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ENTRETIEN : «Le CMI devient le premier opérateur multicanal de paiements électroniques au Maroc»
Publié dans Finances news le 02 - 12 - 2016

Lentement mais sûrement, la monétique s'ancre dans les habitudes des opérateurs et des consommateurs marocains.
La dématérialisation est désormais très appréciée par les usagers, et a montré l'engouement des Marocains pour les paiements digitaux, particulièrement sur Internet et sur applications mobiles. En vue de bien accompagner cette mouvance, le Centre monétique interbancaire (CMI) a investi 20 MDH en 2016. Entre autres nouveautés, 2017 verra d'autres administrations rejoindre les «champions nationaux» du paiement multicanal que sont la TGR, la DGI, l'OMPIC, l'ANCFCC... Michael Naciri, Directeur général du CMI, acteur principal du marché, nous éclaire sur les réalisations, les nouveautés et les perspectives d'une activité en pleine expansion.
Finances News Hebdo : L'année 2015 a été placée sous le signe de l'innovation. Qu'en est-il de 2016 ? Quels sont les principaux faits marquants ? Une idée sur les investissements engagés et programmés au courant de l'exercice.
Michael Naciri : En 2015, le CMI a accompagné les banques marocaines dans l'innovation et la diversification des canaux de paiement proposés à leurs clients.
Ainsi, après le lancement des paiements par cartes bancaires sans contact (NFC) et le déploiement des premiers terminaux acceptant cette technologie, le CMI et sa filiale Maroc Telecommerce (MTC) ont activement contribué à la transformation digitale d'un certain nombre de processus d'encaissement. Le plus visible étant le paiement de la TSAVA (vignette automobile), à travers les canaux Internet, mobile, GAB et réseaux physiques de proximité. Il en est de même pour le règlement de l'IS/ IR/TVA qui peut désormais se faire sur l'ensemble des canaux proposés par le CMI. Cette dématérialisation est très appréciée par les usagers, et a montré l'engouement des Marocains pour les paiements digitaux, particulièrement sur Internet et sur applications mobiles.
Les réseaux physiques bancaires et de proximité s'accaparent toujours la part du lion dans ces encaissements, indiquant une résistance forte des paiements en espèces.
Concernant les paiements sur TPE par cartes bancaires auprès des commerçants, les progressions que nous enregistrons sont très encourageantes (autour de 25% en nombre d'opérations et de 18% en volume sur les cartes domestiques). Le premier indicateur qui nous réconforte est l'augmentation importante des petits paiements, principalement auprès de la grande distribution, des épiceries, de la restauration rapide, du transport ferroviaire et du péage autoroutier. Cela traduit la vulgarisation de l'usage et de l'acceptation de la carte de paiement dans les dépenses quotidiennes. Le seuil de 26 milliards de dirhams de paiements par cartes bancaires sera certainement dépassé fin décembre 2016.
Autre fait marquant de l'année en cours, la cession de notre activité de switching à HPS Switch. Depuis juillet 2016, HPS Switch est en charge du routage des transactions domestiques interopérables : entre les banques marocaines pour ce qui est du retrait, et entre le CMI et les banques marocaines pour ce qui est du paiement. Pour accompagner cette croissance citée ci-avant, le CMI a poursuivi ses investissements en R&D afin d'apporter à ses clients des solutions à valeur ajoutée (DCC, recharges téléphoniques multi-opérateurs sur TPE, Fidélité).
Par ailleurs, nous proposons depuis fin 2015 aux grands comptes et grands remettants des solutions de gestion complète de leurs encaissements, grâce à notre nouvelle plateforme centralisée multicanal, que nous avons développée avec notre partenaire technologique Pcard.
C'est ainsi que des clients tels les hôtels du Groupe Accor, des réseaux de stationsservice, des grandes surfaces d'articles et équipements de sport, nous ont fait confiance pour centraliser l'ensemble de leurs encaissements par cartes bancaires sur cette plateforme hébergée au niveau de notre Data Center certifié PCI DSS.
