L'ancien ministre des Affaires étrangères, Saâdeddine El Othmani, est à l'origine d'un flux important de commentaires de toutes sortes sur la page Facebook du chef de parti islamiste algérien Mouvement de la société pour la paix (MSP). Abderrazzak Mokri a écrit que le président du conseil national du PJD lui avait expliqué que le roi Mohammed VI est tenu constitutionnellement de choisir le chef du gouvernement parmi la formation arrivée première à l'issue des élections législatives. L'islamiste algérien, visiblement dépité, a ensuite comparé cette avancée au Maroc qui remonte à 2011 avec la réforme de la constitution dans son pays, adopté la semaine dernière grâce au vote des partis de la majorité FLN et RND. Celle-ci accorde en effet au président les pleins pouvoirs de nommer qui il veut pour diriger l'exécutif. El Othmani a également indiqué à Mokri que les partis marocains sont en mesure de connaitre les résultats des scrutins avant même l'annonce officielle du ministère de l'Intérieur. Le chef du MSP a reconnu que le Maroc se développe «malgré la faiblesse de moyens». El Othmani était à Alger où il a pris part à la commémoration du 40ième jour du décès de Hocine Aït Ahmed.
