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Logistique : Le Maroc revoit sa copie
Publié dans Le temps le 13 - 09 - 2010

La logistique au Maroc accuse un énorme déficit mais la volonté d'y remédier est plus que jamais présente.
Un mois après la signature du contrat-programme logistique entre la CGEM (Confédération générale des entreprises du Maroc) et le gouvernement, les choses vont bon train. Pour un secteur où, de l'avis des observateurs, régnait l'anarchie, une mise à niveau de la chaîne logistique devenait pressante. «Après le rapport de la Banque mondiale et l'étude Mc Kinsey sur la logistique au Maroc, une prise de conscience collective a émergé et a découlé vers un contrat-programme qui s'inscrit dans une démarche contractuelle entre le public et le privé. Actuellement, deux contrats d'application ont été signés, à savoir celui relatif au transport routier et celui de la formation», nous déclare Abdelilah Hifdi, président de la Commission Transport au sein de la CGEM. En effet, ledit rapport a fait état d'un constat alarmant. Les coûts logistiques représentent 20% du PIB national. Un déficit énorme selon M. Hifdi, qui procède à une comparaison avec nos pays voisins en ce qui concerne l'indice de la performance logistique. Par exemple, la Tunisie se place au 60e rang sur une liste de 150 pays, alors que le Maroc occupe la 94e place, loin derrière la Mauritanie qui est à la 67e position. Un retard important que les pouvoirs publics se doivent de rattraper.
Ainsi ont été établis une feuille de route et un plan d'action bien définis qui analysent les différents flux logistiques existants au Maroc à travers l'élaboration d'une cartographie. Cette dernière a permis en premier lieu de déterminer les modes de transport adéquats à chaque flux en termes de qualité, de sécurité et de fiabilité. «Ensuite, poursuit Hifdi, il fallait poursuivre le processus de mise à niveau à travers la massification, le regroupement et le stockage des marchandises. D'où la nécessité d'avoir des plateformes logistiques dans les différentes régions du Maroc.»
70 zones logistiques d'ici 2015
Chose dite, chose faite. En vue de la création des 70 zones logistiques, l'Agence marocaine pour le développement de la logistique (AMDL) a été créée. Elle devra installer, d'ici 2015, ces zones logistiques dans 17 villes. L'objectif principal est de ramener les coûts logistiques de 20% à 15% du PIB, afin de s'aligner sur les taux observés pour les pays émergents. Cette stratégie va nécessiter des investissements estimés à 60 MdDH mobilisés en grande partie par le secteur privé, et va générer 36 000 emplois (d'ici 2015) et 96 000 emplois à la fin de la stratégie, c'est-à-dire en 2030. Par rapport aux objectifs établis, Mohamed Talal, président de la commission logistique à la CGEM, reste optimiste mais prudent. Selon lui, cet objectif ne peut se réaliser sans mobiliser les entreprises marocaines. «Ces dernières disposent de petits dépôts et sont réticentes à l'idée de massifier les flux logistiques, qui est la meilleure alternative pour réaliser des économies d'échelle et accroître la compétitivité de l'entreprises», poursuit-il. M. Talal nous confie, par ailleurs, que le contrat-programme et, en particulier, les contrats d'application sont sur la bonne voie ; mais il est prématuré de parler de réalisations. «Nous verrons la signature d'un ou deux contrats d'application chaque mois et nos attentes sont parfaitement prises en compte par le gouvernemen», se réjouit-il. Sur la question de la plateforme logistique de Zenata, qui a soulevé une grande polémique sur l'absence du secteur privée dans ce projet, le président de la commission logistique du patronat marocain rappelle que le problème est résolu et que les opérateurs privés ont dorénavant la porte ouverte grâce à l'implication directe de la CGEM au sein de l'AMDL, mais à condition de respecter certains engagements.
A des milliers de Km de l'Europe...