Globalement, nos investissements en 2016 ont dépassé les 20 millions de DH (TPE, Data Center, serveurs, sécurité et cryptographie, Data Storage). Nous avons procédé à un renouvellement de nos serveurs centraux et augmenté nos capacités de traitement pour faire face à la croissance importante du nombre de transactions. Les dispositifs de sécurité et de cryptographie ont également été renforcés.
F.N.H. : Certainement, l'année verra le cap des 13 millions de cartes dépassé. Est-ce conforme à vos prévisions ?
M. N. : L'équipement des porteurs par les banques continue sa progression de l'ordre de 6% à 10% par an, en ligne avec nos prévisions. Le seuil des 13 millions de cartes sera certainement dépassé cette année. Au-delà du nombre de cartes émises, nous nous intéressons particulièrement aux cartes actives en paiement qui ne dépassent guère les 3 millions de cartes.
C'est dire le potentiel important à capter. Sur ce volet d'activation des cartes, les banques et le CMI ont renforcé leurs communications avec les usagers et contribué à des opérations d'activation (plusieurs campagnes réalisées avec Visa ou Mastercard au cours de l'année, ont contribué significativement à l'augmentation de l'usage de la carte).
F.N.H. : Le CMI va absorber Maroc Telecommerce. Quelle est la finalité stratégique de cette opération sachant que vous en étiez l'actionnaire principal ?
M. N. : L'absorption de MTC par le CMI est en cours; elle sera finalisée à la fin de l'année 2016. Cette opération permettra tout d'abord de réaliser des synergies importantes, mais aussi de renforcer notre proposition de valeur aux clients :
D'abord sur le plan commercial et l'entrée en relation
un point de contact unique pour le client quel que soit son canal d'encaissement
une tarification simplifiée
Ensuite sur le plan technique
Mutualisation des plateformes et des dispositifs de sécurité
Renforcement des capacités sur le volet multi canal
Et enfin sur le plan RH
Renforcement des compétences en R&D et sur les nouvelles technologies de paiement
Intégration de nouvelles pratiques plus agiles
A travers l'acquisition de MTC, le CMI étend aussi son offre au «bill Payment (paiement de factures) et recouvrement digital des créances» et apporte aux clients et aux administrations publiques des solutions clés en main pour dématérialiser leurs encaissements.
L'opération TSAVA (vignettes auto), le règlement par les professionnels des prestations de l'agence nationale de la conservation foncière et du cadastre, le paiement de l'IS/IR/TVA en ligne....et bien d'autres initiatives en cours de mise en œuvre confirment la volonté des pouvoirs publics de dématérialiser leurs encaissements et de fluidifier le parcours client. L'année 2017 verra d'autres administrations rejoindre les «champions nationaux» du paiement multicanal que sont la TGR, la DGI, l'OMPIC, l'ANCFCC, ...)
Ainsi, le CMI devient le premier opérateur multicanal de paiements électroniques au Maroc, offrant à ses clients commerçants une multitude de modes d'encaissement, et aux partenaires bancaires et établissements de paiement, une plateforme ouverte de connexions à une majorité des grands facturiers du Maroc.
F.N.H. : Malgré l'ouverture du marché à d'autres opérateurs, le CMI demeure le principal acteur du marché. Comment évaluez-vous son évolution ?
M. N. : Sur le marché de l'acquisition paiement chez les commerçants et sur Internet, le CMI est toujours l'unique opérateur au Maroc. Nos futurs concurrents se préparent toujours à intégrer ce marché, ils sont en cours d'investissements et nous pensons qu'ils seront opérationnels au courant de 2017. Cela dit, démarrer une activité d'acquisition chez les commerçants ex-nihilo est très capitalistique et nécessite des compétences pointues, notamment dans la sécurité.
Nous devons aussi garder à l'esprit que nous sommes un tiers de confiance qui gérons le chiffre d'affaires des commerçants réalisé par cartes bancaires. Notre actif le plus important est justement cette confiance dont nous sommes dépositaires. Le régulateur accompagne et promeut cette ouverture pour favoriser l'inclusion financière des Marocains, dont près de la moitié n'a pas de compte bancaire. Ainsi, avec l'avènement des établissements de paiement, de nouvelles perspectives s'offrent aux acteurs qui souhaitent apporter des solutions innovantes aux usagers. Le CMI, pour sa part, proposera à ces nouveaux acteurs de bénéficier de certains des ses services (hébergement de leurs solutions en environnement PCI DSS, ouverture des TPE aux paiements mobiles, élargissement des moyens de paiement sur Internet, encaissement de factures au niveau de leurs réseaux physiques, création et gestion de eWallets (porte-monnaie dématérialisés)...
