Le nombre total d'entreprises créées au Maroc entre le 1er janvier et le 30 avril s'est élevé à 38 380 unités, selon les données publiées par l'Office marocain de la propriété industrielle et commerciale (OMPIC). Parmi ces entités, 27 495 relèvent de la catégorie des personnes morales, tandis que 10 885 sont enregistrées en tant que personnes physiques. Le secteur du commerce concentre, à lui seul, plus du tiers des créations avec une part de 36,32 %. Il devance largement le bâtiment, les travaux publics et les activités immobilières (19,94 %), suivis par les services divers (17,22 %), l'industrie (7,24 %), les transports (7,19 %) et l'hôtellerie-restauration (5,51 %). Les technologies de l'information et de la communication ne représentent que 3,14 % des créations, devant l'agriculture et la pêche (1,85 %) et les activités financières (1,6 %). Sur le plan territorial, la région de Casablanca-Settat demeure de loin la première zone d'implantation des nouvelles structures économiques, avec 12 056 entreprises enregistrées en quatre mois. Elle est suivie de Tanger-Tétouan-Al Hoceima (4 992), Rabat-Salé-Kénitra (4 894), Marrakech-Safi (4 320), puis Fès-Meknès (2 765). Les régions les moins contributrices sont Guelmim-Oued Noun (275), Drâa-Tafilalet (894) et Dakhla-Oued Eddahab (958), révélant une dynamique entrepreneuriale contrastée entre le centre et les zones périphériques. S'agissant des formes juridiques adoptées, la société à responsabilité limitée à associé unique (SARL-AU) s'impose largement, représentant 65,5 % des entités nouvellement constituées. Elle est suivie de la société à responsabilité limitée (SARL), qui rassemble 33,8 % des créations, tandis que la société anonyme (SA) reste marginale, ne dépassant pas 0,2 %. Ce tableau de bord semestriel, élaboré par l'OMPIC, offre une photographie précise des dynamiques entrepreneuriales à l'échelle du Royaume, en mettant en évidence les choix sectoriels, territoriaux et statutaires des porteurs de projets.