Alors que la plage de Skhirate a obtenu un Pavillon bleu, bleu cobalt ou bleu phosphate ?, des pêcheurs inconscients de Skhirate Nord enterrent leurs déchets, poisson pourri et petits bouts de filets sous le sable, comme si de rien n'était. Odeurs garanties, surtout que les températures comme les prix – la bota menace toujours, ce qui inquiète la cuisinière Arthur Martin et la Afifi – commencent à monter. On ne peut pas être fier du Pavillon bleu et assister à une scène qui émeut le promeneur. stop. Plage de Rabat. Aucun plan de sauvetage de la municipalité à l'heure où des hordes responsables de désordre - elles n'ont pas de choix - s'apprêtent à envahir Sid El Yabouri où le vendeur de « taïb ouhari » se place entre le vendeur de biscuit qui calme la fringale des oiseaux qui font cui-cui et les sapeurs-pompiers qui passent leur temps à la terrasse des cafés malfamés – faute d'intervention – en attendant que ça sonne. La ville de Rabat est fière de ses Sables d'Or, ses Nations et son Oued Iquem, mais pas de sa plage Sid El Yabouri (ex-Sainte Marguerite) qui portait bonheur, disait-on aux femmes stériles. Dommage pour un si beau site. stop. Tourisme tous risques qui n'est pas épargné par le fisc qui remplit les caisses de l'Etat sans état d'âme. Les nuitées ont chuté de plus de 35 % à Capo Negro, nous dit-on, à Marina Smir, où Smirnof sera interdit de pub comme partout ailleurs, Restinga toujours à la mode chez S'hab el binga et el bingo, Mdiq et Fnideq. Mais pourquoi parler de baisse des nuitées alors que les touristes marocains qui dépensent plus que des touristes américains ou armoricains à Marina Smir n'ont pas encore décidé où ils se rendront pour l'avant-Ramadan qui ne donne pas mal aux dents à des hôteliers qui n'ont pas à tenir le chandelier en cette période où les gens se déplacent. Le drame pour ceux qui s'inquiètent de la baisse de plus de 35 % des nuitées, c'est que l'informel s'accapare à lui seul plus de 75 % de parts du marché. C'est ça le titre qu'il fallait allonger sur toute la longueur de la page qui flirte avec le naufrage. stop. Tout le monde prête de l'argent. Du petit organisme de crédit qui avance des sous pour l'achat d'une machine à laver qui fait baver des ménagères dont le ménage vit sur la corde raide, jusqu'à la banque qui a pignon sur rue qui facilite la vente d'un duplex à Hay Inbiaât. Les boîtes aux lettres dans les quartiers populaires regorgent de flyers, ces prospectus que l'école Pigier ne distribue plus à cause d'une concurrence effrénée où tout le monde veut enseigner l'informatique et des cours Titanic pour mieux accueillir la fin du monde prévue par les Mayas pour 2012 et qui a été reportée par des scientifiques aux calendes grecques, qui n'ont plus bonne presse. Les formules de crédit de Bab El Khémiss à Bab Soufara, en passant par Bab El Bouiba, sont devenues tellement omniprésentes que le pauvre citoyen, tiraillé entre plusieurs appels pressants, ne sait plus où donner de la tête. stop. Que viva España... Les Marocains qui touchent une allocation chômage risquent de perdre leur fromage s'ils retournent au pays pour l'Aïd El Mouloud ou pour un enterrement. De retour au pays des matadors qui ont déposé leur pique, les Marocains en chômage n'ont plus droit au service social. Mais ça, le CCME (Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger) ne le dit pas. Les Marocains établis en Espagne pâtissent de « façon sensible » de la crise économique qui sévit dans ce pays et du marasme du marché de l'emploi, indique un rapport du Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME). Intitulé « La crise et l'émigration marocaine en Espagne 2007-2011 », ce rapport explique que la crise a causé la perte de 33 % des emplois pour les hommes (97.000 emplois), tandis que 2,7 % des femmes ont trouvé des emplois (2.000 emplois supplémentaires). La période 2009/2011 a enregistré 16.000 licenciements, poussant les titulaires à se rabattre sur des emplois illégaux (avec une progression de 15.000), indique ce rapport, qui montre également que la moitié de la population active s'est retrouvée au chômage, y compris 68,8 % des jeunes de la communauté marocaine, qui se sont retrouvés sans emploi. On note, de même source, une augmentation considérable des familles dont tous les membres actifs sont au chômage. stop. Alors que le Ramadan est encore loin et qu'on devrait laisser les choses venir sans jouer avec l'avenir, un confrère qui se réveille tôt - une qualité indéniable - nous parle du carême et du diabète. En se demandant s'il faut jeûner ou pas. Alors que les diabétiques doivent éviter de faire le Ramadan, en mettant de côté la religion, étant donné que le Prophète Sidna Mohammed a recommandé aux voyageurs, même en avion - long