F.N.H. : A fin septembre, on comptait sur le marché marocain de la monétique plus de 12,7 millions de cartes bancaires marocaines, dont 27% labellisées cmi. Quelle analyse faites-vous de cette performance ?
M. N. : La carte cmi continue sa progression en émission par les banques. Positionnée initialement comme une carte d'entrée de gamme, la carte cmi a depuis pris du galon. C'est une carte de paiement, offrant les mêmes services que les cartes portant des labels internationaux. Elle est désormais leader dans le segment des cartes prépayées et se positionne également dans le B2B.
Les performances constatées ces 2 dernières années sont dues à 2 facteurs. Le premier est d'ordre économique car la carte cmi est nettement moins chère pour les banques que les autres cartes. Le second est dû au fait que les labels internationaux n'offrent pas une visibilité à moyen et long terme sur leurs tarifs, qu'ils ne font qu'augmenter d'année en année.
Pour ma part, je pense qu'il n'y a aujourd'hui aucune raison économique pour une banque marocaine de proposer une carte autre que la carte cmi pour des usages domestiques (paiements et retraits au Maroc).
Nous avons vu dans d'autres pays le brand national se développer et surpasser les marques internationales installées. Un de mes souhaits les plus chers est que tous les Marocains puissent détenir une carte cmi et que toutes les banques marocaines proposent la carte cmi à leurs clients.
Nous poursuivons nos efforts pour que les banques élargissent la cible de cette marque à une clientèle plus premium.
Sur un autre registre, la carte cmi est aujourd'hui le meilleur support pour les paiements mobiles qui démarreront prochainement ou pour alimenter son eWallet.
F.N.H. : Le paiement électronique se veut, entre autres, un moyen de lutte contre la fraude à travers la généralisation de l'utilisation des cartes bancaires dans les opérations de paiement. Quelles sont les contraintes qui persistent et entravent le Centre monétaire interbancaire à élargir davantage le réseau d'acceptants de cartes ?
M. N. : La principale contrainte que nous rencontrons aujourd'hui est notre capacité à élargir rapidement le réseau acceptant à moindre coût. En effet, notre modèle de business qui est de doter en TPE les commerçants de proximité gratuitement, nous impose de sélectionner les commerçants chez qui nous avons détecté une volonté et un potentiel suffisants de paiement par cartes bancaires. En 2014, nous avions accéléré l'équipement des commerces de proximité sans regarder de trop près ce potentiel; nous avons dû récupérer en 2015 plus de 3.000 terminaux restés inactifs.
Le second frein est du fait des commerçants eux-mêmes, qui ne souhaitent pas tracer leurs transactions dans un compte bancaire et donc ne veulent pas s'équiper en TPE. Pour ceux-là, nous déployons beaucoup d'efforts pour les convaincre, mais nous avons le sentiment que l'appréhension vis-à-vis du fisc et l'appât du gain sont plus forts.
C'est pour cette raison que nous militons avec les partenaires de l'APEBI pour des facilités fiscales pour les transactions électroniques, pour des secteurs d'activité spécifiques.
F.N.H. : Dans le même sillage, face à la méfiance et à la réticence des commerçants de s'équiper en terminaux de paiement, n'est-il pas judicieux de rendre obligatoire l'usage des TPE (à l'instar des comptes bancaires) pour limiter le paiement cash et pour une meilleure traçabilité du circuit de l'argent ?
M. N. : Il existe de nombreuses initiatives de par le monde dont on pourrait s'inspirer pour augmenter l'acceptation des paiements électroniques auprès des commerçants. Certains pays (Malaisie par exemple) ont effectivement imposé aux commerçants l'équipement en TPE. Les chiffres sont là pour démontrer que cette initiative a porté ses fruits en quelques mois seulement. En Turquie, ce sont des avantages fiscaux qui ont permis d'augmenter l'usage de la carte.
