Nasser Bourita reçoit son homologue gambien porteur d'un message au Roi Mohammed VI    Dialogue social : Voici les détails de l'accord signé entre l'exécutif et les syndicats    Abdeltif Loudyi reçoit Rob Bauer le président du Comité militaire de l'OTAN    Les systèmes de « Rendez-vous » et du « eTimbre » généralisés à tous les consulats du Maroc    Que prévoit le partenariat franco-marocain sur l'hydrogène vert ?    Marrakech : Les risques professionnels peuvent être évités en instaurant un système de sécurité efficace et une culture de prévention    La Marocaine Vie augmente les taux de rendement de son fonds en dirhams jusqu'à 3,4% pour 2023    Revue de presse de ce lundi 28 avril 2024    Présidentielle US: Trump toujours en pôle position face à Biden    Espagne : Après réflexion, Pedro Sanchez décide de rester au pouvoir    Les Etats-Unis balisent le terrain vers une normalisation entre l'Arabie saoudite et Israël    Botola : La course au titre est relancée après la défaite de l'AS FAR    Mise sous tutelle de la FREF : L'UEFA et la FIFA posent un ultimatum au gouvernement espagnol    Abdessamad Ezzalzouli convoité en Arabie Saoudite et en Italie    Coupe de la CAF (Demi-finale): L'USM Alger se retire du match retour contre la RS Berkane    Météo: les prévisions du lundi 29 avril    Voici la hauteur des pluies enregistrées ces dernières 24H    Gérard Depardieu placé en garde à vue pour agressions sexuelles    SDX Energy entame sa production de gaz dans le Gharb    SIAM 2024 : Clôture d'une édition record sous le signe du climat et de l'agriculture durable et résiliente    Mali : L'un des grands chefs de Daesh, neutralisé par l'armée (Médias)    Football féminin : l'AS FAR sacrée championne du Maroc    Pologne: Les agriculteurs débloquent les postes frontaliers avec l'Ukraine    L'OTAN salue l'engagement du Maroc en faveur de la sécurité internationale    Grand succès du « Rural Tourism Challenge Casablanca-Settat »    Prison d'Oujda : L'administration réfute des allégations de violence    TDAH, un trouble de l'attention, présent au Maroc    Istiqlal : Le comité exécutif toujours attendu    AL Kitenge Lubanda : "L'agriculture africaine est en train de se réveiller"    Rajae Chafil : "Le Centre 4C Maroc a appuyé la mise en place de deux fonds climats en Afrique"    Audience : «Lahdat Dir iddik» cartonne    Sécurité routière : les préparatifs de la conférence ministérielle mondiale lancés    Administration pénitentiaire : la prison locale de Sat Village fermée    Etats financiers : l'IFRS 18 sonne la fin des acrobaties comptables    National '' Amateurs''/ J25: Union Yaâcoub El Mansour a besoin d'un seul point pour officialiser la montée !    Finale de la Coupe de la Confédération 2024/ RSB-Zamalek: Date et horaire ?    Handball : Heureuse surprise au VIème Championnat Arabe, nos jeunes qualifiés en finale    Généralisation des systèmes de « Rendez-vous » et du « eTimbre » à l'ensemble des Missions diplomatiques et Postes consulaires    MAGAZINE : Monique Eleb, sociologue urbaine    Houda Terjuman : Evanescence d'une artiste multiculturelle    Exposition : Wallis et Jarmusch se voient en peinture    Marrakech : Le Festival national des arts populaires tient sa 53e édition du 4 au 8 juillet    Camps de Tindouf, Algérie. Les exécutions arbitraires de jeunes séquestrés dénoncées    L'"opposant" algérien Said Bensedira arrêté à Paris    Conseil de sécurité: Le Mouvement des non-alignés salue les efforts de SM le Roi en faveur de la cause palestinienne    « Rawafid » : une soirée musicale envoûtante pour explorer les trésors sonores du Maroc    Nabila Hamani : portrait d'une magicienne du verbe classée au top des meilleures poétesses de sa génération    Jazzablanca : le tourbillon rock-blues « Zucchero » pour une première apparition au Maroc    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



La dette américaine otage des élections
Publié dans Le Soir Echos le 27 - 07 - 2011

Dans l'impasse, la question de la dette américaine doit être solutionnée avant le 3 août pour éviter un défaut de paiement. Derrière ce bras de fer entre Obama et les Républicains, l'élection présidentielle de 2012.