Dans la logistique, plusieurs métiers transversaux existent. C'est un secteur-clé où les chantiers actuels pourraient accroître leur capacité compétitive. On parle là des différentes politiques dédiées à la promotion de l'industrie (Emergence), de l'agriculture (Maroc Vert), du commerce intérieur (Rawaj) ou de la pêche (Halieutis). «Une bonne démarche volontariste de changement doit être opérée», selon Hifdi. Ces changements doivent concerner la vétusté du parc existant, la mise à niveau du secteur, une adaptabilité des régimes douaniers, l'accompagnement du projet par le volet formation et une reconversion du transit portuaire. Ce dernier reste l'un des plus chers de la région à cause des lobbies. «Nous sommes physiquement à quelques kilomètres de l'Europe, mais à mille lieues du Vieux continent en terme de logistique», conclut, non sans amertume, M. Hifdi.
Mohamed Amine Hafidi
Pour sa cinquième édition, le salon Logi.ma, dédié aux métiers de la logistique, a tenu ses promesses.
Logima : l'âge de maturité
Les exposants, dont le nombre a augmenté de 25% par rapport à l'édition précédente, parlent de contacts de qualité dans la perspective de réalisation de business. Logi.ma a clôturé sa cinquième édition sur une note positive. L'édition a connu une affluence assez importante malgré sa situation géographique (le parc d'exposition de l'Office de changes sur la route d'El Jadida).
Une présence remarquée
En attendant les résultats du sondage, les témoignages des exposants réconfortent la position des organisateurs. En effet, dans l'ensemble, les participants au salon (en tout cas ceux qui ont été interrogés par le Temps) expriment un satisfecit total. Louis Folch Satué, responsable de Trasmediterranea Maroc, estime que le salon «a tenu ses promesses en termes de contacts de qualité. Il est encore tôt pour parler contrats, mais les premiers indices laissent espérer des concrétisations futures pour les opérateurs logistiques ». Ces propos visent les opérateurs de transports globaux (offre multimodale avec maritime et routier) qui trouvaient au salon matière à décrocher des contrats de transport.
Même satisfaction du côté de l'Office national du chemin de fer. Ses représentants ont eu tout le loisir à présenter leur offre aux visiteurs. Ceci est d'autant plus important pour l'office public qu'il se positionne en tant qu'opérateur logistique intégré. L'ONCF prend en effet le train de la stratégie de Karim Ghellab en adoptant une approche agressive. Son plan réside dans le développement d'une zone logistique proche du port de Casablanca, l'infrastructure portuaire qui réalise le plus gros volume du commerce extérieur marocain. «Notre ambition est d'être un levier de croissance pour les opérateurs qui nous font confiance. Notre offre est de plus à l'écoute du marché et s'inscrit parfaitement dans la stratégie globale du pays», nous explique, entre deux clients, Mohammed Oubrahim, directeur commercial marchandises de l'ONCF.
Quant à Marsa Maroc et TangerMed, leur présence au salon était plutôt institutionnelle que commerciale. Les deux organismes accompagnent l'essor de la logistique au Maroc, mais n'ont pas décliné d'offres au moment du salon. En revanche, des acteurs privés comme la Voie Express, Maroc Express et la CTM ont été très actifs. Les trois concurrents sur le segment de la messagerie et bientôt sur l'offre logistique intégrée, n'ont pas lésiné sur les moyens. Il est vrai que les stands étaient plutôt sobres, côté design, mais la présence du management a été appréciée, pas uniquement lors de l'inauguration par le ministre jeudi 13 mai. Le président de la Voie Express animait le stand aux côté de ses commerciaux, au même titre que le top management de la CTM, son voisin d'exposition. A la différence près : la Voie Express est venue mettre en valeur sa nouvelle plate-forme logistique. Au même titre que la société nationale du transport et de la logistique (SNTL) qui avait une seule attraction pour meubler son stand : la maquette de la future zone logistique de Zenata, la plus grande du Maroc et qui sera ouverte en 2011.
