Transparency Maroc a exprimé sa vive préoccupation face à l'arrestation des citoyens marocains Aziz Ghali, ancien président de l'Association Marocaine des Droits Humains (AMDH) et vice-président de la Fédération Internationale pour les Droits Humains (FIDH), ainsi que de l'ingénieur Abdeladim Ben Daraaoui. Les deux hommes ont été appréhendés par les forces israéliennes après avoir participé à la Flottille Sumud, une mission humanitaire internationale destinée à briser le blocus de Gaza et à livrer vivres et aides médicales à ses habitants. Dans un communiqué publié lundi, l'ONG a qualifié ces arrestations de «violation flagrante des droits humains et du droit humanitaire», précisant que la flottille opérait dans les eaux internationales. Transparency Maroc a exprimé sa «solidarité absolue avec le défenseur des droits Aziz Ghali, en grève de la faim depuis son enlèvement, et avec Abdeladim Ben Daraaoui, ainsi qu'avec tous les militants marocains soutenant la position du peuple marocain contre l'occupation». L'association a exhorté les autorités marocaines à «intervenir d'urgence pour assurer leur libération immédiate et prendre toutes les mesures diplomatiques nécessaires pour garantir leur sécurité et leur retour au pays». Elle a également appelé le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme et les instances internationales concernées à «enquêter sur les conditions de détention et les actes de torture allégués», et a sollicité les organisations marocaines et internationales indépendantes à «lancer une vaste campagne de solidarité pour la libération de tous les militants détenus par les autorités israéliennes». Le 1er octobre, l'armée israélienne a intercepté plus de vingt bateaux de la Flottille Sumud. Parmi les militants détenus à bord se trouvaient six Marocains : Aziz Ghali, Ayoub Habraoui, Younes Ait Yassine, Abdeladim Ben Daraaoui, Youssef Ghallal et Yassine Lefrm. Si la plupart des participants ont été libérés par la suite, Ghali et Ben Daraaoui demeurent en détention.