parcours – le carême peut être déconseillé, ainsi qu'aux malades de s'abstenir. Contrairement à ce que l'on pense, les diabétiques qui ne jeûnent pas – c'est dangereux de faire comme les autres qui se portent bien – ne se sentent pas exclus. Ils suivent les rites, les heures de repas, les prières et les habitudes ramadanesques, comme tout le monde. Fini le temps où les malades avaient honte de manger à midi un yaourt et du beghrir de la veille. Les temps ont changé. Le Ramadan, de plus en plus light, s'adapte à l'air du temps. Mais attendons encore quelques jours avant d'en parler, comme l'a fait notre confrère du matin qui nous dit : « Halte aux piqûres de scorpions ! », comme si on pouvait prévoir leurs coups... Le journal ajoute : « Par ailleurs, des données épidémiologiques actuelles montrent que le scorpion se trouve dans plusieurs régions marocaines, mais ne présente de danger que dans les régions de Marrakech-Tensift-Al Haouz, Chaouia-Ourdigha, Doukkala-Abda, Fès-Boulemane, Souss-Massa-Draâ et Tadla-Azilal. Dans d'autres régions, les scorpions sont rares et ne sont pas dangereux ». Vraiment ? Alors, on dormira tranquillos dans les plaines du Gharb sans craindre les piqûres de cet animal venimeux qui a fait un tabac au dernier Mawazine... stop. Le Maroc poursuit sa politique de mobilisation de nouvelles ressources à grande échelle, et ce, à travers notamment la réalisation d'une cinquantaine de grands barrages d'ici 2030, avec 1,7 milliard de m3. Bonne résolution en attendant un plan national de l'eau. Mais des experts, qui n'attendent pas l'an 2030, disent que des problèmes d'eau se poseront dès l'année 2020 qui sera encore plus folle que l'année 1920. Il faut rappeler que pour faire face au déficit hydrique que pourra connaître le Maroc, les pouvoirs publics ont entrepris des actions qui ont des résultats probants, d'après le ministère, aussi bien en ce qui concerne la mobilisation de l'eau et le développement de l'irrigation, la gestion des risques climatiques ainsi que le renforcement du cadre réglementaire et institutionnel. stop. Malgré le nouveau système anti-triche, des rigolos ont trouvé le moyen de tromper la vigilance affichée des examinateurs. A Rabat, des candidats ont réussi à cacher un portable après avoir remis un autre au surveillant qui n'y a vu que du feu. Les écouteurs d'une technique sophistiquée ont de nouveau fait leur apparition cette année. Beaucoup moins que l'an dernier. Le kitman sur un air de Rocketman n'a pas fait de ravage en raison de l'état d'alerte à l'entrée des lycées où des candidats ont été fouillés des pieds à la tête comme de vulgaires terroristes. On a même embarqué par erreur des ploucs qui n'ont rien à voir avec ces histoires. Heureusement relâchés après vérification d'identité. Mais, encore une fois, la triche a été envoyée cette année à la niche. stop. Gerets qui gère difficilement la situation où les nuls s'accumulent, se prépare pour l'Arabie Saoudite où il débarquera avec sa barbe blanche, dans un pays où la barbe est de rigueur. Sa liste dévoilée lundi, avant d'aller au pays du voile, compte 6 joueurs appartenant au Moghreb de Tétouan. Six sur 11 joueurs ? Voilà qui va faire sourire Ali qui se rappellera que ces mêmes tétouanais ont battu le FUS, son équipe de prédilection qui avait battu les sélections avant de monter sur le podium. En choisissant 6 joueurs du MAT, Gerets prouve une fois de plus qu'il est peu doué en math. On ne choisit pas 6 joueurs d'un seul coup, appartenant à une équipe régionale, même si elle porte un appellation nationale. C'est trop facile alors qu'il y a des as du foot, du Nord au Sud en passant par le centre et l'avant-centre du pays. stop. Hexagone. Ce qui arrive à Valérie Trierweiler, la compagne de François Hollande, la journaliste de son état, ressemble au style de madame Mitterrand qui ne faisait rien comme son mari, le président de la République. Alors qu'on ne vienne pas s'étonner sur les facéties de Valérie qui a quand même le droit d'être elle-même même si ça ne plaît pas aux Guignols qui ont perdu leur bête de scène, le petit Nicolas à qui le mari de « maman » fait des farces au téléphone. Trierweiler n'est pas tante Yvonne avec tout notre respect pour le Général qui a marqué l'Histoire de son pays. stop. Sortir. A Rabat, les nuits sont de plus en plus belles, dans des endroits où on mange bien, chez les nouveaux comme chez les anciens. Une nouvelle clientèle, des Européens qui passent de Yacout au BO M qui prépare une nouvelle version. Un saut chez les Taï de Mega Mall et toujours « la Pagode », « l'Entrecôte » et chez Huguette, sans oublier le Rivage bleu, le Safari et la Felouque au même look, le Valentino, la Maison arabe et sa cuisine de pacha. stop. Bon week-end.
