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Le temps est écoulé... Le Conseil de sécurité vote demain une résolution adoptant l'autonomie comme solution définitive au différend du Sahara marocain
Tous les regards se tournent vers New York, où le Conseil de sécurité des Nations Unies tiendra demain, jeudi, une séance décisive consacrée à la question du Sahara marocain. Un moment charnière qui devrait confirmer une fois de plus la profonde évolution des positions de la communauté internationale en faveur du plan d'autonomie proposé par le Maroc en 2007, reconnu désormais comme la seule solution réaliste et durable à ce différend artificiel. Le projet de résolution, rédigé par les Etats-Unis en tant que "pays porteur de plume", se distingue cette fois par un ton clair et ferme. Il salue le sérieux et la crédibilité de l'initiative marocaine et appelle à une participation responsable à un processus politique renouvelé, fondé sur le réalisme et l'esprit de compromis. En parallèle, il met en évidence l'échec de toutes les manœuvres orchestrées depuis des années par l'Algérie et le mouvement séparatiste du "Polisario" pour freiner la dynamique internationale. Selon des sources diplomatiques de haut niveau au sein des Nations Unies, Washington, soutenue par Paris, Madrid et un nombre croissant de capitales européennes et africaines, a mobilisé un large soutien autour du plan marocain. Cette convergence découle d'une conviction partagée : la stabilité régionale ne peut être assurée que par une solution définitive fondée sur la souveraineté et l'intégrité territoriale du Maroc. À l'inverse, le régime algérien traverse une période de confusion diplomatique sans précédent. Après l'échec de ses tentatives de convaincre la Chine d'utiliser son veto, Alger s'est tournée vers Moscou dans une démarche désespérée pour bloquer un vote qui semble désormais joué d'avance en faveur de Rabat. Quant au "Polisario", il s'enfonce un peu plus dans l'isolement, ayant perdu toute crédibilité sur la scène internationale. Les rapports des ONG de défense des droits humains continuent d'alerter sur la détérioration dramatique des conditions de vie dans les camps de Tindouf, où les violations contre les populations sahraouies persistent dans un silence inquiétant. Sur le terrain, le Maroc poursuit une stratégie claire et cohérente. Les reconnaissances internationales de sa souveraineté sur ses provinces du Sud se multiplient, la dernière en date étant celle du Paraguay, qui a annoncé l'ouverture prochaine d'un consulat général à Dakhla — rejoignant ainsi plus de trente pays ayant apporté un soutien concret à la marocanité du Sahara. Parallèlement, le Sud marocain connaît une dynamique économique sans précédent : investissements étrangers, chantiers d'infrastructures et grands projets de développement traduisent la confiance grandissante dans la stabilité du Royaume et son climat des affaires prometteur. Une réalité qui contraste vivement avec la crise économique et l'isolement diplomatique d'un régime algérien englué dans ses propres contradictions. Le rendez-vous de demain au Conseil de sécurité dépasse donc le cadre technique d'un simple renouvellement du mandat de la MINURSO. Il marque une étape déterminante dans un dossier qui dure depuis plus d'un demi-siècle. Tout indique désormais que la communauté internationale considère le plan d'autonomie marocain comme la seule voie réaliste pour mettre un terme définitif à ce conflit artificiel. Alors que le Maroc réaffirme son attachement à la légalité internationale et à la coopération constructive avec les Nations Unies, ses adversaires se retrouvent pris au piège d'une diplomatie isolée et d'un discours anachronique, sans écho ni audience. L'heure est à la lucidité : le monde sait aujourd'hui que l'avenir de la région passe par l'autonomie sous souveraineté marocaine, et non par des slogans creux depuis longtemps disqualifiés.