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Lotus Seven : «Light is Right»
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 25 - 07 - 2013

Depuis plus de 60 ans la Lotus Seven sillonne nos routes. L'histoire de la Seven a commencé au tout début de l'année 50. Colin Chapman, fondateur et directeur de Lotus, a vu son entreprise en pleine effervescence. La MK6, première voiture au châssis purement Lotus, a posé les bases d'un succès : châssis tubulaire, simple, spartiate, rigide mais ultra-léger. Mais Chapman ne s'arrête jamais, et à l'image d'un certain Enzo Ferrari, pour lui «la meilleure voiture est la suivante».
Il s'est donc concentré sur les modèles Mk8 à 11 qui étaient prévus pour la course. Cependant les acheteurs réclamaient un successeur à la MK6 ! C'est ainsi que Chapman a construit, seul, la 7, numéro délaissé initialement prévu pour une Formule 2 mais repris en hommage à l'Austin Seven de 1922 qu'il avait piloté à ses débuts. Son défi était de réaliser une voiture de sport dont le prix serait de 1.000 livres et de 500 livres si vendue en kit. La légende voulait que le projet aurait été mis sur plan en une semaine.
Chapman a présenté le fruit de son travail pour la première fois en septembre 1957. Avec sa carrosserie en aluminium, celle qu'on allait nommer la Seven S1 a été couverte d'éloges et a procuré à Lotus les deniers nécessaires à sa pérennité.
Les premières S1 n'ont été vendues qu'un an après. Son châssis bien que simplissime était digne du génie de Chapman. Reprenant les formes de la MK6, il rappelait nombre de techniques apprises au cours des années et notamment la suspension avant, très proche de celle de la 1ère monoplace de la marque, la Type 12. Fait de tubes de 1 pouce et renforcé par d'autres de ¾ de pouce, le châssis rappelait aussi la fameuse MK11. Il conférait à l'ensemble un poids léger mais une très grande rigidité.
La S1 était un patchwork des pièces existant à l'époque : ailes avant de motos, moteur et boîte 3 vitesses Ford, roues de Ford puis de Triumph TR3, pont AR rigide d'Austin Healey «Frog-eye» Sprite, etc. archaïques bien souvent, mais largement dimensionnées pour l'engin qui doit aussi être vendu en kit (prix très attractif de 526 £ (livres) à la faveur d'une fiscalité plus avantageuse)!
La première version commercialisée de la légendaire Lotus Seven apparaît donc en octobre 1957. Dans le châssis tubulaire, Chapman avait installé un moteur Ford 1172cc (100E) de 40 ch à carburateur Solex. En option, la puissance pouvait être augmentée de 8 ch par 2 carbus SU H2 et un collecteur d'échappement 4 sorties. Chaussée de pneus en 135x15 et équipée de freins à tambours Girling, la Lotus 7 était pourtant à la hauteur de la demande. Seulement 40ch, mais en contrepartie 416 kg grâce à une carrosserie entièrement réalisée en aluminium lui assuraient des performances remarquables. La critique était unanime.
La MK6 avait son héritière! Elle n'était pas la reine en accélération, mais en virage elle terrassait toutes ses concurrentes. Elle était facile à prendre en main et son train arrière toujours en dérive en faisait un jouet extra. Lotus a fait évoluer son joyau au fil des ans en l'affublant d'une lettre. Ainsi on connaîtra la S1 A et C. La S1 a été produite au total à 242 exemplaires, tous modèles confondus, entre 1957 et 1960.
La première grosse évolution de la Lotus 7 est apparue en 1960 avec la S2. La S1 était coûteuse à produire, en temps et en composants, et Chapman a décidé de simplifier le châssis. Il avait retiré quelques tubes, les jugeant inefficaces à la rigidité de l'ensemble. Pour le nez et les ailes, l'aluminium a été remplacé par la fibre de verre teintée dans la masse. Cela avait permis d'alléger le coût de revient et donc le prix qui est ainsi redescendu sous la barre des 500 £ (livres). En parallèle, les suspensions avaient été revues et le diamètre des roues ramené à 13''. En octobre 1961, la Lotus 7 a abandonné le coûteux moteur Coventry Climax et a adopté le moteur Ford 105E de l'Anglia. Un 997 cm3 à soupapes en tête et 2 carbus SU d'une puissance de 39 ch à 5000 tr/mn. Tout le reste est égal à la S2 type A.
La 3ème génération n'avait pas tardé à se montrer pour remplacer la version S «2 1/2» de transition avec une évolution majeure du châssis et des trains roulants. L'abandon du vieil essieu rigide pour un pont de Ford Escort Mexico car plus fiable, plus apte à supporter le regain de puissance, mais aussi plus large était la première grande nouveauté du concept. La Seven quitte donc ses ailes arrières bombées pour des modèles plats recouvrant ainsi les pneus. Baptisée S3, elle a été produite jusqu'en 1970. Date à laquelle Lotus avait décidé d'étendre sa gamme afin d'obtenir un meilleur confort économique. Mike Warner, directeur de Lotus Components, avait reçu la lourde tâche de moderniser la Seven.
Elle devait être plus moderne afin d'élargir la clientèle et ainsi grignoter des parts de marché aux concurrentes qu'étaient la Midget ou la Spitfire. Pour la première fois, Lotus avait cédé à la pression de l'embourgeoisement. Ainsi était née la Sérié 4 ou type 60 dans la numérotation Lotus. C'est en 1971 que Colin Chapman a définitivement arrêté la production de la Lotus 7. Mais grâce à Graham Nearn, à la tête de sa concession Caterham, la Caterham Super Seven était née et s'en est suivie la renaissance de la Super Seven Type S3.


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