Le Conseil d'administration de la Banque mondiale a approuvé, le 9 juin 2025, un financement de 350 millions de dollars destiné au développement du pôle de mobilité et de logistique du grand Casablanca. Ce projet vise à améliorer l'accès à l'emploi et aux services essentiels en modernisant le réseau de transports ferroviaires dans cette région stratégique. En effet, selon les médias, l'Office National des Chemins de Fer (ONCF), en charge de la mise en œuvre de ce programme, recevra un soutien technique et financier pour mener à bien l'extension des réseaux ferroviaires. Cette initiative est lancée alors que l'urbanisation s'accélère, avec un taux actuel de 60 % qui devrait atteindre 70 % d'ici 2050, accentuant ainsi la demande en solutions de mobilité urbaine. Lire aussi : L'économie privée entravée par l'informalité, selon la Banque mondiale Au cœur du projet figure un élément clé, le Service Intra-Régional Rapproché (SIR). Quinze gares multimodales seront modernisées, tandis qu'une nouvelle ligne électrifiée de 73 kilomètres viendra relier Zenata, Mohammedia et Bouskoura. Grâce à ce réseau, les habitants des zones périphériques pourront rejoindre le centre-ville en moins de 45 minutes, offrant une réponse efficace aux enjeux de fluidité du trafic, selon la Banque Mondiale. De surcroît, la Banque Mondiale estime que d'ici 2031, environ 560 000 habitants bénéficieront d'une desserte ferroviaire améliorée, avec un accroissement de 7 % des emplois accessibles dans cette région. Ce progrès contribue directement à dynamiser l'économie locale et à réduire les inégalités territoriales. Enfin, Ahmadou Moustapha Ndiaye, directeur Maghreb et Malte à la Banque Mondiale, souligne que ce projet constitue un levier important pour améliorer la qualité de vie des habitants tout en accompagnant la transition écologique du Maroc.
