Boubrik: Le chantier de généralisation de la protection sociale enregistre de grandes avancées    Balaoui appelle au respect des règles juridiques encadrant le traitement des avis de recherche    La presse du régime algérien : attaques contre les journalistes plutôt qu'un débat sur les faits    Le Chef du gouvernement préside une réunion de la Commission ministérielle chargée du pilotage de la réforme du système de la protection sociale    Plus de 3 000 innovations dévoilées au Salon mondial de l'industrie intelligente à Chongqing.    Hausse record du trafic à l'aéroport de Pékin Daxing grâce à l'exemption de visa.    Engrais : La centralité des nouvelles technologies mise en lumière à Benguerir    Guelmim Oued-Noun: 2 MDH pour l'élaboration d'une stratégie de marketing territorial    Maroc-Pologne: Un partenariat stratégique dans l'agriculture en discussion    Polisario, l'Iran et l'Algérie : le nouveau triangle d'instabilité qui menace le Sahara et la sécurité européenne    Palestine : L'armée israélienne élargit son opération contre la ville de Gaza    CAN 2025 : Le suisse Match Hospitality assurera l'accueil VIP    La Banque mondiale cite l'INDH en exemple dans son rapport 2025 sur le développement humain    Marhaba 2025: Affluence "record" avec plus de 4 millions de MRE accueillis    Agadir : Plan d'urgence pour l'hôpital Hassan II    Alerte Météo : Averses orageuses localement fortes avec rafales de vent dans certaines provinces    Production artistique : un projet de loi en gestation pour contrer le faux    Le Festival de Cinéma Méditerranéen de Tétouan dévoile les jurys de sa 30e édition    El Jadida célèbre la parution du roman "Mimosa" de Salah El Ouadie    Botola Pro – L'IRT et l'OCS dos à dos dans un duel tactique    Le Torino FC découvre le vrai visage de Zakaria Aboukhlal    Coupe Intercontinentale : Mohamed Chibi rêve d'une finale contre Achraf Hakimi    Marrakech prépare son avenir urbain avec un nouveau Schéma Directeur    Le silence comme faillite morale!    Maroc : Les hôpitaux publics au bord de l'asphyxie    Le chef de la diplomatie coréenne attendu en Chine    Accompagnement post-viol : L'Etat protège-t-il efficacement ses enfants ?    L'éducation diabétique à l'ère de l'intelligence artificielle : un virage stratégique pour la santé publique    Les universités marocaines en ébullition face au projet de loi 59.24    Les Emirats Arabes Unis adhèrent au protocole d'accord des BRICS sur la concurrence    LA FIN D'UN RÊVE NEOCOLONIALISTE    MAROC 2030 : FAIRE VIVRE L'HERITAGE D'UNE COUPE DU MONDE HISTORIQUE    Botola D1 (J2) : Le KACM face au défi RSB ce soir    Ligue des Champions UEFA : Coup d'envoi du spectacle ''25-26'' ce mardi    À Casablanca, la République centrafricaine mobilise 9 milliards de dollars pour son développement    La SNRT annonce une augmentation générale des salaires de son personnel    La périlleuse banalisation de l'horreur    Calendrier monétaire : la prudence dicte le statu quo    Malawi. Aux urnes citoyens !    Sommet arabo-islamique d'urgence. Soutien unanime au Comité Al-Qods, présidé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, et à l'Agence Bayt Mal Al-Qods Acharif    Mondiaux d'athlétisme : le Kenya postule    « Casa Guira » : la nouvelle comédie signée RedOne et Omar Lotfi dès le 17 septembre dans les salles marocaines    Des ONG dénoncent le recrutement forcé de réfugiés sahraouis comme mercenaires dans les camps de Tindouf    Le temps qu'il fera ce mardi 16 septembre 2025    Interview avec RedOne : « Le Maroc était le choix naturel pour me lancer dans le cinéma »    Vernissage du peintre Barbara Piekarska Abou-Hilal à El Jadida : Une célébration picturale entre mémoire et territoire !    Al Hoceïma, chef-lieu d'une culture qui se fait «mémoire des diasporas»    La cuisine marocaine étincelle de mille saveurs au Village international de la gastronomie à Paris    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Le secteur privé à la rescousse du commerce africain
Publié dans Les ECO le 17 - 09 - 2013

Dans son rapport 2013 sur le développement économique en Afrique, la CNUCED a plaidé pour le renforcement du secteur privé comme moteur de croissance économique. L'organisme onusien estime qu'il est temps pour le continent d'envisager de nouvelles politiques pour profiter pleinement d'une niche aux perspectives prometteuses.
