L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a récemment placé le variant NB.1.8.1 du SARS-CoV-2 sous surveillance. Dans un communiqué du 23 mai 2025, l'OMS a précisé que ce variant présente un faible risque supplémentaire pour la santé publique mondiale. De plus, les vaccins anti-COVID-19 actuellement disponibles devraient conserver leur efficacité pour prévenir les symptômes et les formes graves de la maladie. Les spécialistes en santé publique clarifient les spécificités de ce nouveau variant. Apparu dans une région d'Asie il y a plus d'un an, les données actuelles ne montrent pas une dangerosité accrue par rapport aux souches virales déjà identifiées. Ce variant a cependant été associé à une hausse des contaminations dans certaines zones d'Asie, d'Amérique et d'Europe. Sa prévalence mondiale a d'ailleurs progressé de 2,5 % à 10,7 % entre le début et la fin d'avril 2025 selon la plateforme GISAID. Lire aussi : Aucun virus ou maladie contagieuse détecté parmi les pèlerins Malgré cette expansion, les observations cliniques restent encourageantes. Aucune augmentation substantielle des admissions en réanimation ni de la mortalité n'a été constatée. Ce variant semble doté d'une transmissibilité accrue en raison de mutations au niveau de la protéine Spike, mais sa virulence est comparable à celle des autres sous-variants d'Omicron, notamment JN.1. Les vaccins actuellement administrés, y compris les formulations adaptées aux souches JN.1 et KP.2, conservent leur efficacité protectrice contre les symptômes et les formes graves de la maladie. L'OMS, de son côté, a décidé de prolonger ses directives sanitaires internationales relatives au Covid-19 jusqu'au 30 avril 2026. Cette mesure vise à inscrire la gestion du virus dans une stratégie pérenne de santé publique, notamment en ce qui concerne la surveillance des pathologies respiratoires. L'organisation encourage les nations à maintenir une surveillance génomique rigoureuse, à renforcer les campagnes de vaccination ciblées pour les populations vulnérables et à mener des tests de neutralisation pour évaluer l'efficience des vaccins face aux variants émergents. Elle rappelle également l'importance des gestes barrières dans les transports et les lieux à forte concentration humaine, en particulier dans les zones où la propagation du variant est plus prononcée. À l'heure actuelle, aucun cas de ce variant n'a été identifié sur le continent africain ni au Moyen-Orient.