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Foreign Policy News : grâce aux manigances des ONG de défense des droits de l'Homme et de la politique, l'affaire Omar Radi est probablement viciée pour de bon
Publié dans Barlamane le 26 - 08 - 2020

Le journaliste controversé Omar Radi a été placé en détention, mercredi 29 juillet, pour « viol » et « réception de fonds étrangers en vue de porter atteinte à la sécurité intérieure de l'Etat ». Il a été transféré à la prison d'Oukacha à Casablanca et son procès doit commencer le 22 septembre.
Le parquet a également demandé au juge d'instruction d'enquêter sur des « délits relatifs à l'attentat à la pudeur avec violence et viol », après une plainte déposée par H.B. Un article de Foreign Policy News intitulé « Comment la conspiration des ONG de défense des droits de l'Homme et de politiciens marocains a vicié l'affaire Omar Radi ? » revient sur cette affaire.
L'article indique que de nouveaux détails importants sont apparus suite aux derniers rebondissements dans l'affaire Omar Radi et ont permis à l'histoire, de plus en plus compliquée, d'être perçue sous un autre angle. Ils révèlent ainsi « la face cachée des ONG censées défendre les droits de l'homme, la manœuvre politicienne et l'emprise d'intérêts étrangers sur le parti marocain au pouvoir, le PJD, ainsi que les manigances d'un média francophone, qui a sacrifié les droits des femmes sur l'autel du sensationnalisme ».
Le média souligne que l'affaire de Omar Radi s'inscrit dans le cadre des attaques menées depuis plusieurs décennies par Amnesty contre le Maroc. Il retrace également la descente aux enfers du journaliste, mis en cause aussi, le 5 juillet, pour « ivresse publique et violences ». Foreign Policy News affirme que ces histoires troublantes éclairent davantage sur la controverse concernant Radi, mais l'aspect le plus surprenant de cette histoire est le manque de diligence d'Amnesty et de l'AMDH. En effet, Amnesty a continué à le défendre avec véhémence et à faire valoir ses allégations de surveillance dans les médias, malgré l'absence totale de preuves techniques et malgré les mensonges évidents de Radi. À aucun moment Amnesty n'a pris le temps de vérifier ces affirmations, même après que la réputation de Radi ait été ternie par des arrestations répétitives et ce, pour des affaires sans aucun rapport avec son métier et la politique.
Ce support médiatique rappelle que ce n'est qu'après que Radi ait été accusé de viol, puis placé en détention, qu'Amnesty a commencé à s'inquiéter, « peut-être, dans le but d'éviter un nouvel embarras et de prendre ses distances avec son protégé fauteur de troubles ». Cependant, la tentative d'Amnesty de se préserver elle-même, soulève une question plus gênante : Comment Radi et Amnesty se sont-ils rencontrés au départ ? (...) Est-ce qu'Amnesty se soucie des « héros » qu'elle promeut, aussi insignifiants et improbables soient-ils, tant qu'ils contribuent à faire avancer son agenda ? ».
Foreign Policy News indique que toutes ces questions sont valables, mais elles invitent à examiner la responsabilité des membres du PJD dans l'affaire Radi. Le média se demande pourquoi, par exemple, le ministre d'État chargé des Droits de l'Homme, Mostapha Ramid, n'a-t-il pas fermé les bureaux d'Amnesty comme le gouvernement avait menacé de le faire par le passé et les raisons qui le poussent à permettre à un instrument qui menace la sécurité nationale et mène des campagnes de désinformation contre le pays, d'agir en toute impunité. D'après ce support, la réponse se trouve peut-être chez ce ministre et dans ce que son parti représente. En effet, Ramid est l'un des dirigeants islamistes du parti PJD.
Le média indique que « de nombreuses questions demeurent. L'une d'entre elles est de savoir qui est derrière la décision de ne pas fermer le bureau d'Amnesty, une organisation qui, par son rapport et son accusation d'espionnage contre les journalistes (affaire Omar Radi), s'en prend aux services de renseignement marocains, et notamment à la DGST, et tente de la discréditer en la soupçonnant d'avoir acheté un logiciel d'espionnage à Israël ». Il rappelle que le PJD, qui a été créé par le Dr Abdelkarim Khatib, est affilié à l'organisation internationale centrale des Frères musulmans et à sa branche religieuse, l'Union internationale des oulémas musulmans (UIOM), soutenue et hébergée par le Qatar. Le président de cet organisme est le Cheikh marocain Ahmed Raissouni, qui a succédé au Cheikh égyptien Youssef Qaradawi. Le cheikh Ahmed Raissouni est le fondateur et l'un des principaux piliers idéologiques du PJD.
Foreign Policy News se demande ainsi s'il y a une convergence d'intérêt entre Amnesty, les fonctionnaires du gouvernement marocain, les Qataris et les Frères musulmans. « Une chose est sûre : grâce aux manigances des ONG de défense des droits de l'homme et de la politique, l'affaire Omar Radi est probablement viciée pour de bon. Plus d'éléments à venir ; affaire à suivre... », conclut le média.


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