«Le commerce intra-africain peut contribuer à une croissance et à un développement soutenus de l'Afrique en la rendant moins vulnérable aux chocs mondiaux, en l'aidant à diversifier son économie, en améliorant la compétitivité de ses exportations et en créant des emplois». Voilà la conclusion du rapport 2013 de la Conférence des nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) à propos du développement économique en Afrique. Le rapport qui vient d'être publié, intitulé «Commerce intra-africain : libérer le dynamisme du secteur privé», en marge du lancement du rapport mondial sur le commerce, a mis l'accent sur les voies et moyens permettant de renforcer le secteur privé afin de stimuler les échanges intra-africains.
Dans le document, la CNUCED a relevé que les gouvernements africains ont essayé de mettre ce potentiel de commerce régional au service du développement en prenant, par exemple, l'ambitieuse décision de dynamiser le commerce intracontinental et d'accélérer la création d'une zone de libre-échange panafricaine. Dans cette optique, le rapport s'est appuyé sur des données factuelles sur le commerce intrarégional et a mis en évidence certains aspects particuliers de la structure entrepreneuriale en Afrique. Le rapport a aussi passé au crible les difficultés qui entravent le développement des échanges commerciaux entre les pays africains, notamment en matière d'application d'accords commerciaux régionaux.
De ce fait, la CNUCED a émis une série de propositions et de nouvelles initiatives visant à renforcer l'application de ces accords. Ainsi, pour que les pays africains puissent tirer pleinement profit des opportunités dont est porteur le commerce intra-africain, ils doivent «placer le renforcement des capacités productives et de l'esprit d'entreprise au cœur de leurs actions afin de stimuler les échanges intrarégionaux». Les auteurs du rapport ont plaidé auprès des gouvernements pour que ceux-ci se consacrent davantage à la promotion du commerce intra-africain dans un «un contexte de régionalisme développementiste».
Nouvelle approche par le secteur privé
Dans son rapport 2013 sur le développement du commerce en Afrique, la CNUCED a insisté sur «la nécessité de passer d'une approche programmatique et linéaire de l'intégration, axée sur l'élimination des obstacles au commerce, à une approche davantage fondée sur le développement, accordant autant d'attention au renforcement des capacités productives et à l'expansion du secteur privé qu'à l'élimination des obstacles au commerce». Le document a relevé que les résultats ne sont pas encore au rendez-vous, malgré les efforts déployés pour exploiter le potentiel du commerce de façon à ce qu'il contribue au développement. Au cours de la période 2007-2011, souligne le rapport, la part des exportations intra-africaines dans le total des exportations de marchandises était en moyenne de 11 % en Afrique alors qu'elle était de 50% dans les pays en développement d'Asie, de 21% en Amérique latine et dans les Caraïbes et de 70 % en Europe.
La CNUCED ajoute que, selon les données disponibles, il apparaît clairement que «le continent n'a pas encore atteint son plein potentiel commercial compte tenu de son stade de développement et de sa dotation en facteurs de production». Plusieurs raisons expliquent les piètres résultats de l'Afrique sur le plan des échanges régionaux, selon la CUNCED. Parmi les principales raisons évoquées dans le document, le fait que «les efforts d'intégration régionale accomplis au niveau du continent ont jusqu'ici été axés davantage sur l'élimination des obstacles au commerce que sur le renforcement des capacités productives dont celui-ci est tributaire». Pour les experts de la CNUCED, s'il est important de veiller à éliminer ces obstacles, cette approche n'aura pas l'effet souhaité si elle ne s'accompagne pas de mesures visant à stimuler les capacités d'offre. «Le rôle limité que joue le secteur privé dans les initiatives et les efforts d'intégration régionale a également contribué aux mauvais résultats commerciaux du continent» lit-on dans le document. Ainsi, bien qu'il incombe aux pouvoirs publics de conclure des accords commerciaux, «c'est le secteur privé qui comprend le mieux les contraintes auxquelles les entreprises font face et qui est le plus en mesure de tirer parti des possibilités offertes par les initiatives commerciales régionales».
La CNUCED a relevé et salué les objectifs que se sont fixés les communautés économiques régionales africaines dans le sens de l'intégration du secteur privé dans leurs structures et leurs plans d'action. C'est le cas par exemple de la mise en place d'associations commerciales. Cependant, tempère le rapport, «le secteur public reste le seul moteur actif de l'intégration régionale en Afrique, le secteur privé demeurant un participant passif». Partant de ce constat et de ses implications, l'organisme onusien souligne que «si les gouvernements africains veulent réussir à doper les échanges intra-africains, ils doivent permettre au secteur privé de jouer un rôle plus actif dans le processus d'intégration». Enfin, la CNUCED a estimé que l'accélération du commerce intra-africain dépendra beaucoup de la capacité des pays africains à promouvoir l'entrepreneuriat et à renforcer les capacités d'offre, d'instituer un mécanisme crédible de dialogue entre l'Etat et les entreprises, de créer des chaînes de valeur régionales, d'appliquer les accords régionaux existants, de repenser leur approche en matière d'intégration régionale et de maintenir la paix et la sécurité.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.