La sympathique cité sucrière Mechraâ Bel Ksiri, a vécu durant quatre jours consécutifs, du jeudi 12 au dimanche 15 mai 2011, un événement artistique dédié au 7ème Art, en l'occurrence la 5ème édition de la rencontre cinématographique, organisée par l'association ANFASS pour le théâtre et le cinéma. La petite salle du Complexe « Al-Qods » de la maison de jeunes devait prêter main-forte aux organisateurs, épaulés par les autorités locales et la société civile, pour la réussite de cette louable initiative, dans l'attente de l'ouverture de la maison de la culture par le ministère de la rue Ghandi… Le public de cette petite et charmante cité, appelée jadis le « Petit Paris » par les colons français est avide de telles activités. Brûlant de curiosité, les habitants, jeunes et moins jeunes, ont répondu massivement à l'invitation, après avoir vécu durant toute l'année un vide flagrant d'animation culturelle. L'arrivée d'artistes nationaux et leur circulation à travers les artères de la ville, a démontré cette passion nommée cinéma, comme l'a si bien décrit le professeur et chercheur Ahmed Fertat dans sa dédicace, souhaitant à cette rencontre succès et longévité, étant une belle initiative, si sympathique, si conviviale et si nécessaire. Ainsi, le comédien et metteur en scène Mohamed Attifi, à qui on a rendu cet hommage bien mérité, était épaulé et entouré par l'artiste Mohamed Mégri, Larbi Sassi, Abdessamed El Ghorfi fils à Hdidane, Mohamed Khadda Fatima-Zahra Ahrrae, ses frères Mounir, Simo et Mouhsine du groupe « 2 BLE-M » l'artiste peintre Zohra Ej-Jbiry accueillis tous par le sympathique directeur de la rencontre Mostapha Darif et ses proches collaborateurs bienvaillards à savoir : Mohamed Saâdi, Adil Driouich, Abdeslam Fahmi, et Rabab El Baghdadi.Sans oublier le soutien inconditionnel de vu une Zahira Boulaâssal, directrice de la maison des jeunes, la chorale des élèves de l'école Sebou dirigée par Si Mohamed Touil et le musicien et chanteur Mohamed Lahrichi, qui ont émerveillé l'assistance par leur maîtrise des morceaux exécutés avec brio. Sans le concours précieux d'Ahmed Araïb et les jeunes étudiants de l'Institut « Big Soft » de formation de techniciens spécialisées en audiovisuel, le film-reportage sur le répertoire de Med Attifi, n'aurait pu aboutir mais les difficultés techniques ont privé le public d'en savoir plus sur ce metteur en scène et artiste de talent. Notons l'aide efficace apportée par la direction, le corps professoral et les élèves du lycée Moulay Rachid qui a abrité des conférences, des débats et des tables rondes avec les artistes présents en la personne du directeur Si Abdelaziz Rabii et l'intendant Si Omar Semlali. Une louable initiative fort appréciée par les élèves de l'établissement. Le clou de la rencontre fut sans aucun doute la visite des vestiges et des sites archéologiques de Banassa, activité soutenue par le Conseil Régional du Gharb-Cherrada Beni Hssen dans le cadre de la célébration du mois du patrimoine. Un déjeuner sous une tente caïdale fut offert par la commune rurale Sidi El Kamel en présence de Madame Boujbar El Khatib et des archélogues Rachid Agharbi, conservateur du site, Abderrahim Mouhi et Med El Ayyoud qui ont projeté un vidéorma et un exposé sur l'historique de Benissa et Thamusidu. La rencontre fut clôturé brillamment une projection du téléfilm « La graine enchantée » de Mahmoud Megri, longuement applaudi par les petits et les jeunes bourgeons de cette belle cité. Un déjeuner fut offert par la famille, Mlle Ahlam El Gani, cousine de Mohamed Attifi, grâce aux retrouvailles empreintes de nostalgie et pleines de souvenirs de relations familiale perdues avec le temps et réssucitées grâce à cette rencontre du 7ème Art.`