Akhannouch : «32 MMDH pour moderniser le système de santé marocain»    L'Union Constitutionnelle condamne l'attaque contre ES-Smara    Education : Les syndicats accusent le ministère d'improvisation    Revue de presse de ce mardi 8 juillet 2025    Rabat et Berlin se projettent vers un partenariat stratégique tourné vers l'avenir    Conseil de gouvernement : L'état civil, les animaux errants et la Fondation Maroc 2030 au menu    Acquisition monétique : Damane Cash étoffe son offre    Maroc-USA : vers un partenariat agricole renforcé    Casablanca-Settat donne son feu vert pour le financement de la ligne LGV Marrakech–Kénitra    Damancom : nouveau mode de connexion via e-ID ou OTP, délai prolongé pour les déclarations de juin    Crypto-actifs : Le Maroc prépare un cadre règlementaire [Par Charaf Louhmadi]    Vols internationaux : le Gabon, pays africain le plus taxé en 2024 selon l'AFRAA    Cours des devises du mardi 08 juillet 2025    Menaces de nouveaux tarifs douaniers contre les BRICS Halte au protectionnisme improductif    Menaces de nouveaux tarifs douaniers contre les BRICS Halte au protectionnisme improductif    Le Maroc parmi les principales inquiétudes des Espagnols    Guerre commerciale : Trump relance la menace de hausses douanières    Jawad Ziyat élu nouveau président du Raja Casablanca    Raja : Jawad Ziyat de retour à la présidence dans un contexte de transition historique    Nouveau scandale sportif continental : l'Algérie au cœur d'une polémique après avoir manipulé le logo officiel de la CAN    Le FC Séville rêve du retour de Bounou après un appel du président    Lens : Neil El Aynaoui dans le viseur de l'AS Roma    CAN (f) Maroc 2024 : Résultats – Programme du jour    Kif Mama Kif Baba fustige les dérapages de Benkirane sur les femmes célibataires    Chbyka Summer Tour : Une 2e édition pour un littoral marocain sans plastique    Agadir dément des accusations infondées portées contre sa police touristique    Les prévisions du mardi 8 juillet    Semaine contrastée : fraîcheur côtière et canicule intérieure    Rabat : Lancement de la 16e édition de l'Université d'été en faveur des jeunes MRE    Personnel de la santé : Plus de 90.000 à l'horizon 2026    Jazzablanca : Un premier week-end haut en couleurs    Le chef de la diplomatie allemande salue la qualité du dialogue stratégique entre Rabat et Berlin    Tanger : Mise à disposition de la Tour Dar el-Baroud aux FAR    Sahara : le silence de Christopher Ross contraste avec l'agitation de John Bolton    Othmane Maamma s'apprête à rejoindre un club anglais    Le Maroc conclut un accord avec l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle pour la défense juridique de son patrimoine    Wimbledon : les gains des joueurs ont progressé plus vite que l'inflation    Environnement : lancement à Windhoek d'une initiative sur les services climatiques et l'alerte précoce en Afrique    Nostalgia Lovers : quand les tubes d'hier rallument les feux d'aujourd'hui    Rozalla : "«Everybody's Free» a pris son envol et, 34 ans plus tard, elle continue de vivre" :    Le Premier ministre malaisien : les BRICS, un espoir pour un ordre mondial plus juste pour le Sud global    Nostalgia Lovers 2025 : Trois jours de fièvre rétro et un succès éclatant à Casablanca    Angélique Kidjo, première diva africaine à briller sur le Walk of Fame    Jazzablanca 2025 Black Eyed Peas, Caravan Palace et Nubya Garcia enflamment la scène    Aïta mon amour à Jazzablanca 2025 : «Les Marocains sont de grands fêtards !» [Interview]    Maroc : Un événement parallèle au Forum mondial de sociologie consacré à la Palestine    El Partido Popular de España reafirma su postura sobre el Sáhara Occidental en su congreso    USA: Les inondations au Texas font 59 morts selon le dernier bilan    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Séparatisme : le président Al-Sissi humilie publiquement Abdelmadjid Tebboune et lui rappelle quelques fondamentaux politiques
Publié dans Barlamane le 29 - 10 - 2024

La récente rencontre entre le président algérien Abdelmadjid Tebboune et le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi au Caire est perçue comme un revers majeur pour la diplomatie algérienne. Alors qu'Emmanuel Macron est en visite d'Etat au Maroc, symbole du renouveau de la coopération stratégique entre Paris et Rabat, l'Algérie a tenté une manœuvre diplomatique pour détourner l'attention en essayant de mobiliser l'appui de l'Egypte sur la question du Sahara. Cette tentative, qui s'est soldée par une mise en garde inattendue, illustre les limites de l'ascendant algérien dans le monde arabe et la complexité des dynamiques diplomatiques régionales, des réalités qui ne font plus aucun doute.
