Série d'entretiens de Nasser Bourita en marge de la 80è session de l'AG de l'ONU    Le Conseiller spécial du Président Trump réaffirme le soutien des Etats-Unis à la souveraineté du Maroc sur son Sahara et au Plan d'autonomie    Le Pakistan et le Maroc conviennent à New York d'approfondir leurs liens économiques et diplomatiques    France: Sébastien Lecornu annonce que son gouvernement sera nommé avant le 1er octobre    Ballon d'Or 2025 / Classement et points : Hakimi cité seulement 3 fois premier !    FIFA Women's Champions Cup 26 / Coup d'envoi en Chine : Karboubi au sifflet, El Fariq et Jermoumi à la VAR    Arbitrage CDM U17 2025 : 81 officiels désignés dont 2Marocains, avec introduction du soutien vidéo et du CARTON VERT    Les ministres africains affirment à New York leur engagement en faveur du processus des Etats atlantiques    Les Médecins internes et résidents obtiennent une hausse salariale de 1.500 dirhams    L'Humeur : Son nom est Cardinale, Claudia Cardinale    ONU : Le Maroc initie le «Groupe des Amis pour le Sport et la Migration»    Casablanca: Le nouveau terminal de croisières accueille son premier paquebot    Vidéo. Akhannouch participe à une réunion de la FIFA sur les préparatifs du Mondial 2030    Festival: Marrakech Short Film, saison 5    Le Maroc recouvre sa notation «Investment Grade» perdue en 2021 selon Standard & Poor's    CEA-ONU : Noor-Ouarzazate, un symbole d'espoir pour l'énergie en Afrique    A l'ONU, Netanyahu rejette les accusations de génocide à Gaza    La Bourse de Casablanca démarre en baisse    FC Barcelone : Raphinha et Joan Garcia forfaits pour plusieurs semaines    Joudia Touri, neurochirurgienne marocaine en lice pour une mission spatiale avec SERA    Arrestation d'un Israélo-Américain résidant au Maroc pour espionnage présumé au profit de l'Iran    Les internationaux marocains brillent dans les matchs de Ligue Europa    Drone malien abattu : L'Algérie rejette la compétence de la CIJ    OCP : 52,2 milliards de dirhams de CA au premier semestre, portés par l'augmentation des exportations    Moroccan NGOs launch campaign to combat tech-facilitated gender violence    África: Las víctimas del terrorismo, incluido el Polisario, se reunirán en Rabat    Tanger Med, 5o a nivel mundial en el Índice de Rendimiento Portuario en 2024    Sahara : De Mistura multiplie les rencontres, les Etats-Unis réitère leur soutien à l'autonomie marocaine    New York : Nasser Bourita préside une réunion ministérielle sur l'agenda femmes, paix et sécurité    Jazz à Rabat : Un festival qui célèbre le jazz en tant que «musique de paix»    New-York : un événement ministériel souligne le rôle du Maroc en tant que catalyseur de l'intégration régionale    Crise Mali–Algérie : Bamako dénonce un « déni de justice »    Logistique 4.0 : digitalisation et automatisation comme leviers de compétitivité    Eliminatoires Mondial U20 : Maroc – Côte d'Ivoire ce dimanche    Le nouveau terminal de croisières de Casablanca reçoit son premier paquebot    Cinéma : Paul Thomas Anderson gagne "Une bataille après l'autre"    Fès : nouvelle saison culturelle pour le Café littéraire    L'article 272 du travail : quand la loi condamne les malades au chômage et à la précarité    L'incroyable fuite en Espagne du général Abdelkader Haddad confirmée par les autorités espagnoles    40 ans de polygamie radiophonique!    Tik Tok. Les amis de Trump prennent le contrôle    ONU. Le Maroc annonce la tenue à Rabat de la première Conférence sur les victimes africaines du terrorisme    Foot: La CAF reporte l'ouverture de la première phase de vente des billets pour la CAN    Alstom décroche le contrat pour la modernisation de la ligne Kénitra–Settat    Le Groupe Akdital annonce la réussite d'une mastectomie par voie mini-invasive, une grande première au Maroc    Maroc : La jeunesse, cœur battant de saison culturelle 2025-2026 de l'Institut français    Xi Jinping au Xinjiang pour le 70e anniversaire    Casablanca accueille Mo Amer, l'humoriste de Netflix qui conquiert la scène mondiale    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Zones franches d'exportation : Flou autour de la révision de la loi
Publié dans Finances news le 06 - 10 - 2017

Face aux défis économiques et aux nouvelles mesures prévues dans le cadre de la nouvelle charte de l'investissement, la révision de la loi 19-94 relative aux Zones franches d'exportation s'avère plus que nécessaire. Toutefois, il n'y a toujours pas de visibilité quant à l'état d'avancement du projet de révision.


