Ahmed Naser Al-Raisi : « L'AG d'INTERPOL à Marrakech consacre le rôle majeur du Maroc dans la sécurité mondiale »    Des investisseurs américains explorent les potentialités de la région Dakhla-Oued Eddahab    Depuis Sebta, Pedro Sánchez plaide pour resserrer les liens avec le Maroc    Immobilier : hausse de l'indice des prix de 1,2% au troisième trimestre 2025    Hejira : « Le Maroc déterminé à renforcer ses partenariats stratégiques en Afrique »    Capital-risque : Lancement du dispositif catalytique de soutien aux fonds start-up    Agadir : Zakia Driouich visite des unités industrielles halieutiques et deux chantiers navals    Budget en baisse de 17%, le CICR contraint de supprimer 2.900 postes    Le 1er Joumada II de l'an 1447 de l'Hégire correspond au samedi 22 novembre    Après dix ans d'isolement financier, la Bolivie prête à renouer avec les marchés internationaux dès 2027    Mondial U17 : Le Maroc CRUELLEMENT éliminé !    Face à la fronde des médecins libéraux, Akdital renonce à son projet de centres de diagnostic de proximité    Enseignement supérieur : l'université marocaine veut redorer son blason    GenZ212 : Le rappeur Hamza Raid condamné à un mois de prison avec sursis    Maroc-Allemagne : vers un partenariat stratégique autour du patrimoine culturel et muséal    L'Humeur : « La Grande Galerie », Goya et Baddou    Patrimoine culturel coopératif : le Maroc parmi les pionniers mondiaux    Paroles d'Egalité : rap et slam pour des espaces numériques sans violence    Un randonneur italien meurt dans une chute en montagne lors d'une randonnée solidaire au Maroc    Maroc - Etats-Unis : Les forces marines concluent un entraînement à Al Hoceïma    Laâyoune: la Chambre des conseillers et l'APNODE scellent une convention cadre de coopération    AG de l'INTERPOL à Marrakech, une reconnaissance internationale de la contribution du Maroc à la sécurité mondiale (Président)    Un avion à destination de Marrakech atterrit en urgence à Séville    Rap and slam contest in Morocco empowers youth to combat digital violence    Art contemporain : À Casablanca, une exposition met en lumière des artistes émergents    Coupe Arabe : Tarik Sektioui dévoile la liste finale des 26 joueurs retenus    Coupe du Monde féminine de futsal: Le Maroc rate son entrée en lice contre l'Argentine    Ouverture à Rabat de la première édition du Forum Africain du Parlement de l'Enfant    L'UE réaffirme sa non-reconnaissance de la pseudo "rasd"    CNSS. Un mois pour déposer les certificats de scolarité non vérifiés    Violences au Nigeria : le Kwara ferme ses écoles après une attaque mortelle    Catalogne : entretiens maroco-espagnols pour renforcer la coopération bilatérale    RDC: 89 civils tués par les rebelles ADF en une semaine dans l'Est    L'Académie Mohammed VI, fer de lance d'un football marocain en plein essor    Climat : ces initiatives du Maroc à la COP30    France : Un chef du renseignement nie tout lien entre LFI et islamistes mais pointe l'ultradroite    Marruecos: La SGTM presenta su oferta pública en la bolsa de Casablanca    Grippe aviaire : premier foyer dans un élevage de poulets dans l'Ouest français    Températures prévues pour samedi 22 novembre 2025    Expo : «Les origines de la vie» ou le Big Bang du vivant    JSI Riyad 25 / Jeudi : trois nouvelles médailles mais une place perdue au tableau du classement    1⁄4 de finale CDM U17 /Jour J pour '' Maroc–Brésil'' : Horaire ? Chaînes ?    Edito. Une sacrée soirée    Saint-Gilles : Vers un départ de Sofiane Boufal cet hiver    Banques : le déficit de liquidité se creuse de 6,15% du 13 au 19 novembre    Aide directe aux éleveurs : 756 000 bénéficiaires pour plus de 3 MMDH    Mr. ID dévoile ASKI, une immersion artistique au cœur des musiques du Sud marocain    Le Bloc-Notes de Hassan Alaoui    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Où sont passés les cahiers des charges ?
