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Qu'en sera-t-il de l'Afghanistan après le départ des troupes étrangères ?
Publié dans Albayane le 02 - 09 - 2021

Après 20 années d'occupation par des forces étrangères, troupes US et soldats de l'OTAN, l'Afghanistan est, depuis, ce mardi matin, entre les mains de ses nouveaux maîtres Talibans qui ont salué ce « succès historique » en tirant, dès l'aube des coups de feu dans le ciel de Kaboul.
Alors qu'une grande joie se lisait sur leurs visages, les forces spéciales talibanes, dites « Badri 313 », prenaient des photos en levant bien haut des fusils américains et en agitant leur drapeau blanc sur lequel est inscrit en noir qu' « Il n'y a de Dieu qu'Allah et Mohamed est son prophète ».
En se félicitant de cette victoire leur porte-parole, ZabihullahMujahid, a déclaré : « C'est une grande leçon pour d'autres envahisseurs et pour notre future génération (...) et c'est aussi une leçon pour le monde (...) C'est un jour historique et un moment historique dont nous sommes fiers (...) Félicitations à l'Afghanistan, cette victoire est la nôtre à tous ! ».
L'Afghanistan est donc, désormais, entre les mains des Talibans. C'est parfait en ce sens que ce sont les afghans qui ont repris les rênes de leur pays mais est-ce une bonne chose quand on sait que le mouvement Taliban, né au Pakistan, est, dans sa grande majorité, constitué de Pachtounes alors que la mosaïque ethnique afghane comprend des Ouzbeks, des Tadjiks et des Hazaras qui formaient une partie de l'élite de l'armée déchue et qu'à ce titre la formation d'un gouvernement de talibans purs et durs va, incontestablement, se heurter à une très forte résistance de leur part ?
C'est, d'ailleurs, pour leur opposer une sérieuse résistance qu'après s'être proclamé, conformément à la constitution du pays, président par intérim de l'Afghanistan après la fuite d'Ashraf Ghani, le dernier président de la République islamique d'Afghanistan, son ancien vice-président, Amrulah Saleh, est parti se réfugier dans la région du Panjshir et, à partir de cette zone tadjike « inviolable » puisqu'en étant très difficile d'accès, elle n'a jamais pu être occupée ni par les forces soviétiques ni par les troupes US, ce dernier et son nouvel allié, le fils de l'ex-Commandant Ahmed Shah Massaoud, entendent s'attaquer, main dans la main, aux nouveaux maîtres du pays.
Pour rappel, Amrullah Saleh avait créé l' « Afghan Green Trend » qui fut à l'origine de plusieurs manifestations anti-corruption et anti-talibans à telle enseigne qu'en Août 2010, le magazine britannique « New Statement » écrira que « les talibans et leurs sponsors au sein du renseignement pakistanais, considèrent Saleh comme étant leur plus féroce opposant ; ce dont il est extrêmement fier ».
Au vu de tout cela, il est donc clair que les Talibans auront fort à faire. Si l'on y ajoute le fait que la communauté internationale, qui n'a pas applaudi à leur « victoire », ne va pas les aider à « reconstruire » le pays alors que les combattants du groupe Etat islamique s'y cachent toujours et se tiennent prêts à y semer le désordre et l'anarchie dont ils ont déjà donné un avant-goût avec les attentats-suicide de l'aéroport de Kaboul, c'est dire que les défis qui attendent les nouveaux maîtres de l'Afghanistan sont nombreux.
Vont-ils parvenir à les relever ? Peu sûr mais attendons pour voir...


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