Humiliation publique : Sisi fustige l'Algérie pour son ingérence | Le président Sisi a rappelé à son homologue algérien que pour garantir la stabilité régionale, il est essentiel de ne pas interférer dans les affaires... pic.twitter.com/SmJjee1emh
— Estefano Andaloucia (@EAndaloucia) October 28, 2024
Isolée diplomatiquement, l'Algérie a tenté d'obtenir de l'Egypte une prise de position antimarocaine et ainsi affaiblir l'élan de reconnaissance internationale de la souveraineté marocaine sur le Sahara, qui a récemment gagné du terrain. Abdelmadjid Tebboune, mal conseillé, a oublié ou feint d'oublier que l'Egypte, sous la présidence d'Abdel Fattah al-Sissi, adopte une politique étrangère fondée sur la stabilité régionale et la non-ingérence. D'une part, l'Egypte elle-même fait face à des défis de sécurité dans la région du Sinaï et cherche à éviter les conflits régionaux qui pourraient nuire à sa propre stabilité. D'autre part, le renforcement de ses relations économiques et sécuritaires avec le Maroc est une qui posture s'inscrit dans une volonté de renforcer la coopération entre Rabat et le Caire.
Lors de la conférence de presse, le président Al-Sissi a réaffirmé «son attachement au respect des souverainetés nationales et des frontières, des principes de base du droit international qui sont essentiels pour la stabilité régionale.» Cette déclaration, selon les observateurs, a été perçue comme une réponse directe à la tentative algérienne de s'attacher un soutien contre le Maroc. Pour l'Algérie, cette déclaration de non-alignement de l'Egypte a eu l'effet d'une rebuffade inédite. Le soutien au Polisario coûte cher à l'Algérie, tant sur le plan financier que diplomatique, alors même que l'internationalisation de la question saharienne prend une tournure de plus en plus favorable au Maroc, notamment avec la reconnaissance américaine de la souveraineté marocaine en 2020, espagnole (2022) et française (2024).
L'échec de cet entretien entre les deux présidents a révélé une faiblesse fondamentale dans la diplomatie algérienne : sa dépendance excessive à la question saharienne comme levier de politique étrangère. La diplomatie algérienne semble ainsi prise au piège d'une logique de confrontation qui la contraint à multiplier les efforts de persuasion, souvent sans effet, pour rallier des alliés potentiels à sa cause. Cette approche risque d'isoler plus l'Algérie sur la scène régionale. Le président Al-Sissi rappelle devant un président algérien qui encourage les séparatismes que la stabilité régionale dépend du respect des souverainetés nationales et de la non-ingérence dans les conflits internes. Cette prise de position a été saluée en Egypte comme particulièrement pertinente dans un contexte où le monde arabe est fracturé par de multiples conflits (en Syrie, au Yémen, en Libye) et où les questions de souveraineté sont au cœur des préoccupations nationales.
Revers stratégique
Pour l'Algérie, cet épisode représente un revers stratégique dans sa tentative de contenir l'influence marocaine en Afrique et dans le monde arabe. La mise en garde d'Al-Sissi met en évidence les difficultés de l'Algérie à convaincre ses partenaires régionaux de se positionner contre Rabat. D'un point de vue plus large, cette rencontre entre Tebboune et Al-Sissi met en lumière les complexités des relations intra-arabes, marquées par une divergence de stratégies qui reflète les enjeux multiples auxquels sont confrontés les Etats arabes, entre recherche de stabilité interne, pression de leurs populations, et rivalités géopolitiques.
Les observateurs sont unanimes : l'échec de la diplomatie algérienne au Caire démontre les limites de la politique de confrontation menée par Tebboune. L'Algérie se retrouve face à un dilemme stratégique : poursuivre son soutien au Polisario, avec le risque d'un isolement croissant, ou s'engager dans une approche visant à réduire les tensions avec le Maroc. Le message d'al-Sissi, en faveur de la souveraineté et de la stabilité, résonne comme un appel aux prêcheurs des séparatismes, susurre-t-on Rabat.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.