Pour relever le défi qu'il s'est fixé, à savoir intégrer le cercle très select des pays émergents, le Maroc a dû s'orienter davantage vers l'industrie dans l'objectif de ne plus être dépendant des caprices de la météo. Une prise de conscience qui s'est traduite par plusieurs réformes, stratégies et mesures visant à faire de l'industrie la locomotive de l'économie et d'accroître de 9 points sa part dans le PIB à l'horizon 2020. La création des Zones franches d'exportation est le parfait exemple de cette volonté du gouvernement d'industrialiser le pays. Elles sont régies par la loi 19-94 relative aux Zones franches d'exportation.
Selon plusieurs opérateurs, cette loi serait devenus obsolète. Les exportateurs marocains n'ont cessé de réclamer plus d'équité à travers la révision de ladite loi. «Pour renforcer l'attractivité du Maroc et attirer davantage d'investisseurs dans différents secteurs, il est temps de revoir la loi régissant les Zones franches d'exportation (LFE). Cette réflexion émane de la nécessité de mieux se positionner et de voir ce qui se fait ailleurs, notamment dans les pays anglophones et même dans certains pays de la zone MENA; exemple de Dubaï où le droit d'entrée est fixé à 5%», nous a confié Omar Moro, président de la Chambre de commerce, d'industrie et des services de Tanger-Tétouan-Al Hoceima. Car, selon ce dernier, si le Maroc reste compétitif à l'échelle du pourtour méditerranéen, il l'est moins par rapport à d'autres régions.
Depuis sa promulgation, des amendements ont été certes apportés, notamment l'autorisation de vendre une partie de la production sur le territoire assujetti, dans la limite de 15% du chiffre d'affaires (juillet 2006) et son augmentation à 30% (2012); la possibilité de concéder de gré à gré à un établissement public, par dérogation accordée par le Chef de gouvernement, l'aménagement et la gestion de la Zone franche d'exportation (2009) ou encore la mesure d'exonération de la TVA avec droit à déduction aux opérations effectuées à l'intérieur de la ZFE.
Mais cela reste insuffisant, eu égard aux indicateurs macroéconomiques. Et les chiffres parlent d'eux-mêmes, puisque malgré le lancement d'une batterie de mesures pour relancer l'économie et encourager l'investissement, le déficit commercial reste important en dépit d'une amélioration de 4%, soit près de 4,9 milliards de dirhams par rapport à la même période de l'année passée, selon les chiffres de l'Office des changes à fin août. Une situation que les opérateurs attribuent, entre autres, au manque d'incitations, mais aussi à l'inégalité des conditions d'accès, notamment entre entreprises exportatrices à capital étranger qui s'installent au niveau des zones franches avec tout ce que cela implique comme mesures attractives, et celles à capital national.
C'est d'ailleurs l'une des revendications de Omar Moro qui appelle à ouvrir les portes des Zones franches d'exportation aux entreprises marocaines exportatrices qui s'intéressent de plus en plus aux nouveaux métiers mondiaux. «Cette ouverture permettrait de booster davantage les métiers mondiaux pour que des entreprises marocaines s'y intéressent de plus en plus. Il est aujourd'hui impératif d'encourager les TPE et PME marocaines à investir dans ces secteurs afin d'assurer le transfert de technologie», précise Omar Moro.
D'autant plus que dans le cadre de la nouvelle Charte d'investissement qui est en préparation et qui devra être adoptée début 2018, de nouvelles mesures relatives aux zones franches vont être introduites. Elles concernent le développement d'au moins une zone franche par région (12 au total), l'octroi d'un statut zone franche (ensemble d'avantages offerts par une zone franche) aux grandes industries exportatrices se trouvant hors zone franche ainsi que l'octroi du statut exportateur indirect aux sous-traitants. Et c'est tout l'enjeu de la révision de cette loi qui aspire à donner aux entreprises exportatrices marocaines la possibilité de se développer, de booster les exportations, et par conséquent résorber le déficit commercial.
D'où la question de savoir si la révision de ladite loi est indispensable à l'application de ces nouvelles mesures.
Un projet de révision a certes été initié sous l'ère de Reda Chami, ex-ministre de l'Industrie, mais il semble être classé dans les tiroirs du ministère. Pour l'instant, il n'y a toujours pas de visibilité sur l'état d'avancement de la révision de cette loi et l'on sait encore moins si le projet de révision est toujours à l'ordre du jour. Nous avons contacté les différentes parties concernées, à commencer par le ministère de l'Industrie, celui des Finances ainsi que l'administration des Douanes. Apparemment, personne ne semble avoir de réponse à ce sujet. ■


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.