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CCPI 2024 : Le Maroc, 9ème meilleur pays au monde
Publié dans L'opinion le 10 - 12 - 2023

Selon le Climate Change Performance Index (CCPI) 2024, le Royaume se classe à la 9ème place au monde en termes d'efforts dans la lutte contre le changement climatique.
Fraîchement publié, pour la 19ème année consécutive, par les Organisations Non Gouvernementales Germanwatch, le Réseau international d'Action pour le Climat ainsi que l'Institut allemand New Climate Institute, le Climate Change Performance Index 2024- CCPI (Indice de performance en matière de changement climatique), le rapport évalue les performances climatiques de 63 pays et de l'Union Européenne.

Ensemble, ces pays représentent plus de 90% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Edité chaque année depuis 2005, l'Indice vise à accroître la transparence de la politique climatique internationale et permet de comparer les efforts de protection du climat et les progrès réalisés par chaque pays.
Le classement s'est basé sur le score global de chaque Etat. Ceci est calculé à partir des scores individuels dans quatre catégories : émissions de GES (gaz à effet de serre), énergie renouvelable, consommation d'énergie, et politique climatique.

Encore une fois, comme les précédents classements, aucun pays n'a pu avoir de score suffisamment bon dans toutes les catégories de l'Indice pour obtenir une note globale très élevée. Les trois premières positions du classement général restent donc vides. Le Danemark arrive au meilleur rang (4ème), suivi de l'Estonie à la 5ème place, des Philippines à la 6ème, de l'Inde à la 7ème, et de la Hollande à la 8ème place du CCPI de cette année.

Le Maroc, toujours leader en Afrique

Premier en Afrique et dans le monde arabe, le Maroc décroche la 9ème position de hit climatique, continuant ainsi de faire bonne figure dans le classement.
Dans le détail, le Royaume reçoit des notes moyennes en matière d'énergies renouvelables et de politique climatique, tout en obtenant des résultats élevés en émissions de GES et en consommation d'énergie. « Le pays vise une réduction des émissions de GES de 45,5 % d'ici 2030 par rapport à un scénario de « statu quo » ». Ce classement, en tant que pays très performant, est dû à ses faibles émissions de GES, à sa tendance vers une plus grande efficacité énergétique et à ses progrès dans la production d'énergies renouvelables.
La consommation de combustibles fossiles reste élevée

Les experts du CCPI soulignent, par ailleurs, que « les combustibles fossiles représentent toujours la majorité de la consommation énergétique du Maroc, et le pays importe la plupart de ces combustibles ». Cependant, ils saluent la part croissante des énergies renouvelables. Ils indiquent, toutefois, que « les prix de toutes les formes d'énergie restent élevés et que l'énergie solaire n'est pas subventionnée au Maroc ».
Le CCPI relève, en outre, que la production de biomasse au Maroc est principalement réalisée dans les zones montagneuses. Il fait remarquer, à ce sujet, que la déforestation expose les sols à l'érosion, entraînant des inondations et la destruction des infrastructures, et finit par nuire aux écosystèmes naturels ainsi qu'aux communautés locales.

En outre, poursuit la même source, « le secteur agricole, l'un des plus grands secteurs au Maroc, nécessite une transition juste, car par exemple le pompage des eaux souterraines et l'utilisation de pompes diesel ne sont pas réglementés... ».

« Le ministère de l'Agriculture, de la Pêche, du Développement rural, des Eaux et Forêts a intégré la conservation de l'eau et la protection de l'environnement dans tous ses programmes ces dernières années. Toutefois, la mise en œuvre et l'application de ces mesures font défaut », ajoute le CCPI.
Des politiques d'élimination progressive des combustibles fossiles sont nécessaires
Au volet des recommandations, les experts du CCPI suggèrent plusieurs mesures politiques. D'abord, les projets solaires et éoliens à grande échelle et à petite échelle, centrés sur les personnes, devraient être construits tout en respectant de strictes garanties sociales et environnementales, et l'énergie solaire devrait être subventionnée. Ils estiment aussi que l'accent devrait être mis sur la réduction de l'utilisation des combustibles fossiles.

Des systèmes d'irrigation goutte-à-goutte et des pompes solaires doivent être installés pour réduire le gaspillage d'eau et la consommation de carburant. Ils appellent également à promouvoir une agriculture plus durable et à mieux préserver les écosystèmes naturels.
En définitive, les experts du CCPI demandent aux autorités marocaines des politiques permettant de réduire les combustibles fossiles et de protéger l'environnement.

Au niveau mondial, ils estiment que, même si tous les pays étaient aussi engagés que les pionniers actuels, les efforts seraient encore insuffisants pour prévenir un changement climatique dangereux.

Les Etats les mieux classés n'ont également aucune raison d'assouplir leur politique. Des efforts et des actions encore plus importants de la part des gouvernements sont nécessaires pour mettre le monde sur la bonne voie et maintenir le réchauffement climatique bien en dessous d'une augmentation de 2°C, conclut le rapport.

A.CHANNAJE


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