Du 22 au 24 avril, la ville d'Ouarzazate a abrité la 1e édition du Festival Iklane de la musique amazighe sur le thème «Musique, cohabitation et développement». Au menu, des spectacles, des colloques et des expositions. Pendant trois jours, 300 artistes locaux et nationaux se sont relayés sur les trois scènes prévues dans le cadre de cet événement. Les danses populaires, les champs traditionnels et modernes ont offert aux mélomanes de véritables moments d'émotion et de partage interactif. 20.000 spectateurs Selon les organisateurs, cette 1re édition a drainé près de 20.000 spectateurs. Parallèlement aux spectacles, des colloques ont été animés par des professeurs et des chercheurs. Les débats portaient principalement sur la richesse et la diversité de la musique amazighe mêlant à la fois poésie, chants, danses et instruments musicaux, traditionnels et modernes. Quant aux exposés dédiés principalement aux arts plastiques et produits artisanaux, l'accent a été mis sur le savoir-faire et le savoir-vivre des artisans et des artistes peintres, sans oublier la richesse et la diversité des matériaux utilisés. Le festival a également permis à la ville de bénéficier d'importantes retombées économiques et sociales, notamment la création d'une dynamique commerciale, le développement de la notoriété et l'augmentation de taux d'occupation de certains établissements d'hébergement touristique. Pendant la soirée de clôture qui s'est tenue dimanche dernier, les organisateurs ont rendu un grand hommage à l'artiste chanteur Ammouri Mbark, l'une des figures emblématiques qui ont contribué à la rénovation et à la modernisation de la chanson amazighe.