Pour Christian Cambon « la résolution 2797 du Conseil de sécurité marque un tournant géopolitique majeur, redéfinissant la perception internationale de la question du Sahara ». Le sénateur français rappelle que son engagement pour la reconnaissance de la marocanité du Sahara remonte à 2010, lorsqu'il était déjà présent à Dakhla avec une délégation parlementaire. Aujourd'hui, il estime que cette dynamique offre à la France une opportunité unique de renforcer ses liens avec le Maroc : « La France a été un partenaire actif dans ce processus et continue de soutenir la consolidation de la paix dans la région. » Christian Cambon met également l'accent sur le potentiel économique et social des provinces du Sud : « Ces territoires, intégrés pleinement au Maroc, sont appelés à devenir parmi les plus dynamiques, inventifs et créatifs du pays. » Il souligne que la France peut contribuer à cette dynamique en soutenant le développement et les projets d'investissement, notamment dans les secteurs économiques et environnementaux. Pour le sénateur, la paix et le développement sont indissociables : « Le progrès prime sur les conflits, et la paix sur la guerre. Ces principes doivent guider nos actions et inspirer nos projets communs », précise-t-il. Il insiste sur l'importance d'impliquer les populations : « Ce processus ne concerne pas seulement les dirigeants, il touche le cœur des peuples qui doivent comprendre qu'il est possible de sortir des conflits pour promouvoir un développement durable et inclusif. » Christian Cambon conclut sur une note d'engagement et d'optimisme : « C'est le sens de mon action au Sénat et au sein du groupe d'amitié France-Maroc. Nous continuerons à œuvrer dans ce sens et à soutenir pleinement le Maroc dans ses initiatives pour le Sahara et pour l'Afrique.»