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Qu'est-ce qui empêche Alger de rompre avec Dubaï ?
Publié dans L'opinion le 21 - 01 - 2024

Depuis plusieurs mois la presse algérienne tire à boulets rouge contre les Emirats Arabes Unis. Certains articles sont de véritables rapports rédigés dans les officines des services du renseignement. Ce qui indique la manipulation de ces services qui tendent à mettre à mal les relations algéro-émiraties. Mais, du côté officiel on fait comme si de rien n'était.
Il a fallu attendre la dernière réunion du Haut Conseil de Sécurité du 10 janvier pour qu'on enregistre une timide réaction officielle de la part de cette instance qui regroupe le chef de l'Etat, le premier ministre, les ministres de l'intérieur et des Affaires étrangères en plus du chef d'Etat-major de l'armée et des chefs des services de sécurité (police, gendarmerie et les services de la sécurité intérieure, la sécurité extérieure et la sécurité de l'armée). Et encore.... Cette instance a pris soin de ne pas citer nommément les Etats Arabes Unis. Elle s'est limitée à « exprimer ses regrets suite aux « actes hostiles enregistrés contre l'Algérie de la part d'un pays arabe frère ».
« Ces actes hostiles » ont été détaillés à maintes reprises dans la presse algérienne. Dans son édition du 27 juillet dernier, le quotidien arabophone El-Khabar énumérait : « Fourniture au Maroc d'un système d'espionnage contre l'Algérie. Des pressions émiraties sur la Mauritanie en vue la normalisation des relations avec Israël. Incitation de la Tunisie à rompre ses relations avec l'Algérie en contrepartie d'une importante aide financière émiratie. Une tentative d'inonder l'Algérie par 2 millions d'unités de psychotropes à partir de la Libye »
(https://www.atalayar.com/fr/articulo/politique/torchon-brule-alger-et-dubai/20230801175052189015.html)
C'en était trop pour rester impassible et ne prendre aucune mesure pour « rappeler à l'ordre ce pays frère ». A noter qu'au cours de sa visite en Russie, le président algérien Abdelmadjid Tebboune qui participait au forum de Saint-Pétersbourg le 16 juin dernier a vu L'émir Mohammed ben Zayed Al Nahyane, le président des EAU, refuser à la tribune pour ne pas le côtoyer. Tout comme il avait refusé la médiation du président Poutine qui, à la demande de Tebboune, voulait organiser une rencontre à trois. L'émir Ben Zayed avait, aussi, refusé une médiation koweïtienne demandée par l'Algérie.


Malgré toutes ces brimades et ces humiliations subies Alger continue de faire le dos rond devant Dubaï. On fait comme si de rien n'était. Tebboune est arrivé jusqu'à limoger son ministre de la communication en pleine nuit dès la parution du premier article de presse sur le site du quotidien En-Nahar, le 20 juin 2023. Tout comme il n'avait nullement réagi à la reconnaissance de la marocanité du Sahara occidental et l'ouverture d'un consulat émirati à Dakhla. Pour beaucoup moins que ça et juste pour avoir exprimé son adhésion au plan d'autonomie du Sahara occidental proposé par le roi Mohamed VI, Alger a violemment réagi. Rappel de son ambassadeur à Madrid, gel de l'accord d'amitié et de coopération et gel des échanges commerciaux.
Il en est de même des relations avec le Maroc qui sont au plus bas niveau. Nulle part dans le monde deux pays voisins unis par le sang, la culture, l'histoire et la lutte pour la libération, ne connaissent une si grave détérioration que les autorités algériennes, elles-mêmes, n'arrivent pas à expliquer. Fermeture des frontières terrestres et aériennes, séparation de milliers de familles des deux pays, gel de tout échange commercial. L'Algérie, le pays qui entretient des relations historiques avec la Russie et considéré comme pays allié de Moscou est allée jusqu'à boycotter la réunion de coopération arabo-russe qui s'est tenue le 20 décembre dernier pour la simple raison qu'elle s'est déroulée à Marrakech.
En recevant, à Alger, le Secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, le 30 mars 2022, Abdelmadjid Tebboune n'a rien trouvé d'autre alibi pour justifier son hostilité envers le Maroc et la rupture des relations diplomatiques et commerciales que d'invoquer « l'agression de 1963 ». Un alibi que beaucoup d'observateurs trouvent « franchement ridicule ».
Alors qu'est-ce qui explique la passivité d'Alger devant un Etat qu'il accuse de « Fourniture au Maroc d'un système d'espionnage contre l'Algérie. Des pressions émiraties sur la Mauritanie en vue la normalisation des relations avec Israël. Incitation de la Tunisie à rompre ses relations avec l'Algérie en contrepartie d'une importante aide financière émiratie. Une tentative d'inonder l'Algérie par 2 millions d'unités de psychotropes à partir de la Libye » ?
Nul besoin d'être grand clerc pour comprendre que les Emiratis tiennent les dirigeants algériens par leur point le plus faible. L'argent amassé dans les banques de Dubaï et dont les sommes s'élèvent à des milliards de dollars détournés du trésor public algérien. Tebboune et son entourage savent bien qu'au moindre geste, les 2miratis n'hésiteraient pas à geler leurs avoir et à les dénoncer publiquement. Les Emirats Arabes Unis tiennent bien la corde du bon bout. Généraux, ministres, hommes d'affaires, patrons de presse et à leur tête

Tebboune et ses enfants ont fait de Dubaï, jusqu'ici, leur paradis fiscal et surtout le lieu sûr pour protéger leur butin. C'est pour cette raison qu'ils sont, aujourd'hui, prêt à toutes les humiliations sans broncher.

in atalayar


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