Créer de la valeur
Par ailleurs, les organisateurs ont tenu à ce que tous les métiers de la logistique soient représentés lors de l'exposition. Ainsi, on y trouvait de tout, les équipementiers, les transporteurs ainsi que les conseillers en logistique. Il n'en demeure pas moins que la représentativité par secteur demeure insuffisante. Ainsi, notons la présence remarquée de la marque chinoise de camions poids lourd Sinotruck, la seule marque visible sur le segment équipement roulant. Selon les représentants de la marque, «l'offre s'adresse à des logisticiens, transporteurs uniquement ou intégrés. Le salon nous offre l'opportunité de trouver la communauté de la logistique dans un seul endroit. Pour nous, il était capital de répondre présent». Même remarque du côté de l'offre de financement. En effet, le visiteur ne peut manquer de relever la seule présence du Groupe Banque Populaire. La banque au cheval a gagné des points avec cette participation. L'absence des autres banques pourraient être interprétée comme un désintéressement alors que le salon se tient dans une conjoncture particulière marquée par la stratégie nationale de logistique. Les représentants du GBP ne s'attarderont pas sur cette absence des confrères, mais explique avec intelligence le positionnement distinctif de la banque. «Nous accompagnons l'investissement, qu'il soit dans la logistique, dans l'industrie ou dans l'agriculture. Quel que soit le secteur, l'acte est le même : investir pour créer de la valeur», se plaît à répéter Driss Lahjaily, représentant de la direction Animation & Support Commercial Entreprises de la Banque Populaire.
En effet, la présence de la banque n'est pas fortuite. Selon les projections de la stratégie logistique du Maroc, l'investissement consolidé pourrait atteindre 60 milliards de dirhams d'ici 2030. Puisqu'il est programmé de construire des zones logistiques dans plusieurs villes du royaume avec un focus sur le Grand Casablanca qui enregistre un flux de marchandises important. Pour les autres villes, les investissements visent la mise en place de zones logistiques spécialisées ou sectorielles, comme celles destinées au stockage des céréales, ou encore d'échange pour les produits agricoles sans oublier les zones spécialisées dans les matériaux de construction et d'autres dans la sous-traitance de la distribution.
M.M
Abdelali Berrada, «Logima
a tenu toutes ses promesses»
Quel est le bilan de la 5è édition du salon Logima ?
Logima a tenu toutes ses promesses. Ce succès témoigne de l'intérêt croissant que portent les opérateurs économiques à la logistique ainsi que de la volonté de réaliser des économies d'échelle grâce à cette activité.
Comment jugez-vous la présence des différents exposants ?
L'événement a connu la participation de 91 exposants, soit plus de 24% quant à la précédente édition. Concernant la participation étrangère, on a eu des professionnels français, espagnols, chinois et turcs, qui, tous, ont manifesté leur satisfaction par rapport à l'organisation et aux contacts qu'ils ont noués avec les chefs d'entreprises marocains.
Qu'en est-il des visiteurs ?
Cette année, nous avons enregistré plus de 4300 visiteurs, soit près de 53% par rapport à l'édition précédente. Ce chiffre dépasse les objectifs que nous nous sommes fixés. Le plus important c'est la qualité des visiteurs qui se sont rendus au salon afin de trouver des solutions adaptées à la gestion de leurs opérations logistiques. Les visiteurs, comme les exposants, ont noué des contacts fructueux à travers, notamment, le «visitorat».
La logistique est un levier de la compétitivité des entreprises marocaines. Comment Logima peut-il y contribuer ?
Le salon contribue à faire connaître le secteur de la logistique et sensibiliser les opérateurs sur le rôle de la logistique en tant que source de compétitivité indéniable. En effet, le Logima n'est pas un simple salon, c'est une plate-forme d'échanges, d'expertises et de solutions pour les entreprises marocaines voulant gagner en performance et faire de leur logistique un centre de profit.
Que pouvez-vous nous dire sur la prochaine édition ?
Logima innove et s'améliore d'année en année. Dans ce sens la prochaine édition connaîtra une présence accrue des exposants étranges. Nous consoliderons davantage les rendez-vous d'affaires et apporterons une nette amélioration en termes d'animations et de conférences. Nous prévoyons également de doubler la superficie du salon.
