer les investisseurs institutionnels nationaux. Et, en 1999, des géants comme BMCE Bank, RMA Watanya, CFG Développement ou encore MAMDA MCMA rejoignent le tour de table de Risma. Aujourd'hui avec les autres institutionnels marocains comme Asma Invest, Nexity, ils pèsent quelque 59,5% du capital.
A partir de ce moment, les ouvertures se poursuivent grâce notamment à des acquisitions et de nouvelles constructions. Les Sofitel voient l'arrivée de Diwan Rabat, de Mogador Essaouira de Marrakech et enfin d'Agadir, alors que les Ibis Moussafir accueillent ceux de Meknès, Tanger et même de Fnideq.
Risma voit plus grand. Désormais, il s'attaque même à l'aménagement des zones touristiques du plan Azur.
Ainsi, il participe à la création de la Société d'aménagement et d'exploitation de la station de Mogador (Saemog) et en détient quelque 33%, à côté de Thomas&Piron (34%) et Colbert Orco (33%).
Pour financer l'ensemble de ces investissements, Accor a non seulement renforcé ses fonds propres, mais il a également fait appel à des emprunts obligataires qui sont souscrits massivement. Le premier est émis en 2002 et porte sur un montant de 180 millions de dirhams, alors que le second suivra une année plus tard et est remboursable en actions.
A tout point de vue, Accor est une valeur sur laquelle il faut miser, car sa croissance est loin de s'arrêter à ce niveau. L'entreprise, il est vrai, n'a procédé à aucune distribution de dividendes, parce qu'elle n'a été bénéficiaire qu'en 2005. Mais, vu son secteur d'activité, on ne peut en espérer mieux que d'avoir du cash-flow, ce qui est effectivement le cas.
Le bénéfice comptable est naturellement absorbé par les importants amortissements des investissements récents réalisés et qui continuent de l'être.
Car Risma doit encore construire 14 hôtels, dont les chantiers sont lancés pour certains. C'est dire qu'à tous les points de vue, les actionnaires ont foi en leur entreprise et aux perspectives du secteur. C'est sans doute ce qui a conduit le conseiller CFG à fixer un niveau prix minimal de 210 dirhams par action.
C'est 30 dirhams de pus que le prix qui a prévalu lors du remboursement en actions d'une partie des obligations, et ce, au cours de ce mois d'avril 2006.
Toutefois, les actionnaires ont visiblement choisi une bonne fenêtre, car même si l'action paraît chère, au vu de l'historique financier de la société, la place est demandeuse de papier neuf et les perspectives de Risma sont plus que prometteuses. Il ne serait pas étonnant que le montant maximal de 240 dirhams soit atteint d'autant qu'il ne s'agit que de 250 millions de dirhams, ce qui ne correspond même pas à une séance de cotation.


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