Le gouverneur de la préfecture des arrondissements de Casablanca-Anfa, Khalid Safi, accompagné d'une équipe technique, a effectué la semaine dernière une visite au centre de l'Association des parents et amis d'enfants inadaptés (APAEI) au Maarif. Une visite qui rentre dans le cadre de l'accompagnement des établissements sociaux et le suivi de leurs réalisations, particulièrement celles retenues par l'Initiative nationale de développement humain (INDH). Le président du conseil d'administration de l'APAEI, Ali Rédouane, et les cadres pédagogiques de cette association d'utilité publique qui endure toujours de la gestion chaotique de son ancien bureau, ont présenté à Khalid Safi les réalisations des projets INDH par l'association. Il s'agit de l'agrandissement et l'équipement du centre médico-éducatif de l'APAEI au Maarif et l'acquisition d'un bus de transport pour les pensionnaires. C'était aussi l'occasion pour présenter au responsable des explications sur les avancées réalisées au centre de soutien psychologique et d'intégration sociale de l'APAEI à Dar Bouazza. La rencontre a également été l'occasion de présenter plusieurs projets que l'association compte réaliser. Il s'agit de l'agrandissement et l'équipement du centre de soutien psychologique et d'intégration sociale de Ain Chok, la construction d'une cuisine et d'un réfectoire au centre médico-pédagogique du Maarif, le réaménagement et l'équipement du centre pluridisciplinaire de qualification des enfants handicapés de Dar Bouazza, l'aménagement d'un espace vert équipé de jeux ainsi que l'équipement de la direction de l'association par les moyens nécessaires à son fonctionnement administratif optimal. Les projets réalisés et autres en cours sont de nature à renforcer les capacités de l'APAEI, à lui procurer les infrastructures et moyens nécessaires pour se développer et pour accueillir ses pensionnaires dans des conditions convenables, sachant qu'il s'agit de la plus importante association d'utilité publique à Casablanca. L'APAEI emploie plus de 100 salariés et reçoit plus de 400 enfants handicapés mentaux dont la majorité provient de milieux défavorisés. Une association dont le patrimoine a été dilapidé par ses anciens dirigeants (1,5 million DH par an. depuis la création de l'association en 1972). Les différents procès qui leur ont été intentés depuis 2003 par la nouvelle direction n'ont toujours pas encore abouti à la récupération des sommes détournées.