En Corée du Sud, l'équipement en TPE est une condition pour un commerçant avant de pouvoir exercer. En Italie, un décret ministériel a imposé aux commerçants l'acceptation des paiements par cartes bancaires au-delà de 30 euros. Les acteurs du secteur au Maroc ont fait des propositions concrètes au gouvernement dans ce sens, nous espérons que la Loi de finances 2017 reprendra quelques-unes de nos propositions qui portent principalement sur des abattements fiscaux sur la TVA. J'espère que le prochain gouvernement sera convaincu de l'utilité de mettre en place de véritables incitations mais aussi des obligations pour les commerçants, pour favoriser la dématérialisation des paiements et réduire la part du cash qui coûte énormément à notre économie et à notre pays.
Cette problématique de réduction du cash et de l'informel est un véritable enjeu de développement, qui doit être prise en main efficacement par les pouvoirs publics. Des initiatives majeures sont portées aujourd'hui par la Banque centrale, mais elles demeureront insuffisantes sans un engagement ferme des pouvoirs publics de «pénaliser le cash» et de «dépénaliser les paiements électroniques». J'entends par là, rendre l'usage du cash par les citoyens et les commerçants plus cher.
Nos propositions vont dans le sens de rendre les retraits sur GAB et en agences bancaires plus chers, tout en proposant aux citoyens des moyens de paiement à des prix abordables, et en leur offrant la possibilité de régler partout avec une carte ou un téléphone mobile.
F.N.H. : Comment appréhendezvous l'année 2017 et quelles en seraient les principales nouveautés ?
M. N. : 2017 consacrera la poursuite du développement de l'acceptation des petits montants. En effet, le paiement sans contact (Mastercard Paypass et Visa Paywave) bénéficiera des nouvelles émissions de cartes NFC par les banques. Mais la grande nouveauté que j'annonce aujourd'hui c'est le déploiement imminent d'une solution de paiement mobile universelle, proposée par le CMI.
La semaine dernière, nous avons, pour la première fois au Maroc, réalisé des transactions de paiement par application mobile sur nos TPE. Nous avons également effectué des transactions de paiement de mobile à mobile, ainsi que des paiements de recharge téléphoniques. Nos équipes et nos partenaires technologiques travaillent d'arrache-pied pour finaliser ces tests. Notre solution sera disponible sur Play Store prochainement. Elle s'adresse aux clients porteurs de cartes bancaires, quelle que soit leur banque ou leur opérateur télécom, mais aussi à ceux qui ne disposent pas de compte. Ces derniers pourront disposer d'une carte cmi virtualisée, qui jouera le rôle d'eWallet électronique. En parallèle, nous travaillons avec les banques et les réseaux de cash, pour permettre aux clients mobiles de disposer de leur argent au niveau des GAB et des guichets physiques.
Le premier semestre 2017 connaitra le lancement de notre plateforme de gestion des programmes de fidélité. Nous proposerons alors aux commerçants et aux banques émettrices de cartes de mettre en place des campagnes promotionnelles, de gérer les points cadeaux de leurs clients, en s'appuyant sur une plateforme puissante et flexible. Nous avons d'ores et déjà des clients avec lesquels nous construisons des dispositifs de fidélité inédits, et les premiers retours que nous avons sont très encourageants.
Ce dispositif est accompagné par des prestations de data analytics qui permettent d'appréhender les comportements des porteurs de cartes et de déployer des actions marketing ciblées et efficaces.
Enfin, dernière innovation qui intéresse nombre de nos clients, le crédit instantané, permettant aux commerçants de bénéficier de leur trésorerie en temps réel, au lieu d'attendre le lendemain ouvrable.
Sur un plan plus global, les paiements par cartes chez les commerçants continueront de progresser de l'ordre de 20% /an. Nous espérons que les arrivées touristiques reprendront un trend haussier, avec une progression des paiements par cartes étrangères de près de 10%.
De nouvelles sources de paiements électroniques seront explorées, notamment dans le recouvrement de créances B2B et dans le eGov, en partenariat avec les grands facturiers et les administrations publiques (ministère de la Justice, consulats, pêche et ports, transport, police et gendarmerie, ...).


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