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Lumière sur le conseil boursier au Maroc
Publié dans Les ECO le 11 - 09 - 2017

38% des 538 internautes qui ont répondu au sondage online de Flm se sont dit prêts à rémunérer le conseil boursier de manière distincte du courtage. En effet, une telle question se pose surtout avec l'existence de l'offre de courtage en ligne et la possibilité de distinguer le conseil boursier du trading et de l'exécution des transactions. De plus, si les courtiers ont le monopole de l'intermédiation en Bourse, leur nombre est très élevé avec 17 sociétés de bourse. Ainsi, si on y ajoute la possibilité de passer par une agence bancaire (qui transmet l'ordre à la SDB), ce large choix permet de faire jouer la concurrence en termes de tarifs et de services.
En effet, théoriquement, la commission payée à la société de bourse rémunère en gros trois services. Le premier est basique avec l'exécution des transactions via les SI (système d'information connecté à celui de la Bourse), tâche que le client peut désormais faire seul en cas de courtage en ligne. Le deuxième service est le trading pour les clients qui ont accès aux traders. Ces derniers renseignent sur la situation du marché et les grosses tendances en plus de l'optimisation de la gestion des ordres d'achat et de vente. Le dernier service est celui du conseil boursier, matérialisé en général par les notes de recherche sur les valeurs cotées ainsi que les périodiques d'analyse du marché en plus des conseils personnalisés au cas par cas. C'est ainsi que deux écoles d'investisseurs/clients, semblent se dégager. La première est celle de ceux qui veulent avoir un seul interlocuteur avec un service intégré allant du conseil à la gestion et l'exécution des ordres. Plusieurs motivations peuvent justifier cette attitude comme l'existence d'un process interne d'investissement ou la considération que l'un des services est gratuit. C'est le cas par exemple de la recherche quand le trading est performant ou de l'exécution quand le conseil est pertinent. Une deuxième école peut vouloir scinder les services, en rémunérant le conseil boursier distinctement.
Il s'agit en effet de mettre en place une muraille de Chine pour éviter tout conflit d'intérêt entre le conseil et le trading. Aussi, l'investisseur peut vouloir éviter une réactivité insuffisante quand les choses vont mal ou carrément en cas d'absence de conseil quand une valeur recommandée précédemment dégringole. Par ailleurs, l'investisseur peut vouloir rechercher l'indépendance totale.
Enfin, quand le client est assuré d'un conseil rémunéré, il est bien armé pour négocier la commission d'intermédiation ainsi que les autres frais. Notons enfin que certains cabinets d'analyse et de recherche à l'international comme Muddy Waters se présentent carrément comme des lanceurs d'alerte ou des traqueurs d'affaires à problèmes. C'est l'exemple des problématiques d'opacité des comptes, de niveaux de dettes alarmants ou de politique de dividende non soutenable.
Farid Mezouar
DG de FL Market
Les Inspirations ECO : Quel est l'apport du conseil boursier ?
Farid Mezouar : Pour les professionnels de l'investissement et indépendamment de son origine, le conseil boursier externe est souvent un deuxième ou un troisième avis éclairé qui permet d'appuyer les grosses prises de décisions. Aussi, parfois, c'est un travail mâché qui permet d'améliorer la productivité des analystes et des gérants. Quant aux petits porteurs, le conseil boursier est souvent décisif en termes de prise de décision, surtout pour ceux qui souhaitent se baser sur les fondamentaux.
Qu'en est-il à l'international ?
Depuis la loi Sarbannes-Oxley, plusieurs cabinets de recherche indépendants se sont développés notamment dans les pays anglo-saxons. Ces cabinets sont indépendants en se faisant rémunérer directement par leurs clients par opposition des analystes employés par des Brokers ou des banques qui sont rémunérés indirectement par les commissions de courtage voire par les frais de conseil. Ceci a aussi permis l'émergence de certaines «petites boutiques» spécialisées dans certaines niches. Par ailleurs, dans les pays occidentaux, souvent certains analystes sont des «stars» suivies par les investisseurs, indépendamment du label avec lequel ils travaillent.


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