Publié dans Les ECO le 06 - 07 - 2012

L'Alliance des indépendants (ADI) relance le débat sur les cahiers des charges des télévisions publiques. Où en sont-ils ? Que fait la commission chargée de «revoir» le dossier, sous la houlette de l'ancien ministre de la Communication et actuel ministre de l'Habitat, Nabil Benabdellah ? Que font les chaînes de télévision en attendant ? Autant de questions que les membres de l'alliance, aussi bien les professionnels du secteur, les communicateurs, les entrepreneurs ou les politiciens, se posent et ont choisi de partager en début de semaine avec d'autres professionnels du champ médiatique national. Autour de la table, Anas Doukkali (PPS), Fatiha Layadi (PAM), Nadia Lamlili (Rédactrice en chef du magazine Economie et entreprise) et Mohamed Douyeb (Rédacteur en chef adjoint des Echos quotidien), ont donc animé un débat dans lequel tout le monde semble se retrouver, et pour cause, la télévision n'est-elle pas le média de masse par excellence ?
Un casse-tête audiovisuel
Bien que l'on regrettera l'absence du ministre de la Communication, Mustapha El Khalfi ou de l'un de ses représentants, de même que pour Benabdellah ou de l'un des députés du PJD, s'étant tous désistés, quelques jours avant la rencontre, les participants au débat avaient pour souci principal «d'émettre des recommandations» à soumettre à ladite commission. Seulement voilà, difficile de faire des recommandations quand on ne sait pas précisément ce qui dérange. Si pour certains, des mesures telles que l'arabisation, l'appel à la prière ou l'augmentation du taux de production des chaînes est problématique, dans la mesure où elles posent des contraintes d'ordres financier, logistique et soulèvent des problématiques fondamentales telles que celle de l'enseignement, pour d'autres, la vraie question est de savoir ce qui est demandé à nos chaînes nationales ? «Nous voulons que nos télévisions fassent de l'audience à travers une programmation séduisante et dans le même temps, nous voulons qu'elles soient sérieuses et informatives» lance Fatiha Layadi. C'est cette équation «impossible» qui, de l'avis des participants au débat, semble être la source de ce casse-tête audiovisuel, et Lamlili de s'interroger : «fallait-il laisser le ministre appliquer ces cahiers des charges et ensuite opérer une refonte des chaînes nationales, tel qu'il l'avait prévu, ou aurait-il été plus judicieux de remettre à niveau le pôle public avant de parler de changement de leurs prérogatives ?» Sur ce point, les avis sont partagés, et encore une fois, il eût été difficile de trouver la réponse, sans avoir une idée précise de la pluralité des désirs de ceux qui regardent la télévision nationale. En effet, si Al Oula, 2M et les autres chaînes publiques (hors Medi1 TV) peuvent se targuer d'obtenir une part d'audience de plus de 40% (selon les chiffres de Marocmétrie), laquelle se cache derrière ces chiffres. Faut-il penser une télévision pour ceux qui en débattent, sans forcément la regarder ou bien pour ceux qui la regardent et l'écoutent sans forcément faire la fine bouche ? C'était encore une question sans réponse. Du moins pour le moment. De l'avis de Mohamed Douyeb, ce qui est sûr, c'est que «ces cahiers des charges auront eu le mérite de créer un débat public sur le paysage médiatique marocain». En effet, pour la première fois, tous les téléspectateurs marocains, avertis ou pas, ont pris la parole à leur manière (médias, réseaux sociaux, espaces publics...) pour donner leur avis sur la télé qu'ils voudraient voir, ou plus exactement, sur celle qu'ils ne voudraient pas avoir.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.