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Maroc–Mali : dans la peau d'un supporter
Publié dans Les ECO le 29 - 12 - 2025

À Rabat, le stade Moulay Abdellah a vibré vendredi pour les Lions de l'Atlas face au Mali. Un nul frustrant (1-1) certes, mais une soirée marquée par la ferveur populaire et un attachement intact au maillot national. Reportage.
Il est 19 heures lorsque nous prenons la route du stade Moulay Abdellah. Le ciel est bas, la pluie persistante. Direction Hay Riad pour stationner avant le coup d'envoi. La circulation est dense, sans être totalement bloquée. Pour éviter les grandes artères saturées, il faut contourner, emprunter des axes secondaires, rallonger le trajet. Une fois dans le quartier, nous finissons par trouver une place pour nous garer.
La suite se fait à pied. Une quinzaine de minutes de marche sous une pluie fine, mais continue. Autour de nous, des jeunes, des familles, des groupes d'amis, des enfants drapés de rouge et de vert. Personne ne se plaint. Un léger ralentissement se forme aux abords de la passerelle d'accès au stade. Les billets sont contrôlés, puis nous poursuivons notre chemin. Le grondement des tribunes se rapproche.
Frissons immédiats
Aux abords du «Moulay Abdellah», le décor change. Jeux de lumière, musique, foule compacte. On accélère le pas. Les portiques sont franchis sans encombre et l'entrée dans l'enceinte provoque un frisson immédiat. Les tribunes se parent de rouge et de vert.
Les supporters sourient, se prennent en photo, savourent l'instant. L'ambiance est populaire, chaleureuse, familiale. Il est 20h30. Nous prenons place à quelques rangs de la pelouse. La vue est idéale. Les joueurs s'échauffent. Le speaker les annonce un à un. Puis vient le moment attendu : l'hymne national marocain. Repris à pleins poumons par tout le stade. Frissons immédiats. La pluie s'est arrêtée. Le match débute dans une atmosphère électrique.
Face à une équipe malienne impressionnante physiquement, les Lions de l'Atlas livrent une rencontre engagée. Walid Regragui reconduit l'essentiel de son onze, avec Jawad El Yamiq en défense centrale et Ayoub El Kaabi en pointe. Le Maroc domine la possession sans arriver à trouver la faille. Juste avant la pause, Brahim Diaz provoque un penalty et le transforme avec sang-froid. Explosion dans les tribunes. Le but est célébré sous nos yeux.
Douche froide
À la mi-temps, l'enthousiasme est tempéré. Le score est favorable, mais le match reste fragile. La seconde période est plus musclée. Le Maroc manque l'occasion de se mettre à l'abri. À l'heure de jeu, après recours à la VAR, le Mali obtient un penalty et égalise malgré une bonne lecture de Bounou.
Le stade se fige. Le silence remplace les chants. Le Maroc pousse, garde le ballon, mais ne parvient pas à reprendre l'avantage. Le score n'évoluera plus, mais nous restons jusqu'au bout des 10 minutes de temps additionnel. Au coup de sifflet final, la déception est palpable. Les joueurs quittent la pelouse sans saluer les tribunes. Nous restons encore quelques minutes pour éviter la cohue.
À la sortie, l'attente sur la passerelle est longue et compacte avant de retrouver la voiture. Il est près de 23h30 lorsque nous rentrons chez nous. Le résultat laisse un goût amer. Forcément. Mais les émotions de la soirée resteront. La ferveur, les chants, les sourires, les familles venues encourager les Lions de l'Atlas. Le nul est frustrant. L'amour du maillot, lui, ne vacille pas.


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