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«La Lydec ne gère pas le passif antérieur»
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 11 - 03 - 2004

L'emprunt obligataire lancé par Lydec est-il un emprunt obligatoire pour le consommateur ? En tous les cas, le financement de cet emprunt prévoit des prélèvements sur les factures d'eau et d'assainissement. Selon Alain Perret, directeur général-adjoint de Lydec, ce prélèvement a été décidé par les pouvoirs publics pour résorber les dettes héritées de l'ancienne gestion. Entretien.
ALM : Lydec n'engage pas directement sa responsabilité concernant l'émission obligataire. Comment expliquez-vous cette attitude ?
Alain Perret : De par le contrat signé entre Lydec et l'autorité délégante, le concessionnaire n'est pas engagé. Il y a eu une consultation faite par le ministère de l'Intérieur auprès des juristes, pas uniquement pour Lydec mais pour les concessionnaires en général qui a conclu que ce problème de retraite n'est pas de leur responsabilité.
Le coût du transfert de la retraite pour le RCAR concerne pour l'essentiel les retraités de l'ancienne gestion. Le gros du paquet ne concerne pas les agents de Lydec. Ils vont être concernés en leur qualité de cotisants dans le nouveau régime de retraite. Mais le coût, que nous payons, a la nature d'un passif actuariel. Donc, le concessionnaire n'est pas du tout engagé. Il est d'ailleurs clairement précisé que nous devons simplement être à jour de nos cotisations vis-à-vis de l'organisme de retraite. Le passif ne concerne pas Lydec.
Vu cet emprunt par procuration, n'y a-t-il pas risque pour que les investisseurs ne suivent pas ?
L'émission obligataire été une réussite. L'opération a été bouclée dès la première journée alors que la période de souscription devait aller du 8 au 11 mars. La tranche A été sur-souscrite 5,4 fois et la tranche B, un peu l'innovation ici, 1,6 fois, soit un total de 4,6 milliards de DH. Il n'y a pas eu d'état d'âme de la part des institutionnels sur ce problème.
C'est vrai que c'est la première fois qu'on lance au Maroc une émission obligataire à recours limité. Il faut tout de même rappeler qu'au moment où nous avons commencé à travailler sur ce transfert, on savait pertinemment le devenir de la CUC. Cette entité juridique allait disparaître des circuits. Par conséquent Il a bien fallu être imaginatif et trouvé des solutions pour que ces retraites puissent êtres transférées. Les engagements correspondants ne faisaient que croître à un rythme de 11 % par an. Lorsque les autorités ont pris conscience de ce problème, tout le monde s'est attelé à trouver rapidement une solution.
Une partie du financement provient des ressources disponibles suite à la liquidation de la RAD. Ces fonds ne devraient-ils pas servir d'autres chantiers ?
En effet, une partie provient de sommes qui sont immédiatement disponibles. Le fonds de liquidation de la RAD pour 260 millions de DH. La réserve au sein de la caisse commune de retraite entre 8 à 10 millions. Il y a aussi le surcoût de certaines décisions que nous avons prises en tant que concessionnaire vis-à-vis de départ anticipé d'agent qui a renchéri le coût du transfert à hauteur 153 millions de DH et puis les prélèvements collectés depuis leur création.
L'ensemble représente un total de 432 millions de DH immédiatement disponibles. Le fonds de liquidation de la RAD par définition, doit d'abord servir à financer la dette sociale. Il faut financer le déficit actuariel. Le pouvoir public l'a décidé ainsi que l'autorité concédante, ce qui est normal.
L'autre partie du financement provient des prélèvements sur les factures d'eau et d'assainissement. S'agit-il d'une hausse de tarifs déguisée ?
C'est un choix qui a été fait. Est-ce que la taxe audiovisuelle que tout le monde paye sur sa facture d'électricité est une hausse déguisée ? Il y avait un problème à résoudre.
Les pouvoirs publics décident des moyens pour résorber les dettes qui incombent à l'ancienne gestion. Ils ont décidé de gérer un prélèvement retraites sur l'eau et l'assainissement. On aurait pu trouver d'autres voies. Mais ce scénario a été retenu par les pouvoirs publics et l'autorité délégante. Mais tout ceci ne concerne pas le fonctionnement de Lydec ni le prix de service.
Les prélèvements ont débuté, pour l'assainissement, le premier février 2003 et sur l'eau potable le 3 avril 2003. En parallèle, nous avons décidé de mettre 100 millions de DH des fonds de travaux. Nous, Lydec, nous faisons les travaux correspondants.
Trouvez-vous normal que le client paye les retraites du personnel de la Lydec ?
La question que je pose est pourquoi la RAD a laissé un trou de plusieurs milliards de DH ? C'est l'éternel problème des tarifs, il faut avoir un référentiel.
Si la RAD avait eu des tarifs à un niveau suffisant pour faire face à ses engagements, nous aurons pu baisser les tarifs dès notre arrivée. la Lydec n'a aucune responsabilité dans la situation qu'elle a héritée.
Le concessionnaire ne participe qu'à hauteur de 150 millions alors que son résultat net pour l'exercice passé, et ceux à venir, seront en continuelle hausse. Et pourtant Lydec ne manque pas de ressources. Quel est votre commentaire ?
La bonne santé actuelle n'a rien à voir avec l'ancienne gestion. Nous avons un contrat qui fixe les clauses. Pourquoi Lydec doit-elle apurer l'ancienne gestion d'ailleurs le contrat n'a pas été conçu dans ce sens. Lydec a fait l'effort pour les fonds qu'elle a engendrés. Le coût est de 2,5 milliards de DH. Le concessionnaire, avec ses 800 millions de DH de capital, n'a pas à gérer cette situation. La RAD est en liquidation. Les provisions n'ont pas été constituées. En plus, les juristes se sont prononcés à ce sujet. Les concessionnaires n'ont pas à gérer le passif antérieur.


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