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Déficit hydraulique et situation de crise
Publié dans Agadirnet le 18 - 01 - 2007

Des solutions radicales s'imposent : généralision de la micro irrigation, dessalement de l'eau de mer et réutilisation des eaux usées
La situation hydraulique dans la Région Souss Massa Draâ n'est guère réjouissante et ce depuis plusieurs années déjà. Le problème est tellement sérieux et alarmant que le Conseil Régional a décidé de s'engager dans un plan d'actions hydraulique en vue de rendre moins aigu un déficit qui ne cesse de s'accentuer une année sur l'autre.
En effet depuis des années déjà, de nombreux signaux se sont mis en rouge. On en retiendra, selon les documents officiels de l'Agence du Bassin Hydraulique du Souss Massa :
- le niveau des nappes du Souss et des Chtoukas qui baisse en continue sous les effets de la sécheresse et de la surexploitation par pompage et certains secteurs sont déjà privés d'eau, provoquant l'abandon des terres agricoles, notamment dans la région de Sebt El Guerdane, à Taroudant.
- Le barrage Abdelmoumen qui n'a pas fourni de l'eau à l'irrigation pendant plusieurs campagnes agricoles successives, alors qu'il est prévu d'irriguer 13.000 ha.
Il est à savoir que les précipitations sur la région présentent une grande variabilité spatiale et temporelle. Les précipitations moyennes annuelles se répartissent, à titre d'exemple, entre un maximum avec 380 mm sur le bassin de Tamraght, 280 mm sur le bassin du Souss et 180 mm sur la plaine de Tiznit. Les ressources en eau souterraine proviennent de trois principales unités hydrologiques : la nappe du Souss ( 323 Mm3 en entrées ; 553 Mm3 en sorties soit un bilan de – 230). La nappe des Chtouka ( 35 Mm3 en entrées, 93 Mm3 en sorties, soit un bilan de – 58). La nappe de Tiznit ( 17 Mm3 entrées, 17,6 sorties et – 0,6 comme bilan).
L' Autre problème sérieux qui aggravent la situation, est celui de la qualité défaillante des ressources en eau. En effet la dégradation de la qualité de l'eau devient de plus en plus préoccupante. Malgré qu'une évaluation globale ait permis de conclure qu'elle est bonne, sauf par endroit (salinité de la vallée de l'Issen, contamination par les rejets domestiques dans la Souss Aval et taux élevés des nitrates dans la plaine des Chtoukas), plusieurs sources de pollution menacent les ressources en eau de la région, à savoir :
- les eaux usées domestiques rejetées pour la plus grande partie dans le lit de l'oued Souss et en mer (Agadir, Ait Melloul, Inezgne et Ouled Teïma), celles réutilisées en irrigation sans traitement préalable ( Taroudant et Ouled Teïma), ou encore celle rejetées dans des fosses individuelles en milieu rural.
Les rejets du Grand Agadir représentent l'essentiel des eaux usées de la région, soit prêt de 80% des rejets totaux ;
- les eaux usées de la centrale thermique et des dépôts des compagnies de pétrole qui contiennent des hydrocarbures. Les établissement industriels sont concentrés principalement dans la zone urbaine du Grand Agadir, dans la plaine du Souss et sans la plaine du Chtouka ;
- les fertilisants et les produits phytosanitaires utilisés en agriculture. Les nappes de la région sont relativement exposées aux risques de contamination en raison de la perméabilité des sols agricoles comme est le cas de la nappe des Chtouka par exemple ;
- les déchets solides ménagers déposés sans précautions préalables dans les carrières, les ravins et en bordure de l'Oued Souss ;
- les rejets des établissements industriels, en particulier de l'industrie agro-alimentaire et de l'industrie de transformation des poissons , riches en matière organique et en sel.
En bref, la situation hydraulique dans la Région n'est guère réjouissante, ni rassurante non plus. Il s'agit d'une vraie crise dont les conséquences sont néfastes sur les ressources en eau d'abord ( qu'elles soient souterraines ou en surface) , néfastes également sur le développement agricole, agrumicole et maraîcher. Décidément le Souss et le Chtouka agricoles gaspillent énormément d'eau pour exporter de l'eau ( les tomates et les oranges ne sont –elles pas que de l'eau finalement ?).
Exporter de l'eau, sous forme de fruits et légumes, vaut-il vraiment la peine d'exploiter la nappe phréatique indéfiniment. Les nouvelles technologies sont désormais incontournables pour atténuer le déficit existant, qui malheureusement ne fait que s'accentuer, année sur autre. Des solutions sont à adopter d'urgence avec notamment la généralisation de la micro)-irrigation, le dessalement de l'eau de mer, l'épuration et la réutilisation des eaux, entre autres… L'eau de l'irrigation pompe plus de 90% des ressources.
N'y-t-il pas d'autres valeurs ajouter en matière d'exportation des fruits et légumes rapportant plus de plus value en matière commerciale ?


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