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Abdelilah Benkirane sort de son silence : Le PJD connaît l'étape la plus difficile depuis sa création
Publié dans Yabiladi le 05 - 07 - 2017

Abdelilah Benkirane s'est exprimé devant les conseillers de son parti lors d'une réunion au siège du PJD à Rabat. Il a déclaré que la première force politique du pays traverse, à présent, l'étape la plus difficile depuis sa création. L'ancien chef du gouvernement a laissé entendre que son maintien à la tête du parti pour un troisième mandat est envisageable.
Lors de son intervention à l'occasion d'une réunion du comité des conseillers, dont la vidéo a été publiée aujourd'hui sur le site du PJD, Abdelilah Benkirane a déclaré que son silence est dû aux circonstances actuelles.
«Il ne s'agit pas d'une crainte. Faire une déclaration dans des moments difficiles peut parfois être lourd, surtout au regard du contexte actuel, aussi bien celui du parti que de la nation. Et ce sans omettre le cas, qui est le mien, d'un secrétaire général en fin de mandat, sauf dans le cas où il se passerait ce qu'on ignore pour l'heure.»
Abdelilah Benkirane a reconnu que le parti traverse actuellement une période difficile. «Pour être clair avec vous, et selon mes convictions, le parti traverse une épreuve très difficile, si ce n'est la plus difficile depuis sa création», avoue-t-il.
«Comment va-t-on sortir de cette impasse ?», s'est-il interrogé. «Cette impasse n'apparaît pas à tout le monde. Certains sont heureux, ils pensent que tout va bien. Ce n'est pas ce que je pense car je vois les choses différemment» a-t-il ajouté.
La voie de la réforme est inéluctable
Par ailleurs, Benkirane a laissé entendre que son maintien à la tête du parti est envisageable. «En toute franchise, au début j'avais le sentiment que c'était la fin. Mais à présent, il y a une persistence de deux côtés : l'une interne et l'autre externe. Les deux sont incarnées dans la société avec toutes ses différences, qui nous demande de ne pas abandonner. Et je n'abandonnerai pas».
En outre, l'ancien chef du gouvernement a affirmé que le PJD doit continuer dans la logique de la réforme dans laquelle il s'est engagé. «Je crains que nous ne parvenions pas à continuer dans la voie de la réforme, avec force et fidélité, en tant que Marocains avant tout, avant d'être le Parti de la Justice et du Développement».
Mais Benkirane a fait savoir qu'il ne s'inquiète pas autant du sort du PJD. «Toute mon inquiétude porte sur la nation. Il faut que vous soyez sûrs que si nous n'arrivons pas à nous organiser bien comme il faut, en tant que peuple et pays, nous sommes, tous, condamnés à disparaître… La réforme n'est pas une option ; la réforme c'est l'avenir, et il faut qu'on continue dans cette voie.»
La pilule du limogeage n'est toujours pas passée
De plus, le secrétaire général du PJD n'a pas hésité à aborder l'épisode de son limogeage, pour être remplacé par Saâdeddine El Othmani en tant que chef du gouvernement : «C'est une épreuve. Il faut qu'on se concentre sur l'avenir.»
À cet effet, il a déclaré : «Nous avons accepté la décision de l'éviction. Mais la société ne l'a pas admis». «Regardez les résultats des élections partielles à El Jadida, c'est un message qui laisse entendre que la société n'a pas abandonné et qu'il y a toujours de l'espoir», a-t-il poursuivi, indiquant que cet épisode a eu des effets indésirables sur le parti.
«Dans un bureau de vote où nous avions récolté 1 600 voix à une certaine époque, nous n'en avons obtenu que 25. C'est en ville que la politique se joue. La campagne répond à une autre logique.»
«Ce que je suis en train de dire a pour objectif de vous montrer, lorsque vous parlez politique, les limites que vous devez atteindre, quoi qu'il arrive», a ajouté Benkirane en s'adressant aux conseillers de son parti.
Sur un autre registre, le patron de la Lampe ne rate pas l'occasion sans répondre au conseiller du roi. «Il ne doit y avoir aucune gêne quant à la critique du travail du gouvernement ou des conseillers du roi. Ces derniers ne sont pas sacrés, surtout lorsque l'un d'entre eux fait une déclaration telle une personne lambda. On a le droit de les critiquer, de leur répondre et même de lui souhaiter une bonne fête, à sa manière...» se justifie-t-il, en réponse à la réaction de Fouad Ali El Himma.


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