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«Marcha de las mujeres de la diáspora»: de Fez a Laayún, una marcha de memoria y transmisión
Publié dans Yabiladi le 23 - 05 - 2025

Recorrer Marruecos a pie, de Fez a El Aaiún, para celebrar un legado nacional y transmitir un compromiso colectivo: este es el desafío lanzado por Khadija Gamraoui, una figura de la diáspora franco-marroquí, con motivo de los 50 años de la Marcha Verde. Su iniciativa, llamada «Marcha de las mujeres de la diáspora», mezcla símbolos, memoria, feminidad y transmisión intergeneracional.
Existen marchas que no se miden en kilómetros. La propuesta de Khadija Gamraoui es, ante todo, una marcha del alma. Medio siglo después de la Marcha Verde, esta comprometida figura que actúa entre Francia y Marruecos busca «revivir el espíritu» de esa epopeya nacional, abriendo un nuevo camino, esta vez liderado por mujeres de la diáspora y del Reino. «Cuando era niña, mi madre me presentaba como nacida el año de la Marcha Al Massira Khadra. Esta historia me ha formado. Hoy, es momento de darle vida de otra manera», confiesa a Yabiladi.
En lugar de celebrar su 50 cumpleaños en una sala de recepción, Khadija ha elegido los caminos de la medina de Fez, caminando junto a 50 mujeres. Esta etapa fundacional, apoyada por el wali de Fez y otras figuras institucionales, prioriza la simbología sobre el rendimiento. «Hemos caminado en Moulay Idriss, en Sidi Harazem, en Moulay Yacoub... Lugares que resuenan para los marroquíes del mundo», relata. Entre estas caminantes se encuentran activistas, representantes, deportistas, madres y jóvenes, como una franco-marroquí de 20 años, boxeadora en París, que llevó los colores de la iniciativa durante una carrera en Fez.
Esta marcha no es solo un homenaje. Es también un acto político, un gesto ciudadano y cultural, un mensaje dirigido a las nuevas generaciones. «Sentí la necesidad de contarle esta historia a mi hija, a su generación. Muchos no han crecido con estos referentes. Así que era necesario crear un espacio de transmisión», explica. Cada etapa de esta marcha —que se extenderá hasta Laayoune, y luego a otras tierras africanas— estará acompañada de momentos de intercambio: conferencias, talleres, objetos de memoria, encuentros locales.
Transmisión y memoria patriótica
En el corazón de este proyecto están las mujeres. Aquellas que, desde hace décadas, tejen el vínculo entre las orillas, llevan la voz de la diáspora y se comprometen en lo asociativo, lo político o el deporte. Khadija moviliza esta red de mujeres inspiradoras y socios fieles, desde el Consejo Nacional de Derechos Humanos (CNDH) hasta la organización de la carrera Sahraouiya, en la que recientemente participó en Dakhla. «Esta carrera entre mujeres me conmovió profundamente. Me dio el impulso necesario para iniciar esta marcha a lo largo de todo el territorio marroquí.»
La «Marcha de las mujeres de la diáspora» también busca conectar a los marroquíes del mundo con las realidades del Reino, especialmente en sus provincias del sur. Khadija ya menciona etapas solidarias, como en la región de Al Haouz, duramente afectada por el terremoto de 2023. «La diáspora respondió presente. Hoy, también puede regresar físicamente a estos territorios, en un espíritu de reconocimiento y continuidad.»
El proyecto se anuncia evolutivo. Otras mujeres se unirán a lo largo de las etapas. Cónsules, colectividades locales, jóvenes en busca de sentido. Y Khadija planea recolectar objetos de recuerdo en cada etapa para involucrar a los jóvenes franco-marroquíes en talleres de escritura, con el fin de crear una exposición y continuar la transmisión del mensaje, contribuyendo a este fresco colectivo.
En resumen: Un par de zapatillas, un paso tras otro, para que la historia continúe avanzando.


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