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Larguer les amarres du tourisme!
Publié dans Albayane le 08 - 04 - 2019

Il est bien certain que les prémices de la destination touristique d'Agadir sur lesquels reposent les espoirs de l'économie régionale du Souss Massa, en termes de devises, seraient désormais en plein ressaisissement.
Toutefois, il n'en demeure pas moins évident que la relance, tant attendue, est en quête de maints coups de pouce du secteur, sous toutes ses formes. Reconsidérer les axes fondateurs du plan Azur, s'intégrer pleinement dans la vision 2030, parfaire le module de l'animation au-delà de la saisonnalité, relever de plus belle les taux d'arrivées et de nuitées, sont, à coup sûr, les leitmotivs du cheval de bataille de la nouvelle dynamique mise en selle, du moins dans l'intention, en attendant l'acte tangible.
Une destination en perte de vitesse depuis des lustres certes, mais n'est point sujette à une fatalité éternelle. Il va sans dire aussi que cette délicate étape de transition, nécessite redéploiement et mobilisation de toutes les aptitudes en présence. Doté de stabilité politique et de maitrise institutionnelle, notre pays se focalise sur le renforcement de ses acquis et la conquête de générations de réformes.
L'opportunité appropriée de crever l'abcès et de vomir les couleuvres pour l'intérêt d'une destination en perdition par ses propres gâchis, s'avère également un aveu ardu mais salvateur pour prétendre à rebondir et se débourber des valses enlisantes. On dira à ce propos, sans aucune gêne, que la capacité litière fait défaut, depuis que, sur environs une vingtaine de milliers de lits présumés commercialisables, plus de la moitié est délabrée et se trouve continuellement dans un état piteux.
On déplorera aussi non sans profonde amertume que l'aérien constitue un réel handicap, depuis que la compagnie nationale exerce une politique austère et sectaire à l'égard de la destination. Des marchés porteurs tels que l'Allemagne et la Scandinavie, forcément verrouillés, exigent des dessertes aériennes idoines et des éventails d'accueil étendus.
On évoquera, sans nul doute, l'ambiance «maussade» dans laquelle se meut la destination d'Agadir en mal d'animation, susceptible d'accrocher les visiteurs, à longueur de journée. Barricadés dans des espèces de «ghettos », à cause de la formule « tout compris », les touristes finissent par avoir le cafard et battre en retraite. Mis à part, la promenade qui s'étend sur plus de cinq kilomètres de la corniche du site balnéaire et son prolongement littoral de la Marina ou encore le souk relooké et la citadelle orpheline de la Kasbah, les projets structurants de la ville n'offrent pas d'espaces de divertissement de qualité et de recoins d'attractivité patrimoniale.
Par ailleurs, on a beau reproduire des discours creux par rapport à l'arrière pays regorgeant de potentialités naturelles et des conditions climatiques indéniables, il se trouve que ces paysages pittoresques pâtissent dans l'abandon, à l'image de la région d'Imouzzer, laissée pour compte, à la merci d'un président emmitouflé dans la frivolité coquine… A ce sujet, il y a lieu de penser que l'Etat se doit, en ces moments de fléchissement, d'assurer le cap et rassurer les esprits, en injectant les fonds qu'il faut. L'idée de prendre la relève, après le désistement du privé dans pas mal de stations, n'est pas à écarter, d'autant plus que des pourvoyeurs tels la CDG ou encore le Fonds Marocain de Développement Touristique (FMDT) sont de nature à convaincre les investisseurs.
Le cas des fonds de bailleurs golfiques qui mettent le paquet dans nombre de projets en est une parfaite illustration.
De même, on pourrait aussi citer l'exemple de la station balnéaire de Taghazout qui, durant plus d'une décennie, a été confiée, à maintes reprises, à des développeurs aménageurs étrangers, n'a jamais vu le jour.
Aujourd'hui, l'Etat est bien décidé de mettre un terme à cette série de désengagements en tenant le taureau par les cornes, quoique le concept ait dérivé au profit de la spéculation immobilière. En effet, Il faut bien reconnaître que les professionnels ont leur mot à dire et que par le biais desquels qu'on est censé espérer rebâtir le tourisme dans la région. Une synergie concertée pour larguer les amarres et parvenir à bon port!


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