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La consommation de lait toujours faible, 55 litres par an et par habitant
Publié dans La Vie éco le 20 - 03 - 2013

La consommation de lait et des produits dérivés a progressé de 7.6% et 16% durant les 5 dernières années. Centrale Laitière et Copag détiennent 80% du marché. La production nationale couvre 90% des besoins du marché.
M algré une croissance soutenue durant les dix dernières années, la consommation de lait et de ses dérivés demeure faible au Maroc. Seulement 55 litres consommés par habitant et par an, selon les industriels. Ce qui place le Maroc parmi les pays où l'on consomme le moins de lait. La principale raison serait, selon les associations de protection des consommateurs, le prix qui reste quand même assez élevé. Un litre de lait frais coûte 7 DH et pour l'UHT le consommateur doit débourser 8,50 DH. «Comme le budget lait doit être conséquent pour les familles nombreuses, le choix est donc vite fait : on consommera du thé», explique le président d'une association de protection des consommateurs. Dans les campagnes, ajoute cette même source, la consommation de lait reste également faible puisque la boisson privilégiée reste le thé.
Si, il y a quelques années, la difficulté de gérer les périodes de haute et basse lactation expliquait la faible consommation, ce n'est plus le cas aujourd'hui. Les industriels planifient leur production, ce qui permet de constituer des stocks et donc d'approvisionner régulièrement le marché. Et pour preuve, il n'y a plus de pénurie de lait en période de forte consommation, notamment au cours du mois de Ramadan. Ils essaient aussi de maintenir les prix malgré l'instabilité de ces derniers en amont et le renchérissement du prix de la poudre de lait et des aliments de bétail. C'est pourquoi Copag, deuxième opérateur du marché laitier avec une part de marché de 25% et producteur de la marque Jaouda, a opté, afin d'éviter une hausse du prix au consommateur, pour la fixation d'un prix unique aux producteurs, que ce soit en période de basse ou de haute lactation.
La grande distribution a facilité l'approvisionnement du marché
En moyenne, le prix du litre payé au producteur se situe entre 3,40 DH et 4 DH en basse lactation et varie de 2,97 DH à 3,70 DH en période de haute lactation. De son côté, Centrale Laitière, leader du marché avec une part de 63%, a fait le choix délibéré de ne pas répercuter la hausse des prix des intrants. Ce qui a nécessité de lourds efforts entrepris pour le renforcement de la dynamique de la productivité. Ces efforts pour la maîtrise des prix et les stratégies industrielles pour la maîtrise de l'approvisionnement du marché ont donné leur fruit puisque l'on enregistre une hausse régulière de la consommation de lait et de produits dérivés. Ainsi, sur les cinq dernières années, le marché a enregistré une croissance de 7,6% et 16% respectivement pour le lait et les produits dérivés. Une évolution due aussi au développement de la grande distribution qui garantit, grâce à la chaîne de froid, une large distribution des produits à travers le pays. C'est également dû à la diversification et à l'innovation : chaque année, les industriels mettent, en moyenne, 3 à 4 produits nouveaux sur le marché.
Par exemple, pour l'année 2013, Copag travaille sur six projets de lancement. «L'innovation constitue un élément majeur dans la croissance d'une entreprise parce qu'elle lui permet de se maintenir sur un marché très concurrentiel», déclarent les responsables de la coopérative. Aujourd'hui, la production nationale permet de satisfaire 90% des besoins du marché en lait et en produits laitiers. Le reste est couvert, selon les professionnels, par les importations de lait en poudre et de beurre. Réalisant un chiffre d'affaires global de près de 10 milliards de DH, le secteur laitier est largement dominé par deux opérateurs, Copag et Centrale Laitière, qui contrôlent près de 80% du marché. Le reste est détenu par des petites entités comme Colainord, Best Milk, Safi Lait, Domaine Douiet (la marque Chergui) et Colaimo. Au côté de ce segment structuré du marché, un réseau informel s'est constitué au niveau de la collecte. Naturellement, il est dénoncé par les industriels en raison des risques sanitaires qu'il représente pour les consommateurs.


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