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Festival national de poésie amazigh : 14 groupes d'Inachaden se sont affrontés lors de la 1ère soirée
Publié dans L'opinion le 09 - 09 - 2013

Dans le cadre du Premier festival National de la Poésie Amazigh « Aydoud Inachaden » organisé du 06 au 08 septembre en cours dans la localité de Timahdite par l'Association Oued Guigou pour le développement et le tourisme de montagne en partenariat avec la délégation régionale du ministère de la culture et d'autres partenaires institutionnels avec la société civile locale, les organisateurs ont concocté une première soirée poétique amazigh en plein air samedi 07 septembre avec la participation d'un premier panel de 14 groupes d'Inachaden avec des voix poétiques qui ont contribué à l'animation. Il s'agit de poètes venus d'Imouzer kandar, Séfrou, Azrou, Ait Lyas ; Agouray ; Ras Ain Jerri ; Bekrit, Sidi Makhfi, El Hajeb et
Ces différents Groupes d'Inachaden ont interprété un nombre important et diversifié de poésies amazighs portant essentiellement sur des thèmes traitant de la réalité sociale marocaine, ses contraintes et ses contradictions. Mais aussi agissant sur le côté humain, étant donné que l'homme est un élément appartenant à un groupe social qui influence ses comportements.
Selon Waddou président de l'Association des enseignants de l'amazigh dans la province d'Ifrane - partenaire de l'organisation -, une seule catégorie de poésie a été à l'honneur pour concourir lors de cette soirée et concernait la poésie amazigh classique. Sachant bien comme disait Ahmed Assid, membre de l'Union des écrivains marocains lors de son intervention en marge de la 8e édition du festival de Rabat en 2002 que « la poésie amazigh, parallèlement à sa confrère arabe, se situe dans un stade de transition vers la modernité.
En effet, le rythme et les anciennes mesures de la poésie en question devraient être délaissés voire dépassés. » Selon lui, aujourd'hui on ne parle que de deux catégories de travaux littéraire amazigh, à savoir les écrits littéraires libres et la poésie moderne qui a pris, dernièrement un nouveau sens se concrétisant dans le changement du rythme et l'implication d'une nouvelle langue.
Cette première soirée poétique amazigh a été agrémentée par des chants de Tamawayte venue de la Zone de Bakria du fin font du Moyen Atlas avec les voix respectives de Aicha Hammou et son frère Ouhamou hammou qui ont lancé le bal sous le ciel étoilé de Timahdite pour émerveiller une assistance venue nombreuse de partout pour vivre la joie des imazighens . Signalons au passage que tamawayte est un mot de la langue amazighe qui veut dire littéralement « l'accompagnatrice ». Il s'agit d'un chant mélodieux, long et aigu, que chacun ou chacune peut entreprendre à tout moment dans la campagne: sur le chemin du voyage, sur le lieu de travail, derrière le troupeau. C'est aussi par cette mélodie qu'au Moyen Atlas, on ouvre tous les bals de danse collective « Ahidous», les cérémonies de mariage et même des enterrements.
Selon Jean Mazel, un spécialiste de la culture amazighe, « Tamawate » est le « timbre sonore » du Moyen Atlas. En effet, nulle part ailleurs en pays amazighe, on ne trouve pareil aspect de la chanson amazighe. Tamawayte est aussi le moyen par lequel les amoureux s'envoient des messages d'amour de versant à versant, pendant les fêtes et autres occasions. C'est donc un hymne à l'amour, car l'amour occupe une place centrale dans les valeurs de la civilisation amazighe où la femme était hissée au rang de reine.
Aussi, cette belle soirée amazigh a été animée par Huit troupes d'ahidous venues de Itzer, Ain Chgag, Guigou, Sidi Makhfi et de Timahdite pour être de la fête et faire sortir Timahdite de sa léthargie culturelle qui n'a que trop tardé avant de céder la place au grande artiste Mohamed Maghni ce grand chanteur Amazigh né en 1950 à Khenifra qui a développé une passion pour la musique dès sa plus tendre enfance, une passion qui fait que ses amis l'appelèrent « Maghni » (chanteur).
Un surnom qu'il adoptera par la suite,amateur jusqu'à cette date, Mohamed Maghni décide en 1968 de se consacrer entièrement à la musique et, vingt ans plus tard, il devient l'un des rares ambassadeurs de la chanson amazigh dans le monde. Sa musique conquiert alors Marocains, Maghrébins et même Européens, ses chansons, qu'il compose lui même, influencées par les thématiques du Moyen Atlas chantent l'amour, la femme, la nature, la famille... la vie.
A signaler enfin que cette première journée du Festival National de la Poésie Amazigh de Timahdite a été marquée par l'organisation d'une conférence scientifique consacrée au développement des région de montagne animée par le professeur chercheur universitaire LaHcen Chillas de l'Université Moulay Ismail de Ménès qui a traité de « la relation entre le culturel et le développement au Moyen Atlas » et le Docteur ingénieur Mohamed Moussaoui un fils du patelin qui a abordé « Le Développent Agricole en montagne : Quel développement pour le Moyen Atlas ».


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