Le département d'Etat américain a publié un rapport noir sur la situation des droits de l'homme en Algérie pour l'année 2024, dépeignant le pays comme un Etat dictatorial, sombre et fermé, privant son peuple des libertés fondamentales et poursuivant la répression des opposants, des journalistes et de la société civile. Le rapport met en garde de manière explicite les touristes et les investisseurs contre la visite de l'Algérie, la qualifiant de « lieu dangereux » et de « pays sous-développé », reflétant ainsi la détérioration du climat politique et social et plaçant le pays sous le regard attentif des analyses internationales relatives à l'investissement et à la sécurité. Le document souligne des violations graves des droits de l'homme, notamment : disparitions forcées, torture et traitements humiliants, arrestations arbitraires, restrictions sévères à la liberté d'expression et de la presse, violences et menaces contre les journalistes, censure des médias, limitations de la liberté de religion et trafic d'êtres humains, y compris le travail forcé. Il fait également état de violences et de menaces dirigées contre les militants syndicaux et les membres de la société civile. Bien que les autorités aient entrepris certaines mesures partielles, comme des enquêtes de la Direction générale de la sécurité nationale en Algérie à l'encontre de fonctionnaires suspectés de violations, le rapport affirme que ces démarches sont insuffisantes et n'ont pas remédié à l'atmosphère générale de répression et de violations continues. Ce rapport confirme que le régime algérien poursuit ses politiques répressives, s'isolant de plus en plus sur la scène internationale, tandis que les citoyens continuent de subir des atteintes à leurs droits fondamentaux et que les investisseurs et les touristes doivent réévaluer les risques liés à ce pays.