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2016, mauvaise année pour l'économie africaine ?
Publié dans Les ECO le 19 - 04 - 2016

La Banque mondiale et le Fonds monétaire international viennent d'abaisser leurs prévisions de croissance pour l'Afrique en 2016. Attendu à 4%, le PIB du continent ne devrait pas dépasser 3,3%. La croissance africaine est compromise par le plongeon des prix du pétrole.
La chute des prix des matières premières bloque la croissance africaine. C'est en somme le constat qui s'impose au regard des nouvelles prévisions de croissance publiées la semaine dernière par la Banque mondiale (BM) et le Fonds monétaire international (FMI). En effet, les deux institutions de Bretton Woods ne tablent désormais que sur un taux de croissance autour de 3% pour l'Afrique en 2016. Pour la BM, la croissance africaine ne devrait pas dépasser 3,3% alors que le FMI est encore plus pessimiste et table seulement sur 3%. Pourtant, l'institution dirigée par Christine Lagarde misait en janvier dernier sur un taux de croissance de plus de 4%.
Facteurs de baisse
Pour la Banque mondiale, «cette mauvaise performance tient à l'effondrement des cours des matières premières - en particulier ceux du pétrole, qui ont chuté de 67% entre juin 2014 et décembre 2015 - et à l'atonie de l'économie mondiale, surtout du côté des marchés émergents». Même constat chez le FMI, où ce ralentissement est expliqué «principalement par des conditions extérieures défavorables : les pays riches en ressources naturelles souffrent de la baisse des prix des produits de base, tandis que les pays pré-émergents de la région subissent le durcissement des conditions de financement à l'échelle mondiale». Malgré tout, la BM estime que l'embellie économique s'est poursuivie dans d'autres pays qui affichent toujours une croissance robuste. C'est le cas des pays importateurs de pétrole tels que le Kenya, le Rwanda et la Tanzanie, ou encore de la Côte d'Ivoire, qui a bénéficié d'un contexte économique favorable et d'une augmentation des investissements.
4,5 % en 2017 ?
Si 2016 risque d'être une année de contre-performance pour l'économie africaine, les institutions financières internationales annoncent un retour à la résilience dès 2017. Ces projections optimistes sont mises en avant par la Banque mondiale, qui estime que «la croissance économique devrait dans l'ensemble rebondir en 2017 et 2018 pour atteindre 4,5%. Plus mesuré, le FMI la limite pour sa part à 4%, même s'il indique que «la reprise devrait s'affermir en 2017 et au-delà, portée principalement par les pays émergents et les pays en développement, tandis que la situation dans les pays en difficulté commence progressivement à se normaliser».
Jim Yong Kim,
Président du groupe de la Banque mondiale
Ce que nous avons constaté en Afrique toutes ces dernières années, c'est qu'il est parfois plus difficile de faire du commerce entre des pays qui partagent la même frontière, que d'en faire avec l'Europe ou les Etats-Unis. Cela n'a pas de sens. La mise en place des mécanismes de facilitation au commerce permettra à terme d'endiguer progressivement la pauvreté.
Makhtar Diop,
Vice-président de la Banque mondiale pour l'Afrique.
Les pays sont en train de s'adapter à une conjoncture mondiale économique plus difficile mais les gouvernements devront redoubler d'efforts pour mobiliser davantage leurs ressources nationales.
Punam Chuhan-Pole,
Economiste en chef par intérim de la Banque mondiale pour l'Afrique
Afin de favoriser la croissance et le développement social, il faut que les villes [africaines, ndlr] deviennent plus abordables pour les entreprises et qu'elles parviennent à attirer les investisseurs.
2015, pire année depuis 6 ans ?
En 2015, l'activité économique a ralenti en Afrique subsaharienne avec en moyenne une croissance du PIB de l'ordre de 3%, au lieu des 4,5% enregistrés en 2014. «Il s'agit du taux de croissance le moins élevé depuis 2009», relève la Banque mondiale dans sa dernière édition d'«Africa's Pulse». Dans cette publication semestrielle qui analyse les perspectives économiques de l'Afrique subsaharienne, l'institution conseille aux gouvernements de «prendre les mesures qui s'imposent» pour s'adapter au ralentissement de l'économie mondiale et ses impacts sur l'Afrique. Il s'agit de rendre leur économie moins vulnérable et développer de nouvelles sources de croissance durable et inclusive. «Les agglomérations africaines en pleine croissance devraient miser sur la diversification, mais elles devront améliorer leurs institutions pour planifier et coordonner efficacement des politiques visant à accroître la densité économique et la productivité urbaines afin de transformer l'économie de la région», théorise la BM.


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