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«La RASD n'est pas un Etat», reconnait à Paris un «ministre» du Polisario
Publié dans Yabiladi le 20 - 12 - 2021

Dans un moment de vérité et à Paris, loin des regards des milices du Polisario et de la surveillance du parrain algérien, un «ministre» du Front affirme que «la RASD n'est pas un Etat».
La version sur l'existence de la «République arabe sahraouie démocratique (RASD)», bat de l'aile. Si éculée, qu'elle peine à convaincre la population des camps de Tindouf. Des membres de la direction du Polisario en doutent fortement. Mustapha Sidi El Bachir, qui dirige depuis le 1er novembre, le «ministère des territoires occupés et de la diaspora sahraouie» en est l'un d'eux.
Hier à Mantes-la-Jolie, à l'occasion d'une réunion avec la communauté sahraouie installée à Paris, le responsable a surpris l'assistance par la teneur de son intervention. «Je ne suis pas un ministre des territoires occupés, je ne suis qu'un réfugié inscrit à la circonscription de Mahbes. Il faut être réaliste et je ne vais pas vous mentir. Je ne suis pas un ministre. Notre ministre des Affaires étrangères, Ould Salek, se trouve à Alger. Notre premier ministre, Bouchrya Beyoun n'est pas un chef de gouvernement», a-t-il souligné.
«Brahim Ghali est également un réfugié enregistré sous le nom de Ghali Sid El Mustapha et il n'y a pas de Brahim. Il n'est pas considéré auprès de l'agence des réfugiés comme président d'un Etat ou un haut cadre. Tous les sahraouis sont des réfugiés qui vivent grâce à l'aide de l'Algérie», a-t-il martelé devant une assistance qui n'a pas contesté ses déclarations.
Une vérité qui surprend
«Cela fait 46 ans que nous sollicitons de l'aide de l'Algérie pour avoir de l'eau, le gaz, le gasoil et les armes. Nous n'avons pas les conditions d'un Etat pour vivre seuls», a-t-il ajouté en répétant qu'il «faut être réaliste». «On ne s'est pas où aller», a reconnu Mustapha Sidi El Bachir.
La vérité avec laquelle ce responsable du Polisario a parlé depuis Paris, a soulevé des commentaires. Dans des messages WahtsApp, consultés par Yabiladi, certains ont réclamé des explications au «ministre» alors que d'autres ont demandé de bénéficier de la carte de réfugiés, accordées par l'ONU, pour quitter les camps.
En effet et malgré les appels du Conseil de sécurité, dans ses résolutions dont la dernière adoptée le 29 octobre, l'Algérie et le Polisario empêchent le Haut-commissariat aux réfugiés des Nations unies de conduire des recensements des Sahraouis. Le titre de «réfugié» permet, à son détenteur de circuler librement en dehors des camps à l'instar de quelques proches de la direction du Polisario ayant des passeports algériens ou mauritaniens.
Pour mémoire en mars 2015, des jeunes sahraouis résidents en Europe avaient appelé le HCR , dans des lettres à ses délégations à Paris, Madrid, New York, Stockholm, Genève et à Alger, à assumer pleinement ses responsabilités dans la protection de la population des camps de Tindouf, telles qu'elles sont définies par la Convention de 1951 sur le statut des réfugiés.
Suite au remaniement ministériel, du 1er novembre, Mustapha Sidi El Bachir a été éjecté du «ministère de l'intérieur» pour un maroquin de moindre prestige, à savoir celui «des territoires occupés et la diaspora». En septembre dernier, son nom était même inscrit sur la liste des potentiels successeurs de Bahim Ghali, encore alité à Alger.


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