Propos recueillis par M.A.H
La logistique, en tant que fonction transversale, peut être source de compétitivité pour une entreprise.
Comment maîtriser sa logistique
L'entreprise aujourd'hui opère dans un environnement économique très défiant qui se caractérise par la conjonction de plusieurs facteurs liés à la globalisation, à savoir la complexité et l'incertitude de la demande.
Ces différents facteurs compromettent dans une large mesure le développement voire la survie de l'entreprise, en ce sens que l'équilibre concurrentiel risque de changer défavorablement. Une telle situation incite les managers à réagir sur la chaîne de valeur et regarder les fonctions para-stratégiques qui procurent un avantage concurrentiel. La logistique, en tant que fonction transversale qui touche à la totalité des éléments de la chaîne de valeur, peut être une compétence distinctive pour une entreprise. Ainsi, maîtriser les différents maillons de sa logistique peut être profitable en gain de temps et donc gagner en délai, maîtriser ses coûts totaux, organiser et moderniser son système d'information et donc gagner en réactivité.
* La logistique prend en compte la plupart du cycle de vie du produit. Elle recouvre les phases d'approvisionnement, production, distribution, exploitation et recyclage.
• L'entreprise d'aujourd'hui doit augmenter la «qualité», diminuer le «coût» des produits et des services avec une forte réactivité.
• Un réseau efficace d'échange d'informations peut énormément aider l'entreprise à atteindre ces objectifs. L'échange d'informations entre les différents services de l'entreprise et les différents acteurs membres d'une chaîne logistique est un paramètre important en période de «logistique coopérative».
En effet, si elle ne possède pas un réseau efficace d'échange d'informations avec ses fournisseurs et sa clientèle, l'entreprise ne peut pas être réactive dans le marché actuel. Un système efficace d'échange d'information peut augmenter la qualité du produit et des services, car l'entreprise peut mieux cerner les besoins exacts et actualisés de la clientèle. Les coûts de l'entreprise peuvent être baissés grâce à un système performant d'informations notamment en réduisant le niveau d'incertitude (qui est un paramètre du marché d'aujourd'hui) et en tenant compte des contraintes et des objectifs d'autres services ou partenaires de l'entreprise.
Coût
Les coûts logistiques constituent une part importante du coût total d'un produit. Ils peuvent même constituer la part la plus importante du coût total pour certains produits comme les produits alimentaires. Un système logistique performant peut diminuer le coût total d'une manière spectaculaire.
Qualité
Une chaîne logistique mal conçue (fournisseurs non pertinents, localisation non optimale, équipements non conformes, personnel non qualifié, allocation des produits et des pièces non optimale, etc.) augmente le risque de dégradation de la qualité du produit pendant les différentes activités logistiques (l'acquisition, le stockage, le déplacement et la livraison).
Réactivité et délais
La logistique a un rôle crucial pour augmenter la réactivité de l'entreprise. Au niveau opérationnel, le programme de livraison et de transport, influent sur le délai de livraison et donc la réactivité de l'entreprise. Au niveau tactique, les modalités d'allocation des fournisseurs aux sites de production, des produits aux sites de production et aux sites de stockage, des sites de stockage aux clients et également le choix des niveaux de stockage et le choix des modes de transport, etc. sont déterminants pour la réactivité de l'entreprise face à la demande. Au niveau stratégique, une stratégie optimale d'externalisation diminue les délais et augmentent la réactivité de l'entreprise.
Avantage de l'externalisation
Prestation par économie d'échelle et mutualisation des charges chez un prestataire de métier, pour permettre une concentration sur le cœur de métier et de contribuer à la :
- Réduction des stocks
- Réduction des coûts de l'entreposage
- Amélioration de la qualité de la livraison
- Amélioration de la productivité
- Amélioration de la circulation des flux d'informations
- Amélioration de la qualité des indicateurs de pilotage


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