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Investissement : Les sociétés à durée de vie limitée divisent
Publié dans Les ECO le 21 - 03 - 2016

Un sondage online exclusif de Flm pour «Les Inspirations ECO» sur les sociétés à durée de vie limitée, fait ressortir une dichotomie de la communauté financière.
52% des 340 internautes qui ont répondu à la question de Flm, se sont déclarés prêts à investir dans une société à durée de vie théoriquement limitée comme Lydec ou Taqa Morocco. À l'opposé, 47% des internautes y sont opposés. En effet, Lydec et Taqa Morocco sont des exemples de sociétés atypiques vu que leur activité est la gestion d'une concession à durée de vie limitée, les actifs devant revenir au délégataire au terme du contrat.
Ainsi, Lydec a comme objet social la gestion des services délégués du Grand Casablanca. Cette gestion est opérée dans le cadre d'un contrat de gestion déléguée, entré en vigueur le 1er août 1997 pour une durée de 30 ans. À la fin de la gestion déléguée en 2027, l'autorité délégante sera subrogée aux droits de Lydec et prendra possession gratuitement de tous les biens de retour. Par ailleurs, l'autorité délégante aura la faculté de racheter tout ou partie des biens de reprise correspondant à la marche normale de l'exploitation des services délégués.
Ainsi, contrairement aux autres sociétés à durée de vie théorique illimitée (sauf dissolution ou faillite), l'actionnaire de Lydec doit s'attendre à une extinction de l'activité de sa société en 2027. Toute prolongation du contrat serait un bonus, en particulier vu l'incertitude de l'identité de la future identité de l'autorité délégante en 2027 (mairie et ministère de l'Intérieur). De même, une telle prolongation pourrait être assortie de la nécessité d'injection de nouveaux capitaux pour le financement des nouveaux investissements.
Rentabilisation par les dividendes
Pour sa part, Taqa Morocco est un producteur d'électricité dont les revenus sont assurés par l'ONEE en fonction de la disponibilité de sa production. Ainsi, selon les termes des contrats de fourniture d'énergie électrique, ces exigences se traduisent par l'engagement ferme de JLEC et JLEC 5 & 6 de céder l'intégralité de la production des unités 1 à 4 (pour JLEC) et des unités 5 et 6 (pour JLEC 5 & 6) à l'ONEE en contrepartie de l'engagement de l'office de prendre livraison de l'intégralité de l'énergie nette ou de la payer.
De même, un mécanisme est prévu pour assurer à Taqa l'approvisionnement en charbon selon un prix déterminé. À l'issue d'une période de 30 ans (2027 pour JLEC et 2044 pour JLEC 5 & 6), l'ONEE récupérera ses centrales électriques. La conséquence du caractère atypique de ces deux actions fait que le modèle économique implique une rentabilisation des investissements des actionnaires davantage par les dividendes que par une plus-value potentielle.
Aussi, cette tendance croît au fur et à mesure de la proximité de la date d'échéance de la concession. En particulier à la fin de la durée du contrat de concession, la société devient quasiment sans objet, en attente de l'obtention d'un nouveau contrat. D'ailleurs, à titre d'illustration, Lydec offre actuellement un D/Y de 5,4% contre 5% pour Taqa Morocco.
Farid Mezouar
Directeur général de FL Markets
Les Inspirations ECO : Quelle est la motivation des investisseurs dans ce genre de titres ?
Farid Mezouar : Tout d'abord, il s'agit de valeurs à rendement élevé, ce qui attire les investisseurs friands de ce genre de profils. De même, le modèle économique est plutôt lisible avec des revenus quasi-garantis durant la période du contrat et de la concession. Il s'agit en effet d'un investissement hybride plus proche de l'obligataire que de l'action. Enfin, dans notre exemple de Lydec et de Taqa, il s'agit d'une opportunité unique d'exposition au secteur de l'énergie.
Ces titres sont-ils risqués ?
Naturellement, comme dans tout investissement dans les actions, un risque existe. Dans notre cas, ce risque connu d'avance est celui du non renouvellement de la concession, surtout que contrairement à l'international, au Maroc, les sociétés ne sont pas très diversifiées, ne détenant dans leur portefeuille qu'un ou deux contrats. D'ailleurs, Taqa Morocco tente de remédier à ce problème en cherchant de nouveaux contrats au Maroc et en Afrique subsaharienne. Aussi, Lydec va aussi tout mettre en œuvre pour obtenir une rallonge du contrat du Grand Casablanca.


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