Les approches pour solutionner la dette américaine n'arrivent toujours pas à fusionner entre démocrates et républicains. Un désaccord qui arrange ces derniers restant sur leur position : celle de relever le plafond de la dette de 1 000 milliards de dollars. Un montant suffisant pour tenir encore six mois, avant de trouver une solution plus durable au moment où se joueront les primaires républicaines en vue de l'élection de 2012. Au bord de l'exaspération, Barack Obama, qui propose d'augmenter les impôts et de réduire les dépenses publiques, s'est adressé lundi soir aux Américains dans un discours d'un quart d'heure. Il a rappelé la catastrophe que représenterait un défaut de paiement du Trésor si un compromis budgétaire n'était pas conclu avec les républicains. La crise économique qui en résulterait serait, dit-il, «entièrement provoquée par le dysfonctionnement politique à Washington».
Pour Obama, qui veut visiblement jeter le discrédit sur le bilan des républicains sous l'ère George W. Bush, le problème de «l'endettement excessif du pays est l'aboutissement d'au moins dix ans de politique fiscale laxiste». Pour lui, «les dépenses excessives et les abaissements irresponsables d'impôts décidés sous George W. Bush» sont les principales causes de la crise historique que traverse le pays.
Obama justifie l'explosion de l'endettement depuis son arrivée au pouvoir par «la nécessité de sauver l'Amérique d'une récession gravissime» post-crise mondiale.
Mais le chef de l'exécutif américain prend aussi ses responsabilités. Il justifie l'explosion de l'endettement depuis son arrivée au pouvoir par «la nécessité de sauver l'Amérique d'une récession gravissime» post-crise mondiale. Alors pour Barack Obama, aujourd'hui plus qu'hier, l'heure est définitivement au compromis.
Les deux partis n'arrivent toujours pas à rompre avec le dialogue de sourd. Pourtant, Barack Obama pourrait remettre en question ses propositions pour solutionner la dette en adoptant ce qu'il appelle «une approche équilibrée». A défaut de trouver un consensus avec les républicains, il s'est dit prêt à se rallier au plan proposé par le leader de la majorité démocrate du Sénat, Harry Reid. Ce dernier abandonne l'idée d'augmenter les impôts, tout en proposant un relèvement massif et immédiat du plafond de la dette, accompagné «d'économies» du même ordre. Mais cette approche est jugée insuffisante par John Boehner. Le président républicain de la Chambre des représentants dénonce le plan démocrate du Sénat, car à ses yeux, « les économies qu'il retient sont en trompe- l'œil ».
John Boehner préfère son propre plan en deux temps, qui serait de relever d'abord le plafond de la dette d'un montant suffisant pour donner six mois de marge au Trésor, et qui s'accompagnerait par des réductions de dépenses d'un même montant. Cette solution engendrerait une seconde hausse du plafond au cours de l'hiver, qui serait rendu possible par d'autres réductions de crédits, identifiées par une commission bipartite.
Le plan républicain déplaît aux démocrates car il les obligerait à voter des réductions de dépenses sociales en pleine campagne pour 2012.
En insistant pour remettre à plus tard le débat sur la dette publique américaine, John Boehner, le président républicain de la Chambre des représentants, joue la carte du Tea Party, un calcul politique dont il espère récolter les fruits lors des élections présidentielle et législatives de 2012.
Le Parti républicain maintiendrait ainsi la question de la dette et des déficits au premier plan de l'actualité et forcerait les démocrates, en pleine année électorale, « à défendre des hausses d'impôts», selon Ron Bonjean, un ancien assistant parlementaire républicain au Congrès. «C'est le coup parfait», poursuit-il. Si les démocrates et Barack Obama s'opposent à la proposition républicaine, c'est qu'officiellement ils jugent qu'elle ne suffirait sans doute pas à éviter au pays un abaissement de sa note souveraine. Ils préfèrent plaider pour un relèvement du plafond d'endettement jusqu'en 2013, et ainsi éviter le débat durant la campagne.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.