Le président de la Fédération internationale de football (Fifa) a ouvert la porte à un recours limité à la vidéo pour aider les arbitres. "Le football est un jeu très rapide (...) et il faut prendre une décision immédiatement", a déclaré Sepp Blatter sur France 2. "Arrêter le jeu, regarder les vidéos, on ne sait pas comment sont placées les caméras, les angles de vue sont différents: on ne peut pas se fier à ça." Mais "pour les buts, il faut revoir ça", a-t-il cependant admis. Lors du match de poule France-Corée, au début de la Coupe du monde de football, l'arbitre avait refusé un but qui aurait permis aux tricolores de l'emporter au lieu de faire seulement match nul: le gardien coréen avait sorti de l'intérieur de sa cage le ballon, qui avait effectivement franchi la ligne. "Le but, c'est l'objectif, marquer un but, mettre le ballon dans le filet. Et si vraiment il est dedans et qu'on ne le voit pas, on doit prendre des aides techniques", a déclaré le président de la Fifa. "On reviendra là-dessus dès le mois d'octobre avec l'International Football Association Board (...) et on insistera sur ça." Après des débuts laborieux en poule, l'équipe de France s'est qualifiée pour les demi-finales du mondial au détriment de deux des équipes les plus brillantes de cette compétition, l'Espagne en huitièmes de finale et le Brésil en quarts. Elle rencontrera mercredi le Portugal. Sepp Blatter a estimé que "tout était possible" pour les tricolores. "L'équipe de France est maintenant sur sa lancée. Je pense que c'est bon pour le football, pas seulement pour le football français, pour le football mondial", a-t-il souligné. "Avec l'équipe de France nous avons quelque chose pour laquelle nous avons lutté, c'est cette intégration, c'est cette lutte contre la discrimination, la lutte contre le racisme." "Avec cette intégration de l'équipe de France (...) on réussit vraiment un beau carré (...) C'est formidable pour notre action 'non au racisme'", a-t-il ajouté.
