Sahara: Bourita corrige les débats sur l'autodétermination et le référendum    Sahara : Les Pays-Bas affirment que l'autonomie sous souveraineté marocaine est la solution la plus réalisable    La Bourse de Casablanca clôture en hausse    L'ambassadrice de Chine au Maroc adresse une lettre aux amis marocains : les faits et la vérité sur la question de Taiwan    Coupe arabe : Le Maroc et Oman se neutralisent    Tirage du Mondial 2026 : quels adversaires pour le Maroc ?    Les députés adoptent le PLF 2026 en deuxième lecture    Crime organisé : Le Maroc et l'Italie aspirent à raffermir leur coopération    Importations : Le gouvernement réduit drastiquement le droit de douane sur les smartphones    Revue de presse de ce vendredi 5 décembre 2025    GenZ Maroc : Un total de 55 années de prison pour les participants aux émeutes d'Aït Ourir    Secousse tellurique de magnitude 4,9 ressentie dans le sud de l'Espagne    Poutine en Inde : une visite d'Etat stratégique au cœur du sommet annuel Inde-Russie    CAN 2025 : Rabat forme ses professionnels de l'hôtellerie-restauration pour un accueil exemplaire    Marché national - M-Automotiv lance au Maroc KGM, une marque sud-coréenne issue de SsangYong    Sektioui : Le match contre Oman, décisif pour la qualification en quart de finale    Tirage/CdM 2026 : quels scénarios pour les sélections africaines, du meilleur au pire    Coupe Arabe 2025 : Des Lions en alerte face à Oman, pour la qualification cet après-midi    Coupe du Monde 2026 : Rio Ferdinand et les légendes du sport au tirage final de ce soir    Sponsoring - Le Maroc a participé à la Mediterranean Cupra Padel Cup en Egypte    Pays-Bas : Un Marocain tué sur un passage piéton, une collecte de fonds lancée pour rapatrier la dépouille    UNESCO : Casablanca et Oujda rejoignent le Réseau mondial des villes apprenantes    Quand le public s'essouffle, l'éducation se pantoufle    Voici les hauteurs de pluie enregistrées ces dernières 24H    Admission au barreau de Paris des étudiants de Sorbonne-Euromed Maroc    L'Humeur : Manal, madame l'ambassadrice    Andrew Dominik : « La femme comme sujet au cinéma m'a toujours inspiré »    « Fatna, une femme nommée Rachid » : Hélène Harder ravive la mémoire combattante de Fatna El Bouih    FIFM : Karima Saïdi dévoile "Ceux qui veillent", un hymne à la mémoire et au lien -Interview-    Réunion de haut niveau Maroc - Espagne : Plusieurs accords de coopération signés    Le Sahara, levier de développement continental qui inspire    L'Ittihad de Tanger présente l'entraîneur espagnol Pepe Mel et la vision sportive du club    Fatim-Zahra Ammor : « Les performances sont le fruit d'une politique gouvernementale volontariste et ambitieuse »    Le Maroc réélu au Conseil d'administration du Programme alimentaire mondial    Les présidents du Rwanda et de la RDC signent un accord de paix à Washington    Le Burkina rétablit la peine de mort dans son projet de nouveau Code pénal    ONDA : quatre nouveaux directeurs nommés à la tête des aéroports de Marrakech, Tanger, Fès et Agadir    As Morocco and Spain meet in Madrid, Sumar MP renews criticism of Spain's Sahara stance    Salé: Clausura del campeonato de mini-fútbol El camino hacia la CAN Marruecos 2025    Rhinocéros noirs : le Kenya intensifie la protection    Standard Chartered renforce son ancrage régional avec l'ouverture de son bureau marocain    inwi mise sur les constructions neuves pour accélérer la fibre au Maroc    Le Maroc souligne « un moment inédit » dans ses relations avec l'Espagne    La coopération maroco-espagnole a atteint un niveau « sans précédent » (M. Bourita)    «Mira» de Lakhmari : La rupture qui n'en est pas une ?    Le chat domestique européen a été amené de l'Afrique du Nord, selon une étude    «El Sett» : Marwan Hamed's bold reimagining of Oum Kalthoum premieres in Marrakech    ElGrandetoto tops Spotify Wrapped Morocco 2025, as hip-hop reigns supreme    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Mise en cause, la France juge «indécentes» les accusations d'abandon du Mali
Publié dans Barlamane le 28 - 09 - 2021

La ministre des armées a réfuté tout désengagement français, à la suite des propos du premier ministre malien, samedi, à la tribune des Nations unies. Le Mali a justifié ainsi le recours aux mercenaires de la société paramilitaire Wagner.
Des accusations «inacceptables» et «indécentes», qui reviennent à «s'essuyer les pieds sur le sang des soldats français». C'est ainsi que la ministre des armées, Florence Parly, a qualifié, lundi 27 septembre, les propos portés par le premier ministre malien, Choguel Kokalla Maïga, à l'encontre de la France, samedi 25 septembre, à la tribune de l'Organisaion des Nations unies (ONU).
«Il n'y a pas de désengagement français, je tiens à commencer par rétablir des contre-vérités (...) Quand on a 5 000 soldats et qu'on se désengage de trois emprises, et qu'on a l'intention d'en laisser encore plusieurs milliers, lorsqu'on déploie au Sahel des blindés dernier cri (...) ce n'est pas l'attitude normale d'un pays qui a l'intention de s'en aller», a fait valoir la ministre des armées, Florence Parly, lors d'une conférence devant des étudiants de Sciences Po Paris.
Le premier ministre malien a accusé, samedi, à l'ONU la France d'un «abandon en plein vol» avec la réorganisation de sa présence militaire au Sahel, et ainsi défendu la décision de Bamako d'engager des discussions avec la société paramilitaire privée russe Wagner.
«C'est beaucoup d'hypocrisie, c'est beaucoup de mauvaise foi, beaucoup d'indécence, surtout parce que ces propos ont été tenus le samedi 25 septembre. Or, le vendredi 24 septembre un 52e militaire français a donné sa vie pour combattre le terrorisme au Sahel», s'est indignée Mme Parly. Un soldat français déployé dans le cadre de la force «Barkhane» a été tué, vendredi, au Mali.
«L'objectif [du recours à Wagner] est de ne pas tenir les engagements pris vis-à-vis de la communauté internationale», prévoyant que la junte militaire rende le pouvoir aux civils en organisant des élections en février 2022 au Mali, a commenté la ministre française.
«J'ai l'impression que la date » sur laquelle les autorités maliennes – arrivées au pouvoir par un coup d'Etat en août 2020 – se sont engagées « ne leur convient pas parfaitement, et qu'ils ont envie de faire durer la chose. Mais de là à s'essuyer les pieds sur le sang des soldats français, c'est inacceptable», a-t-elle lancé.
«La transformation de notre dispositif militaire au Sahel ne constitue ni un départ du Mali, ni une décision unilatérale, et il est faux d'affirmer le contraire», avait assuré plus tôt, mardi, la porte-parole du ministère des affaires étrangères français. L'adaptation de ce dispositif a fait l'objet de «consultations avec les autorités sahéliennes et maliennes depuis le sommet de Pau en janvier 2020».
Appel à l'organisation d'élections
Paris a entrepris en juin de réorganiser son dispositif militaire au Sahel, en quittant notamment les bases les plus septentrionales du Mali (Kidal, Tombouctou et Tessalit) et en prévoyant de réduire ses effectifs dans la région d'ici à 2023 à 2 500, 3 000 hommes, contre plus de 5 000 aujourd'hui.
Le commandant de la force française «Barkhane» a aussi réfuté toute absence de consultations et tout abandon. «Le projet de quitter Kidal, Tessalit et Tombouctou (...) a été élaboré avec les chefs d'Etat de la zone G5» (G5 Sahel : Mauritanie, Mali, Niger, Burkina Faso et Tchad), a déclaré le général Laurent Michon au cours d'un déplacement à Nouakchott, en Mauritanie, rappelant que les casques bleus de la Mission de l'ONU (Minusma) et l'armée malienne restaient présents dans ces trois endroits.
La France a averti Bamako qu'une implication du groupe Wagner au Mali serait incompatible avec sa présence militaire et celle d'autres pays et organisations internationales sur le terrain.
Paris a par ailleurs réitéré, lundi, à l'ONU son appel à l'organisation d'élections législatives et présidentielle le 27 février au Mali, conformément aux engagements pris devant la communauté internationale par la junte au pouvoir dans ce pays. Le premier ministre malien a affirmé, dimanche, à l'Agence France-Presse qu'elles pourraient être reportées de quelques semaines ou de quelques mois.
«Il est impératif de respecter» ce calendrier, a déclaré dans une vidéo préenregistrée et diffusée à l'Assemblée générale de l'ONU le ministre des affaires étrangères français, Jean-Yves Le Drian, chargé de prononcer le discours annuel de la France au sein de cette enceinte internationale.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.